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JDMQR... (Morceaux choisis)
14 septembre 2011

Des réponses... sans questions...

" On ne se demande rien de peur d'entendre ses propres réponses. "
Henri Calet


Les questions sans réponses... on en connait tous. Elles alimentent bien des débats houleux, dont on sait d'avance qu'il n'en ressortira rien, mais auxquels on se prête tout de même... parfois, sorte d'exercice de style pour apporter, chacun à sa façon, une nouvelle pierre à un édifice, qui ne connaitra jamais d'achèvement, et dans lequel aucune poule ne viendra jamais pondre son oeuf... à moins d'y déposer d'abord un oeuf... qui pourra éclore, et se transformer éventuellement... en poule pondeuse... ou bien en coq...

Les réponses sans questions relèvent presque de la même complexité, quand elles s'arrogent d'elles-mêmes des droits de remise en question, qu'on n'a pas forcément revendiqué de façon explicite. Ces réponses qui nous heurtent le cours casanier de la vie, qui nous attrapent sans prévenir, entre deux tournants, et transforment nos hésitations en carrefours aux choix douloureux...


Ces réponses qui s'imposent alors même, que l'on maintient ses deux mains bien appuyées sur les oreilles, pour y rester sourds... Eviter les questions qui posent problème à nos confortables habitudes, et se retrouver quand même, confrontés à des réponses qui déstabilisent nos certitudes, c'est tout de même un comble !...

Il y a bien des questions que l'on évite de se poser... parce que les réponses, on n'a pas envie de les connaître. Regarder en face ce que nos regards de biais tentent de contourner n'est pas démarche facile à adopter. Nous luttons contre ces questions pour ne pas toiser de plein fouet nos irresponsabilités... et nos responsabilités...


On ne se demande rien... et on s'illusionne d'une vision bienveillante sur un monde qui crie pourtant, de manière flagrante, ce besoin d'ouvrir ses yeux, ses oreilles et son coeur à l'avenir, si l'on veut conserver en soi, une flamme de vie sincère et chatoyante...

Peur d'entendre ses propres réponses... parce qu'on a déjà en soi, tant de réponses apportées par d'autres, auxquelles on feint de croire... qu'on veut pouvoir s'approprier plutôt que de chercher soi-même des réponses qui nous correspondraient mieux, des réponses pleines de notre vérité propre...


Ne pensez-vous pas, qu'on ne devrait vendre les boules Quiès que sur ordonnance ?...

... / LW...

 

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14 septembre 2011

Mille milliards de mille sabords !!!

" En ravalant des paroles méchantes sans les avoir dites, personne ne s'est jamais abîmé l'estomac. "
Winston churchill


Les paroles s'envolent, les écrits restent... Physiquement, c'est une réalité évidente, mais qui peut dire que les paroles blessantes s'envolent sans laisser de traces ? ... Sans laisser de preuves, oui, mais pas sans laisser de traces.
Ces mots qui s'envolent font les mêmes dégâts qu'une bombe qui exploserait... On n'en voit plus le contour exact, mais on en mesure les conséquences...

Et à quoi servent les paroles blessantes ? A soulager une petite colère ou une grosse frustration ? Apportent-elles la sérénité et un sentiment de bien-être ? ...
A moins d'être sérieusement tordu dans sa psychologie intérieure, causer souffrance à autrui n'apporte aucune satisfaction... sinon on appelle ça du sadisme.
Vouloir se guérir en faisant mal, en reportant sur quelqu'un d'autre sa propre souffrance, ç an'allège rien du tout.
De plus, partant de la théorie que la pensée est une onde, on baigne ainsi dans un champ négatif exponentiel...

"
Tu peux envoyer une flèche (mauvaise pensée ou parole) à quelqu'un.
Tu crois ensuite qu'elle s'est perdue et naura aucun effet sur toi.
Mais la flèche fera le tour de l'univers, et viendra, immanquablement un jour, se planter dans ton dos.
Envoie une fleur (bonne pensée ou parole) à quelqu'un...
Elle fera le tour de l'univers, et viendra adoucir ton coeur... (et le sien)" (sagesse amérindienne)


Nous comporter comme des sauvages, en ignorant toutes les règles de base du respect d'autrui et de la politesse ne nous grandit pas.
Par contre, tempérer nos ardeurs et nos énervements, éprouver un peu de compsasion et d'empathie, nous laisse un sentiment qui éveille en nous l'utilité de notre condition humaine, dans sa capacité à se servir de son cerveau, à d'autres fins que celles purement basiques, qui tendent à satisfaire nos besoins primaires, tels que manger, boire, respirer, dormir...

