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JDMQR... (Morceaux choisis)

17 septembre 2011

Projection réceptive...

" Nous ne voyons pas les choses telles qu'elles sont, mais tels que nous sommes. "
Anaïs Nin (....@@@...)


Si nous pouvions voir les choses telles qu'elles sont, alors... nous verrions tous les mêmes !...
Or, il n'est nul besoin de démontrer que nous avons chacun nos propres perceptions de la réalité... Deux hypothèses se présentent alors : soit la réalité est multidimensionnelle, soit nous formulons des interprétations de la réalité d'après ce que nous sommes...

Je ne relègue pas à l'inconscience que la réalité puisse être multidimensionnelle. Nous ne pouvons pas saisir toujours toutes les facettes de la réalité qui se présente... mais ceci est subordonné à l'état d'esprit que nous entretenons au moment où nous nous y confrontons...

Ainsi donc, ces deux hypothèses auraient tendance à être à l'image d'un serpent qui se mordrait la queue... et dont on aurait du mal à trouver quelle partie nous examinons...

Nous n'avons quelquefois pas envie, non plus, de voir les choses telles qu'elles sont, soit que cela nous arrange, soit au contraire que cela nous blesse... La façon dont nous concevons le monde qui nous entoure est sujette à variations et fluctuations, nous ne sommes pas constants dans notre "être", balottés que l'on est par les marées de nos émotions, qui nous bercent et nous malmènent au gré des courants... et dont les vagues et vaguelettes agitent nos sentiments...

Tels que nous sommes ?... Mais qui sommes-nous ?... Existe-t-il une définition exacte de ce que nous sommes ?... "Connais-toi toi-même !" disait Socrate... Nous pouvons peut-être prendre conscience de notre nature, et comprendre quelques-uns des mécanismes qui font partie de nos chaines de réactions, mais savons-nous prendre les rênes et guider vraiment cette machine à ressentir que nous possédons ?...

La réalité des choses existe-t-elle ou n'a-t-elle d'existence que par le biais des réprésentations que l'on peut s'en faire ?...
La réalité est-elle matérielle ou immatérielle ?... Peut-on se faire une idée réelle de l'immatérialité ?...
Les questions que nous pose la réalité sont-elles fondées sur une conscience plurielle ou seulement personnelle ?...
La réalité peut-elle s'accepter sans nous poser aucune question ?...
Qu'est-ce que la réalité ?...

Tout jugement porté est inévitablement subjectif... Il n'y a pas de jugement impartial, même en ce qui concerne la morale, le Bien et le Mal, tout peut toujours être discuté en fonction de la réalité qui s'y réfère...

Nous ne pouvons pas voir les choses telles qu'elles sont... Mais nous voyons quand même quelque chose, non ?...

 

... / LW...


 


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17 septembre 2011

Le début de la fin...

" Personne ne peut revenir en arrière et recommencer un nouveau début, cependant chacun peut commencer, aujourd'hui même, pour créer une nouvelle heureuse fin. "
Maria Robinson

On ne revient jamais en arrière... même si on recule, ce n'est jamais du même début qu'on repart... Les points de départ se succèdent, mais ne se ressemblent pas... On ne peut jamais recommencer le même nouveau début, parce qu'on apprend chaque fois, et que ces enseignements nous changent, changent nos visions, nos envies, nos buts ou nos motivations... et que même les débuts ne nous correspondraient plus... On avance, quoi que l'on puisse en penser, même quand on se sent reculer ou freiner... on avance quand même...
Vers quoi ? .. Vers où ?...
On avance vers soi, au plus près de soi... ou parfois on s'en éloigne, suivant si l'on vit en accord avec ce que l'on est... ou que l'on est pris dans d'autres luttes... de survie, de pouvoir ou de destruction...

Vouloir revenir en arrière, c'est refuser de croire... c'est abdiquer sa confiance, puisque l'idée que l'on pourrait, en effaçant quelques traces, mieux jouer sa route, se surexpose à celle qui nous laisse penser, qu'à tous moments, nous sommes confrontés à de nouvelles possibilités de faire dévier notre chemin, dans un sens qui nous va mieux...
Rien n'est jamais joué d'avance... Il ne faut pas être tenu en laisse par un vague sentiment de destinée, écrite par on ne sait quel scribouillard au service de dieux inventés de toutes pièces. Nous lançons nos dés nous-mêmes... sur le tapis de jeux... mais nous ne sommes pas les seuls joueurs, et chacun souhaite s'en tirer avec le meilleur score, c'est bien normal... non pour écraser les autres, mais pour être fier de sa réussite...

Ce qu'il faut viser, ce n'est pas forcément un bon début... mais bien la fin... et toutes les étapes intermédiaires entre les deux, même si elles se font suite et cheminent, sont un nouveau départ dans la mesure où elles apportent toujours de nouveaux éléments propices à modifier la donne initiale...
Chaque décision est un pari que l'on fait... et qui oriente notre vie... Il y a les joueurs prudents, les joueurs qui savent prendre des risques mesurés et les flambeurs... Nous sommes parfois tour à tour ces trois là... Cela dépend aussi de l'enjeu...

Et même commencer à créer une fin heureuse... cela ne veut rien dire... La seule chose que nous pouvons véritablement créer, ce sont des instants heureux...
Nous ne maitrisons pas plus l'avenir que le passé, la seule chose qu'il nous est possible de maitriser c'est notre état d'esprit au moment présent... La seule décision que l'on puisse prendre, c'est d'apprendre à s'ouvrir au bonheur de vivre... parce que quand on sera mort, ce sera trop tard pour y songer...

Le début... la fin... quelle importance ?... Mais entre les deux, y a plein de jours qui donnent le ton...


 

... / LW...

 


17 septembre 2011

Vous verrez...

" Il y a 33 ans qu'on me répète à propos de tout : "Vous verrez... vous verrez !...". Je n'ai rien vu !... "
Jean Cocteau


Les donneurs de leçons, les redresseurs de torts, les visionnaires d'apocalypse annoncée et les prédicateurs de malheurs se livrent combat aux arènes du pessimisme pour nous ombrager l'envie de vivre... Leurs peurs bien arrimées à leurs banières, ils s'affligent de notre inconscience si l'on ne veut pas suivre le même chemin qu'eux...
Mais pourquoi se rallierait-on à ce genre de visions pipées, qu'ils manipulent à tout va pour masquer leur lâcheté, leur envie ou leur terreur ?...

Oui, souvent c'est pile ou face... D'une situation on a toujours plusieurs possibilités que notre capacité de choisir orientera dans une direction ou une autre...
Oui, on a toujours le risque de se tromper... Mais chacun a le droit de faire ses erreurs et de prendre les risques qu'il veut...
Oui, il arrive que ce qui arrive ait pu être prévu... Et alors ? Rien ne vaut d'expérimenter par soi-même plutôt que de s'en remettre à du "prêt à penser" dont on ne sait pas s'il est à notre mesure...

"Ah tu verras... tu verras..." De toute évidence, on finit toujours par voir... et après tout, peu importe quoi... Ces oracles de menaces n'ont pour but que de saper la confiance, que l'on peut nourrir face au bien fondé de ses choix.
Que nous puissions garder la force, par-delà le temps et les épreuves, de ne pas laisser s'installer ces doutes douteux, mais rester là, bien droit sous les bourrasques, et attentif à la petite voix de notre conscience, qui elle, se met bien plus à notre service que tous ces cancanneurs tapageurs, qui se délectent de la misère du monde et de l'obscurantisme de leur motivation à agir de la sorte...

Il est toujours facile de mettre en garde contre le danger... et cela ne nécessite aucun courage, ni même aucune bienveillance ni compassion...
Le courage, c'est de savoir, dans une situation, se déterminer après avoir pesé le poids de toutes les hypothèses, d'opter pour la conduite que l'on veut tenir... et s'y tenir...
Accompagner, n'est pas émettre des jugements fallacieux qui ne reposent sur rien, ni brandir des avertissements sentencieux...