Cessons de vouloir avoir le dernier mot quand les discussions arrivent en phase où il devient impossible d'utiliser le dialogue constructif...
Le silence est parfois préférable aux mots qui dépassent nos véritables opinions ou sentiments....

Et si vous avez des brûlures d'estomac, demandez-vous ce que vous ne digérez pas ...


... / LW...

 

14 septembre 2011

Le changement...

" Le monde déteste le changement, c'est pourtant la seule chose qui lui a permis de progresser. "
Charles F. Kettering

Le changement, implique toujours un pas vers l'inconnu... Ce qui est connu n'est pas changement, mais continuation... même si les moyens employés pour continuer, peuvent évoluer, et trouver d'autres modalités, pour s'adapter aux circonstances extérieures que nous rencontrons....

Le changement, peut être perçu comme nécessaire, quand la voie que nous empruntons semble s'achever au loin en impasse, qui risque de nous laisser bloqués là, derrière un mur de briques, ou sur un parking désert sur lequel on se sent un peu trop à l'écart de la foule et de son tumulte de vie...

Le changement, peut être souhaité et considéré comme ressourçant par les nouvelles perspectives qu'il nous fait examiner, une autre façon d'envisager le paysage, un regard neuf posé sur les vieilles pierres, pour en faire naîtres des constructions neuves ou novatrices, des obliques qui pointent vers le ciel tout en prenant bien racine sur terre...

Le changement, peut aussi être subi, comme s'il était imposé, obligatoire... Nous pouvons ressentir cette sensation désagréable d'être jouet d'évènements non désirés, qui nous bousculent le quotidien, qui nous malmènent les pensées, et aboutissent inévitablement à des remises en questions... auxquelles il faut bien répondre...

Pourtant, seul le changement est naturel. Rien n'est jamais immuable et figé. C'est notre esprit qui veut, peut-être par désir de puissance, tenter de dominer le monde par cette conception rassurante, que les choses peuvent arriver à un degré de finalité et de perfection telle, qu'elles pourraient rester à jamais en l'état...

Le changement dirige le monde depuis toujours. Tout autour de nous est changement perpétuel, nous sommes nous-mêmes projetés en avant par le temps qui passe et qui régit, qu'on le veuille ou non, nos existences, en nous faisant vieillir un peu plus à chaque seconde qui passe, et qui ne reviendra pas....

Mais le changement, bien qu'étant un état normal de l'être, effraie souvent, parce qu'il remet en cause des mécanismes bien rodés qui nous conviennent, ou semblent nous convenir, tant qu'on ne les a pas éprouvé d'une autre manière....
Toutes les grandes idées, les grandes théories, les grandes inventions qui ont bouleversé le monde, ont du, avant d'être reconnues, être défendues, expliquées, prouvées...

Le changement a souvent été synonyme de progrès... mais pas toujours. Toutes les médailles ont leur revers, et ce que l'on gagne d'un côté, peut aussi comporter un ou des, aspect(s) négatif(s) qu'il faut savoir estimer, de façon à conforter ou non, nos choix et le bien fondé des changements obtenus....

Qu'oi qu'il puisse en être, c'est en essayant d'autres possibilités, qu'on arrive à délimiter le champ des possibles... et qu'on arrive enfin à conceptualiser l'infinité qui s'en dégage. Et je pense que, concevoir l'infini, n'est pas humainement possible... mais tant qu'on n'a pas essayé, qui pourra le prouver ?

D'ailleurs, j'ai décidé de changer ce blog...
Comme le nombre de personnes répondant aux questions n'est pas ... infini... lui !
Je ne vous poserai plus de questions !....


Est-ce que vous avez des remarques ou objections à formuler à ce propos?...

... / LW...

 

14 septembre 2011

Ecrire...

" Le besoin d'écrire est une curiosité de savoir ce que l'on trouvera."
Alain


Le besoin d'écrire, c'est parfois juste le besoin de confier à des mots, le pouvoir de matérialiser ses pensées, de les sentir comme palpables, par le simple fait que l'on peut les contempler, noir sur blanc, comme parties de la réalité. C'est avoir la sensation qu'enfin, on peut les toucher du bout des yeux...