Nnon, accompagner, c'est respecter sans chercher à influencer les décisions prises, c'est accepter même sans comprendre, que chacun vit ses choix en fonction de ses capacités à les assumer...

Mais les mots ne sont pas là pour démontrer quoi que ce soit... la vie s'en charge... Vous verrez...

... / LW...

 

16 septembre 2011

Secret Défense...

" Les doutes, c'est ce que nous avons de plus intime. "
Albert Camus

Ce brave Albert nous assène là encore une belle vérité... Oui, les doutes, c'est bien ce que nous avons de plus intime, et
il est utopique de croire que l'on puisse tout partager.
Une des caractéristiques principales des doutes est de ne se baser sur aucun fondement réel... sinon ils deviendraient des certitudes, des connaissances ou des expériences.
Les doutes sont comme de puissants exterminateurs de joie, puisqu'ils retournent nos pensées en jachère pour y planter des questions, dont nous ne pouvons de toute manière, pas connaître la réponse...

Les doutes sont d'autant plus insidieux qu'ils sont sources d'inquiétudes et d'incertitudes.
Partager ses doutes, c'est engager un débat stérile dans la mesure où rien ne peut supplanter un doute mise à part une certitude. Et si nous doutons, c'est que nous manquons de certitude... Si nous partageons nos doutes, nous pouvons trouver en écho les certitudes d'autrui... mais elles ne nous appartiennent pas, il est difficile de les rendre utilisables pour soi-même sans preuve de leur véracité...

Douter, c'est aussi manquer de confiance. Cela peut être à différents niveaux, manque de confiance en soi, en les autres, en la vie, en une décision prise ou à prendre, etc... Le doute naît d'une sorte de sentiment d'insécurité, d'impuissance à savoir ce qui est bien pour nous ou qui ne l'est pas, de crainte... Le doute ne s'épanouit guère sur les terrains richement ensemencés et prospères, parce qu'à peine germe-t-il, que la puissance de la confiance et de l'optimisme le fauche, évitant ainsi d'être envahie de ses herbes folles, qui assombrissent la clarté de l'esprit...

Ainsi exprimer ses doutes, c'est faire part de toute cette vulnérabilité contre laquelle nous tentons sans cesse de lutter, car il est difficile de n'avoir que des certitudes en tout et sur tout. Cette expression peut entraîner l'autre à penser que la négativité de tels propos doit être nécessairement combattue, de façon à mobiliser son énergie à d'autres batailles, que ces guerres infécondes qui ravagent l'intérieur des combattants...
Toutefois,
les doutes aident parfois à grandir par les réponses que l'on cherche à trouver pour quitter leur emprise. De plus, ils pointent aussi parfois des éléments importants, et dont la non remise en cause pourrait avoir des effets encore plus désastreux...

Les doutes ne sont pas que négatifs tant qu'ils sont canalisables et qu'ils n'entament pas l'équilibre général de la personne. Ils permettent à tous ceux qui y sont soumis de tester différents points de vue, et de décider au final, du cap à enclencher...
Nos doutes nous sont personnels, puisque nés de nos peurs, issues elles-mêmes de nos expériences et de nos représentations. C'est en cela qu'ils sont ce que nous avons de plus intime.
Rares sont ceux qui livrent en l'état leurs craintes irrationnelles, qui sont principalement issues de nos histoires respectives, et dont nous n'avons pas toujours parfaitement conscience...

Les doutes jalonnent nos vies... Ils sont là, en filigrane de toutes nos décisions, que l'on s'y soumette ou qu'on les écarte rapidement... Ils sont là aussi pour réajuster nos certitudes avec le temps qui passe... Ils sont là encore quand la réalité nous contrarie ou nous contredit... Qu'on le veuille ou non, les doutes sont part entière de notre vie...
Ils nous protègent aussi de toute possibilité de nous croire infaillibles, et se font ainsi garde-fous respectables de nos égos...
Sans leur laisser prendre une place démesurée, il convient donc de leur laisser le droit d'exister...

Qui vit sans doutes... n'est pas si bien assuré qu'il le croit !...

... / LW...

16 septembre 2011

L'écoute des sens...

" La sensualité, c'est la mobilisation maximale des sens : on observe l'autre intensément et on écoute ses moindres bruits. "
Milan Kundera


La sensualité, n'est pas expression libre de ses sens, mais plutôt ouverture d'un canal de réception par le biais de ses cinq sens, pour se mettre à l'écoute de l'immédiateté des choses, loin des raisonnements intellectuels conduits par l'activité cérébrale...
La sensualité est "ressenti" à l'état brut de nos perceptions, et de ce que ces perceptions nous renvoient en écho...
sorte d'effet boomerang d'un lâcher prise de la réflexion...

Si
les facultés intellectuelles de raisonnement sont certes, sources de réflexions pouvant enrichir notre vision, notre compréhension et notre perception du monde, elles ne peuvent à elles seules faire de nous un être humain à part entière. Il nous faut aussi apprendre à vivre en laissant parfois son cerveau, bien rangé dans sa boîte crânienne, pour s'ouvrir à d'autres dimensionset nous permettre par là, de faire d'autres découvertes...

La sensualité, c'est un peu comme un débat d'idées... mais d'un autre ordre
. C'est un échange de sensations, c'est recevoir les vibrations du corps de l'autre et de laisser s'exprimer les siennes propres, sans chercher à rien rationnaliser... juste sentir, ressentir, éprouver... hors contrôle...
La sensualité, c'est oublier pour un moment, tous les repères que l'on croit fondés, pour nous laisser glisser dans un univers purement dévolu aux sens
: odeur, toucher, vue, ouïe, goût... et n'entretenir aucune pensée... juste éprouver l'instant...

Une relation sensuelle est toujours une relation charnelle, puisqu'elle nous implique dans nos chairs, mais l'inverse n'est pas vrai : une relation charnelle peut être dépourvue de toute sensualité...
La sensualité ce n'est pas susciter le désir ou le plaisir,
la sensualité c'est mettre à l'épreuve tous ses sens pour atteindre un autre rivage du plaisir, celui qui nous met au rang de capteur d'émotions...

On ne peut atteindre la sensualité qu'en lâchant prise, qu'en acceptant cette intimité avec soi-même provoquée par les stimulations sensorielles que l'on expérimente dans l'instant.
On se coupe alors des barrières inconscientes inculquées par notre raison, pour ressentir l'intensité et la richesse des pouvoirs de perceptions que l'on possède, au travers des terminaisons nerveuses de tout notre corps, et au-delà...

L'écoute sensuelle du corps de l'autre, c'est un peu comme un voyage touristique. Bien qu'ayant compulsé les guides et les prospectus, rien ne vaut d'entreprendre soi-même le voyage... Comme on adopte les coutumes des lieux que l'on visite, la sensualité nous met à l'écoute de l'autre, dans ce qu'il a de plus personnel et singulier...
On écoute battre un coeur, on ressent ses pulsations, on sent la chaleur, on voit le mouvement ordonné par les battements... On éprouve la vie qui l'anime...

L'expérience sensuelle est source de calme puisqu'elle nous déconnecte de toute pensée... Elle se situe hors du temps et du monde... en nous dessinant pour quelques instants des contours élargis à des vibrations qui nous sont extérieures, et sur lesquelles nous n'avons aucune emprise... qui ne sont qu'à recueillir...
La sensualité nous invite à découvrir que notre corps a un langage... et que son apprentissage ne demande aucun effort, excepté celui de le laisser libre d'écouter la vie qui le traverse... et qui traverse chaque être...
La sensualité... c'est savoir que notre corps est vivant... et que ses harmonies sont bien plus perceptibles qu'on ne le considère en général...

... Ecouter les harmonies de l'autre... N'est-ce pas là un beau programme de concert ?...

... / LW...

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16 septembre 2011

Le temps de l'amour...