Le besoin d'écrire, c'est une façon de vidanger les mots, qui tournent à l'intérieur de notre tête, et qui filent en tous sens, s'emboîtant au hasard en une trame incertaine, dessinant des motifs complexes, nous emportant l'esprit vagabond, errer d'une idée à l'autre, d'un dessein à l'autre, sans finalité exprimée...

Le besoin d'écrire, c'est l'envie de savoir, comment s'assembleront les mots qui nous habitent, si on leur laisse la liberté de se guider eux-mêmes, sans définir de direction préalable. C'est permettre à ces mots de nous emporter, et de ne servir que d'outil transcripteur sans chercher à répondre à quelque standard que ce soit.

Le besoin d'écrire, c'est parfois impérieux, quand on entend clairement s'énoncer dans sa tête, des mots, des phrases ou des musiques... C'est comme une injonction venue d'on ne sait où, qui nous pousse à les retranscrire, et dont on ne sait même pas, s'ils nous appartiennent en propre, ou s'ils viennent d'ailleurs...

Ecrire, c'est chercher au travers des mots, les limites de la pensée, de l'imagination et de la censure. Les seuls freins connus à l'écriture, les seules véritables limites de l'écriture, sont dans l'autocensure, qui immanquablement se mêle à la partie, sauf à fonctionner en mode automatique...

L'écriture automatique a cet avantage indéniable, de tout permettre, puisqu'elle fait fi de la critique consciente et du filtre de l'acceptable. L'écriture automatique ne se prosterne pas devant les règles de la syntaxe, de la grammaire et de la rhétorique, elle se joue libre et sans jugement émis quand à sa validité et sa cadence...

L'envie d'écrire est, comme le dit Alain, "une curiosité de savoir ce que l'on trouvera". Tous ceux qui aiment les mots, jouer avec les mots, les assembler, comprendront aisément cette sensation. S'asseoir devant une page blanche, sans savoir de quoi elle se grimera, procure un plaisir évident, rien qu'à l'idée de ce que l'on y découvrira, une fois l'acte créateur effectué...

Mais le besoin d'écrire ne se commande pas, ne se décide pas... Si l'envie se maîtrise, se contraint, et se domine, le besoin, lui, n'est pas serviteur de la raison. Il se ressent, douloureux et pressant, exigeant sa satisfaction, obligeant à déverser les mots en surplus qui dominent nos pensées...

De loin, l'envie est plus agréable que le besoin...
L'envie répond à un plaisir , le besoin à une nécessité...
Mais au final... pour le lecteur...

Est-ce que cela change quelque chose, que les mots, soient nés d'une nécessité ou d'un plaisir ?

... / LW...

 

14 septembre 2011

Soyez doux !...

" Il n'y a rien de plus fort au monde que la douceur. "
Han Suyin


La douceur d'un rayon de soleil,
... qui vient se poser là, juste à fleur de peau, pour nous envelopper de sa tiédeur ...
... qui nous éclaire jusque dans notre intérieur, en chassant nos mauvaises humeurs...
... qui nous donne l'énergie de sortir de nos murs d'enceinte...
... qui illumine nos couleurs déteintes...


La douceur d'un dessert sucré,
... qui transporte nos sens, à plein palais pour nous faire fondre de plaisir...
... qui nous ravit l'oeil autant que le goût, en s'offrant à loisir...
... qui comble nos carences le temps de quelques bouchées...
... qui nous aide à tout ... digérer...


La douceur d'une voix,
... qui se dépose, au creux de notre oreille pour nous donner d'autres idées...
... qui nous emporte par ses mots, jusqu'à la porte du coeur, en berçant nos pensées...
... qui nous rend la force de dépasser nos lassitudes...
... qui rompt, par hasard, monotonie et habitudes...


La douceur d'un sourire,
... qui se dessine, en plein visage, pour nous entrainer à sa poursuite...
... qui nous communique, toute la joie et l'allégresse de ceux qu'il habite...
... qui nous rembourse de tous nos doutes stériles...
... qui rend tout le reste... parfaitement inutile...


La douceur de la vie,
... qui soudain surgit à l'évidence...
... de ceux qui l'offrent...
... comme de ceux qui l'accueillent...


La douceur est bien plus forte que tous les conseils et les injonctions, quand il s'agit d'atteindre la vérité du coeur...
La douceur est une arme de paix, à utiliser sans modération quand la violence du conflit se signale à nos limites...
La douceur sauvera ceux qui n'auront pas peur de se montrer humbles à ses effets et reconnaissants à sa puissance...

La douceur est humaine, inventée pour nous permettre d'expérimenter l'importance de la simplicité et de la spontanéité des choses...
La douceur est lumière, pour éclairer nos conspirations de marionnettes qui visent à voiler nos émotions...
La douceur est force de vie, bâton de marche sur lequel appuyer nos pas chancelants quand on se sent perdu ....

Soyez doux avec le monde, avec les autres et avec vous... Le monde vous le rendra...

... / LW...

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14 septembre 2011

Paroles de bienveillance

" Les paroles de bienveillance peuvent être brèves... mais elles résonnent à l'infini... "
Mère Thérésa


Les paroles sont un peu une sorte de véhicule, qui transporteraient par leurs mots, les sentiments que l'on veut éveiller dans notre rapport à l'autre. Que ces mots soient pleins de haine et de colère, et l'on sent monter en nous peine et incommunicabilité ; qu'ils se fassent doux et réconfortants, et nos émotions plus positives, se parent soudain des ailes de l'allégresse... Les mots sont notre univers quotidien, et l'on y est sensible, quoi que l'on puisse en dire ou en dédire...

Les paroles de bienveillance sont porteuses d'infini, car elles sont issues de sentiments positifs, et renforcent ainsi notre force intérieure, quand celle-ci a du mal à résister aux assauts des tourments inévitables que la vie nous impose à certains moments...
Les paroles de bienveillance peuvent être, encouragement à continuer, manifestation d'un soutien, reconnaissance de nos qualités ou talents, ou même simplement expression d'une présence...

Nous ne devons pas être avare de dispenser nous-mêmes ces paroles-là, car en les exprimant nous témoignons à l'autre de toute son importance à nos yeux, ou aux yeux du monde... Cet acte facile à accomplir et accessible à tous, devrait faire partie d'une discipline de vie à examiner avec le plus grand soin... Nous sommes bien souvent trop tournés sur nous-mêmes pour savoir exprimer ce genre de choses, et pour prendre en compte les attentes et besoins de l'autre. Parmi les mots qui font le plus mal, on trouve en premier lieu... Tous ceux que l'on ne dit pas...

Que disent ces mots qui se taisent ?

Ils sont contenus dans tous ces points de suspension, qu'on suspend en plein vol, au milieu d'une phrase.... et invitent à en trouver un sens personnel... Ils expriment le flux continu de ce pensées que l'on n'arrive pas à structurer...
Ils taisent ce que l'on pense être inutile d'exprimer, ou trop difficile à faire passer.
Ils laissent dans un silence équivoque nos émotions et nos sentiments, que l'on ne veut pas, ou que l'on ne peut pas, sortir au grand jour...
Ils empêchent la construction d'un édifice relationnel solide...
Ils sont refus de livrer à l'autre les mots qui soulagent, aident, aiment... dans leur pudeur ou leur impossibilité, de s'offrir au miroir du dialogue...

Cessons d'économiser l'expression de nos sentiments, et offrons ces mots qui font du bien !

... / LW...

14 septembre 2011

Atteindre son but, mais... lequel ?

" Pour la plupart d'entre nous, le plus grand danger n'est pas d'avoir un but trop élevé et de ne pas l'atteindre, mais au contraire d'en avoir un trop peu ambitieux... et de l'atteindre. "
Michel Ange


On parle sans cesse d'atteindre ses buts, ses objectifs... sorte de défi qu'on se lance... Mais n'est-on pas souvent unpeu trop prudent, un peu trop "petit" dans nos désirs, de peur d'être taxés de mégalomanes ?... Le plus grand problème n'est même pas le manque d'audace pour atteindre nos buts, mai seulement le manque d'audace dans la définition de nos buts !...