" Quand l'amour n'est fait que pour passer le temps, le temps fait vite passer l'amour. "
Inconnu


Les plaisirs de la chair sont très différents, quand il s'agit juste d'assouvir une pulsion passagère, ou quand il s'agit d'une rencontre particulière d'un autre ordre, avec quelqu'un avec qui on partage un peu plus que du sexe... Cela n'a rien de comparable...
Le plaisir pour le plaisir n'a pas la même puissance que le plaisir donné et reçu dans le cadre d'un échange plus large...
Naturellement cela n'empêche pas la tentation...
Mais dans la tentation, c'est souvent l'idée du passage à l'acte qui séduit, plus que le passage à l'acte lui-même, qui peut se révéler décevant par rapport à ce qu'on est capables d'en projeter...

L'amour sans amour est pulsion mécanique, et obtient... du plaisir... mécanique... Celui-ci peut-il être assez satisfaisant, pour avoir envie de le substituer au plaisir supérieur qui se dégage quand, plus que deux corps qui s'appellent, on atteint une sorte d'union fusionnel ?...
Chacun y trouve ses réponses...
Découvrir un corps juste pour le plaisir qu'il peut nous apporter, physiquement, ça équivaut à de la masturbation à deux, c'est vide... C'est pour atteindre un plaisir personnel et égoïste, fugace et non valorisant...
Accéder au corps de l'autre dans un sentiment partagé, c'est autre chose... C'est donner et recevoir... parce qu'on reçoit dans la mesure de ce que l'on donne...

"L'amour pour faire passer le temps"... remarquez qu'il y a bien des occupations plus fastidieuses et désagréables... Mais c'est considérer alors l'amour, comme simple "activité", et comme en toute chose, il faut diversifier ses sources d'activité... Ainsi le temps a-t-il raison de ces "fusions" de loisirs, qui consomment finalement beaucoup d'énergie pour pas grand chose...
Le désir non plus n'est pas le même, quand il est désir d'assouvissement basique, ou bien quand il est désir d'union, de réunion même, de deux "moitiés" qui se sont choisies ... parce qu'au-delà de cet union-là, se construit une confiance, une sorte d'alliance qui ne se porte pas au bout des doigts, mais au bout du coeur...

La sexualité, dans certaines religions, véhicule une dimension sacrée et contribue à l'éveil spirituel, ce n'est pas le cas chez nous, où elle est même "salie" d'une certaine façon, par cette espèce de frénésie de consommation sexuelle, que l'on tendrait presque à nous faire prendre pour une norme établie et légitime...
Nous consommons du sexe, pour essayer de combler par ce plaisir sensuel, les frustrations diverses engendrées par notre société de consommation et par le manque de communication ambiant... comme si nous pouvions pallier à la qualité par la quantité...
Mais cette consommation se révèle elle-même frustrante, dans la mesure où sans implication de soi dans la relation, la satisfaction obtenue n'est guère plus importante que celle générée par une quelconque autre consommation...

L'amour ne peut survivre à l'épreuve du temps que s'il est porté par autre chose que l'amour charnel, et le libertinage n'a pas pour but de conduire à des relations suivies mais juste à expérimenter les possibilités que nous offrent nos corps de ressentir de multiples sensations...
L'expression même de "faire l'amour" est sujette à quiproquos... Est-ce que cela a quelque chose à voir avec le sentiment d'amour, que de s'occuper ainsi pour passer le temps, sans autre motif ou dessein qui s'y rattacherait ?...

Et puis... vous connaissez la chanson, non ?

"Plaisir d'amour... ne dure qu'un moment..." ... ...

... / LW...

16 septembre 2011

Souriez !...

" Un sourire est une clef secrète qui ouvre bien des coeurs. "
Baden-Powell
(... scout toujours !...)

Le sourire éclaire le visage et les yeux, et invite à l'échange et à l'allégresse.
Les vrais sourires qui viennent de l'intérieur constituent l'un de nos meilleurs attraits...
Mais ... Encore faut-il distinguer...