Etre audacieux... la clé du bonheur ?... Certainement. Viser petit nous minimise dans une image de nous-mêmes dévalorisée, qui nous conforte dans une sorte de médiocrité relative par rapport à nos aspirations profondes... Viser haut et grand, nous oblige à mettre en oeuvre des moyens et des efforts incroyables, difficiles à ne pas remettre en cause, mais qui nous amènent immanquablement à être plus fiers de nous... La facilité n'a pas la même saveur que la difficulté. "A vaincre sans efforts, on triomphe sans gloire..."

Il est possible que ce soit une des racines de notre mal-être ce manque d'enthousiasme à croire aux belles et grandes choses. Nous manquons d'idéal et de rêves... comme si on devait se cantonner à un certain niveau de désir, et laisser à quelques-uns seulement le droit de croire en leur étoile...

Qu'est-ce qui nous freine à énoncer des buts ambitieux ? ...
La peur d'échouer en premier lieu, qui paralyse nos envies. Même si l'échec n'est jamais qu'une tentative qui n'a pas encore réussi, il faut faire avec le sentiment d'inaptitude qu'il crée immanquablement...
La peur de ne pas avoir le courage, l'audace et la persévérance nécessaires à tout chemin d'ascension, dont le prix est proportionnel à la hauteur de la montagne que l'on veut gravir...
La peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas disposer des ressources qu'il faut pour atteindre ces buts, de ne pas mériter des rêves si grands...

La peur est une des émotions fondatrices de tout être vivant. C'est le fait de la dépasser qui nous élève, qui nous fait grandir... Elle est une sorte de mesure de notre volonté de réalisation. Il n'existe aucun être sans peurs, mais de nombreuses façons de la concevoir et de la vivre, de la nier ou de l'accepter, de s'en faire un moteur ou un puissant anesthésiant...

Nous avons les rêves qui nous semblent correspondre à nos moyens de les réaliser, là réside le problème, car ce que nous pensons être, ce que nous pensons pouvoir atteindre et mériter, ne sont jamais que des projections de la pensée, consciente ou inconsciente que nous avons de nous-mêmes... Et nous sommes toujours mauvais juges de ce que nous sommes, parce que nous ne nous voyons pas tels que nous sommes, mais tels que nous pensons être...

" Visez toujours la Lune... Même si vous la manquez, vous atterirez parmi les étoiles. " Lee Brown

Exerçons nous ensembles... Rêvons de devenir un jour... De véritables êtres humains...
De savoir faire la différence entre jouir de la vie et survivre... De savoir prendre le temps d'aimer avant de juger... D'être intensément présent à chaque instant de notre vie... De ne pas perdre de temps à chercher des réponses qui ne nous sont pas accessibles, mais de prendre celui de nous poser les bonnes questions sur notre devenir et nos envies....

Et si on arrivait à changer notre cadre mental étriqué, ce serait déjà pas mal, non ? ...

... / LW...

14 septembre 2011

La santé avant tout...

" Ce n'est pas un signe de bonne santé, que d'être bien adapté à une société profondément malade. "
J. Krishnamurti(rien à voir avec une secte quelconque, style "Are Krishna!"....biographie de Krishnamurti).

On ressent parfois, ou souvent, (ça dépend des gens...) un décalage entre ce que l'on est, ce à quoi on aspire, et le monde dans lequel nous évoluons. La marginalité a de tous temps, été vue comme une sorte d'incapacité, incapacité à se fondre dans le moule, incapacité à intégrer les codes normatifs, incapacité à s'adapter aux règles imposées... La marginalité est souvent employée comme terme à valeur péjorative, parce que, à l'évidence, ce qui est bien et respectable pour le plus grand nombre, c'est la norme !

La norme... qui pourra en donner une autre définition que : valeurs communément admises par la majorité ? De ce fait, ces valeurs s'imposent... mais n'est-il pas possible de remettre en cause la validité de cette norme ? Ce n'est pas parce qu'un grand nombre de personnes partagent une opinion, qu'ils ont forcément raison... Souvenez-vous que pendant longtemps, on a crû que le Soleil tournait autour de la Terre...
Plus récemment, en Papouasie, on a vu des gens enterrer vivants des malades du sida... de peur d'être contaminés !

L'union fait certes la force, mais pas la raison... Toutefois, en vertu du nombre, il est difficile de lutter contre la tendance générale. En tout, il y a des codes, des rituels, des protocoles qui jalonnent nos vies.
Certains sont compréhensibles, quand ils sont en adéquation avec le respect mutuel que l'on se doit.
D'autres, héritées de traditions ancestrales, paraissent vraiment caduques et devraient être revus et actualisés.
D'autres enfin, nourris de l'imaginaire collectif, sont plus nuisibles, que véritablement constructifs. Ils nous enferment dans des dogmes et des façons de se conduire, tout juste bons à nous anéantir notre flamme intérieure qui fait la différence.

Parce que nous sommes tous différents... nous ne pouvons pas tous agir et être, de façon uniforme. Ou alors l'ombre de Big Brother s'abattra sur nous et notre incapacité à nous assumer dans notre originalité et notre vérité... Ce serait triste quand même... un monde où tout serait nivelé, déterminé et inamovible, non ?

Heureusement, on n'en est pas encore là... Mais le malaise actuel témoigne bien de cela. De plus en plus de gens se sentent mal dans leurs rôles, prisonniers de leurs envies et tout à la fois, sentinelles de garde de ces concepts matérialistes et décadents, qui nous mènent droit à la ruine...

Oui, le monde est malade. Malade de ses désirs de pouvoir et de richesses matérielles, malade d'individualisme forcené, malade de ses ambitions inavouables de domination et de ce sentiment de supériorité sur toute autre forme de vie... Comme les cellules cancéreuses qui détruisent peu à peu un corps, en se multipliant de façon exponentielle, nous contribuons aussi à alourdir la facture par notre adhésion à ces valeurs irrespectueuses.

Cessons d'être nos propres bourreaux en fermant les yeux sur les vérités qui nous dérangent, et devenons notre propre médicament...
Engageons-nous dans une thérapie salvatrice, en refusant de cautionner ou de perpétuer des pratiques et des comportements, dont nous savons bien, qu'ils ne peuvent rien amener de positif et d'épanouissant...
Oeuvrons à notre bien-être en répandant un peu plus de réflexion et de sincérité dans nos vies...

Plus que jamais, nous devons manifester ce qu'il reste d'humain en nous... non ?...

... / LW...

14 septembre 2011

Au commencement il y eût...

" Tout ce que les hommes ont fait de beau et de bien, ils l'ont construit avec leurs rêves... "
Bernard Moitessier

" Arrête de rêver !" ;  " Redescends sur terre !" ;  " Toujours dans la Lune, tu pourras jamais avancer !"  ;
" Principe de réalité, regarde les choses comme elles sont !"


Mais... Rêver, cela n'empêche pas d'être lucide... Cela n'est pas antagoniste ou antinomique... Avant de former une pensée consciente, cette pensée existe bien quelque part, perdue au milieu d'un magma de neurones, qui s'évertuent à relayer et à transmettre inlassablement l'influx nerveux de l'un à l'autre... Arrivée en bout de course, on la capture et l'examine... Parfois elle rejoint la réalité des choses, parfois elle en est plus éloignée... Doit-on la rejeter au loin pour cette raison-là ?...

Le rêve est sans doute, pour notre vie intérieure, ce qui nous est le plus nécessaire... Preuve en est que même biologiquement, nous sommes programmés pour rêver chaque nuit...
Le rêve éveillé relève certes d'une autre approche, plus "consciente" dirons-nous... L'imagination nous permet d'étendre le champ de nos possibilités afin d'envisager des solutions inédites, même si de prime abord, certaines peuvent apparaitre comme abracadabrantes, elles ont le mérite de créer un chemin nouveau vers la direction qu'on souhaite suivre....

Prenons le cas de Léonard de Vinci, formidable génie visionnaire... Toutes ses inventions, il les a déjà conçues en rêve, imaginées dans leur globalité, puis en tant que principe, puis en décomposant les détails qui les constituent et la faisabilité proprement dite...
Einstein était un enfant très rêveur, toujours absorbé dans l'observation de phénomènes divers, phénomènes naturels ou machines inventées par les hommes ; il avait cette fascination qui l'obligeait à réfléchir intensément sur les choses. Il vivait beaucoup dans sa tête tout en étant partie intégrante de la grande réalité du monde...