Les sourires de
convenance qui gardent leurs distances...,
les sourires de
courtoisie qui jouent au jeu du "socialement correct"...,
les sourires
figés comme un maquillage mal appliqué...,
les sourires de
complaisance qui ont du mal à masquer cette évidence...,
les sourires
polis qui remercient...,
les sourires
gênés qui ne savent pas comment se dessiner...,
les sourires
de façade qui tentent de se sauver dans la panade...,
les sourires
hypocrites qui faussent toute invite...,
les sourires
ironiques qui grincent entre deux répliques...,
les sourires
d'intérêt dont on fait parfois les frais...
et bien d'autres encore, qui naissent par la volonté et non par la spontanéité...
Tous ces sourires un peu forcés, un peu "travaillés", qui bien que cherchant à donner au visage une expression avenante, dégagent parfois de drôles d'impressions à double sens... qui loin de nous faire ressentir une approche de la plénitude, nous interpellent quant à leurs interprétations possibles et le but véritable vers lequel ils tendent...

Les sourires
qui fontbriller les yeux à la fois tendres et taquins...,
les sourires
qui naissentsans qu'on les attende, sorte d'expression pavlovienne de plénitude...
les sourires
qui contiennent leurplaisir parce qu'ils ne peuvent pas se dire...,
les sourires
qui parlent parfois bien mieux que tous les mots...,
les sourires
qui rient aux éclats à en faire trembler la vie...,
les sourires
qui murmurent du bout des yeux ...,
les sourires
complices qui relient les êtres par un pont invisible...,
les sourires
de bien-être immédiat, ces sourires de contentement indépendants de notre volonté..., ces sourires sans qu'on sache pourquoi...,
les sourires de la vie
qui jaillissent de l'instant ou de la mémoire de certains instants,
les sourires
qui font plaisir à voir et à recevoir, à donner comme à prendre...
Tous ces sourires... qui sont comme des fenêtres ouvertes sur nos états d'être, et qui témoignent de l'intensité et de la sincérité des émotions... sont les bijoux qui dévoilent les faces...

Le sourire est une sorte d'acte réflexe, irréfléchi...
Il est évident que l'on a plus envie d'aller vers une personne qui sourit en général, que vers une personne dont le visage est si fermé que l'on se demande s'il existe des clés de déverouillage pour atteindre sa sensibilité...
Car
le sourire est "sensibilité" et "accessibilité".

Le sourire témoigne de l'ouverture à l'autre, à la communication, de la volonté d'échanger, de partager, de dire...
Le sourire est "invitation" à la rencontre de personne à personne, à la réciprocité, en toute simplicité, au-delà de tout calcul...

Et puis
le sourire est physiquement beaucoup plus économique que de "tirer la tronche", puisqu'il sollicite la mise en oeuvre de beaucoup moins de muscles... C'est donc un acte de "physiologie équitable", qui profite beaucoup plus qu'il ne fait dépenser...
Sourire creuse des rides au visage beaucoup plus agréables à mesure que le temps passe, et peut donc être un bon complément aux anti rides... (qui n'empêchent pas les rides de se former mais sont seulement censés en atténuer la profondeur)... Autant être partie prenante pour s'en créer de plus belles...
Et puis... rien que le fait de sourire, on se sent déjà plus heureux, non ?...

... / LW...

16 septembre 2011

Prudence...

" La prudence et l'amour ne sont pas faits l'un pour l'autre : à mesure que l'amour croît, la prudence diminue."
François de la Rochefoucauld
(... clic à clic...)

Aimer sur la pointe du coeur... sans engager plus avant, que quelques bribes de sentiments, ne peut guère survivre à l'épreuve du temps....
Aimer en voulant garder des barrières invisibles, pour
se maintenir aux frontières du partage, ne donne qu'un amour tiède qui ne réchauffe que de l'extérieur...
Aimer prudemment, aimer en se protégeant de tout éclat, est-ce aimer vraiment ?