Alors rêvons....
Appliquons -nous à créer d'abord dans nos têtes ce que nous voudrions voir se réaliser
, pas forcément des projets pharaoniques, grandioses et démesurés,mais déjà, toutes les choses positives qui nous tiennent à coeur, tout ce que nous pourrions apporter de bon et de beau, dans notre vie quotidienne...
Rêvons à tout ce que nous souhaiterions voir se réaliser idéalement...
Rêvons à tout ce que l'on ignore encore, mais qui pourrait changer notre conception du monde...

Rêvons... mais ne fermons pas les yeux !... Le rêve est une dimension supplémentaire que l'on peut utiliser, et non un échappatoire pour fuir la vie et les réalités qui nous dérangent ...

Rêvons... consciemment... afin de nous souvenir de tout !... Le rêve nocturne est trop souvent fugace, construisons des rêves qui durent afin de les peaufiner jusqu'à les rendre matures et porteurs de concret....

Rêvons... et partageons nos rêves !... Le rêve a plus que jamais, une place à revendiquer et un rôle à jouer, dans notre réalité bien trop pragmatique pour pouvoir jamais nous épanouir....

Croyez-vous que l'on puisse diriger et orienter consciemment ses rêves nocturnes ? ...


... / LW...



14 septembre 2011

Convaincre ?...

" L'important n'est pas de convaincre, mais de donner à réflechir. "
Jérôme Touzalin

Convaincre, c'est arriver à ce que l'autre reconnaisse le bien fondé de notre point de vue, qu'il l'accepte en tant que tel, et qu'il y adhère... mais parfois, ce n'est tout simplement pas, le but que l'on recherche. Quand le dialogue se fait débat entre deux personnes, la communication est bilatérale et la parole devient instrument d'échange. Le débat peut, n'être que débat d'idées, qui n'oblige aucunement à ce que l'une ou l'autre partie ait "raison" ou tort", mais qui tient lieu de cadre pour élargir les points de vue respectifs...

Réfléchir en dehors de ses propres références me semble être un élément fondamental pour s'enrichir, même si quelquefois nous avons du mal à accepter certaines opinions ou idées... Etre forcé d'y réflechir nous donne l'opportunité d'envisager sous un jour nouveau bien des problématiques qu'on ne se poserait pas d'emblée.

Néanmoins, si l'on prend le cas particulier du débat politique, l'obligation de convaincre est bien réelle. Le pouvoir ne tient finalement qu'à quelques mots bien pesés, ou bien dilués, pour faire pencher en sa faveur un électorat qui ne peut se baser que là-dessus pour juger en son âme et conscience, de la valeur d'un candidat. Certains en usent et en abusent...
La communication est devenue l'outil principal dont il faut jouer... On nous vend de la politique, avec tout son package et son marketing autour, comme on nous vendrait un séjour aux Antilles, et l'on ressort d'un débat, avec l'illusion d'avoir reçu quelque chose... alors que l'on ne fait que donner... Donner de sa voix à celui dont la voie nous apparait être comme la meilleure, d'après ce que l'on en voit... et en entend...

Convaincre est effectivement clôture du débat... Il n'y a plus d'arguments à trouver, plus de bastions à défendre, on se retrouve vide, en quête d'un nouveau combat à mener...Finalement, on peut comparer cela avec le comportement de Don juan, qui pensait que tout le plaisir de séduire était dans la conquête... La conquête avérée, le plaisir se dissipe...

De temps en temps, nous avons besoin aussi de convaincre...
Parfois par péché d'orgueil ou narcissisme exacerbé, qui nous font croire que nos points de vue sont nécessairement des piliers incontournables vers une sûre sagesse...
Parfois par nécessité, quand nous détenons des éléments qui poussent par leur validité et leur irréfutabilité, à comprendre qu'il faut absolument s'y rallier ...
Parfois, juste par envie, parce qu'il nous serait doux de nous sentir moins seuls dans nos propres vues d'esprit...

Quoi qu'il puisse en être, que l'on ait ou pas, le désir de convaincre, il faut garder en tête que l'échange ne gagne son sens, que lorsqu'il est basé sur la réciprocité et la liberté d'être soi, dans ses actes comme dans ses pensées. On peut vouloir absolument convaincre, mais il faut rester attentif à ne pas se hisser dans une posture sectaire, qui viserait à blâmer l'autre si l'on ne réussit pas à l'atteindre et à le ranger à nos côtés...

J'espère que je vous aurais convaincu de la supériorité de la réflexion ... hein ? ...

... / LW...

 

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