La prudence commande et ordonne souvent dans un premier temps, pour jauger l'état de vérité de sentiments à partager. Elle déploie sa vigilance pour protéger les coeurs de la souffrance, et veille à faire respecter les serments d'équité et de sincérité. Elle voile l'empathie et la compassion, pour ne pas s'exposer sans défense, elle retient les souffles de l'amour, pour ne pas risquer de manquer d'air, si la passion venait à étouffer...

La prudence n'est pas ennemie de l'amour, elle fait en éclaireur le chemin qui se découvre alentours... Elle évalue les distances, les parcours, les détours et les rencontres...
Elle apprivoise la confiance, s'inquiète de sa reconnaissance... et tout doucement, se libère de ses réticences...
La prudence permet à l'amour de grandir, à l'abri des doutes et des peurs premières que suscitent l'abandon de ses résistances et l'ouverture de son coeur...

L'amour grandissant balaie petit à petit ces poussières de crainte, pour faire briller d'autres éclats, pour laisser filtrer une lumière plus sereine sur des jours qui s'autorisent à regarder vers demain, main dans la main...
L'amour qui grandit veut alors courir seul par les chemins... à mesure qu'il se trace, il distance la prudence, et découvre que finalement... le danger n'est pas si grand...

La prudence empêche l'amour de remplir tout l'espace, puisqu'elle lui attribue un terrain de jeux défini par les limites qu'elle impose... Elle retient ses élans, freine ses envies, et crée des tensions par sa retenue... Elle complique la simplicité et la spontanéité des choses, en voulant raisonner et réfléchir en termes de coût et d'implication de soi... Elle fait bégayer, comme un disque rayé, et dénature la beauté de l'instant de crainte de sa fugacité...

Fort heureusement, l'amour emplit ses vides et ses failles... adversaire de taille pour la faire fléchir... et puis... céder...
L'amour ne peut pas rivaliser avec la prudence, dans ce combat de ressentis, il lui faut la dompter s'il veut un jour, se sentir tout épanoui...

La prudence, c'est ne pas vouloir dévoiler la force de ses sensations, de ses sentiments et de ses désirs...
La prudence c'est garder bien en vue, que l'on reste à l'abri de toute fusion passionnelle, bien campé dans son individualité, égoïstes et blindés, bien à l'abri de tout débordement sentimental...
Mais l'amour peut-il cohabiter avec de telles forces de négation émotionnelle ?

La prudence s'oublie quand la somme des plaisirs partagés supplante les bénéfices de la protection que la prudence canalise...
S'abandonner au plaisir, ressentir... et puis dire... et se laisser dire...

Après tout, les "je t'aime" de la vie... ne valent-ils pas que l'on prenne quelques risques ?...

... / LW...


16 septembre 2011

Positivons...

" Aucun pessimiste n'a jamais découvert le secret des étoiles, navigué jusqu'à des terres inconnues, ou ouvert un nouveau chemin pour l'esprit humain. "
Helen Keller   (... plus sur H.K....)


"
Le pessimiste est celui qui entre deux maux, choisit les deux.
" Oscar Wilde  (... Sacré Oscar !...)


La façon dont nous abordons les évènements qui jalonnent notre vie, conditionne celle-ci de manière indéniable
. C'est l'histoire du verre à moitié vide et du verre à moitié plein... Toutefois, acquérir la gymnastique mentale consistant à voir en toutes choses le meilleur, est une sorte d'auto-discipline qu'il faut travailler car elle n'est pas aussi naturelle et spontanée qu'on le désirerait... Mais le jeu en vaut la chandelle...

C'est toujours avec la force du rêve que nous construisons des réalités différentes
, avec la projection d'un avenir meilleur que nous faisons naître l'espoir, avec le désir de découvrir encore et encore que nous libérons notre potentiel créateur...
La créativité a besoin de s'appuyer sur l'utopie, dans la mesure où la création est un acte novateur et non répétiteur. L'utopie est une direction pas un but !... Parce que l'on en mesure la dimension irréaliste, on cherche par tous les moyens à se rapprocher de cet impossible, et ce faisant, porté par ce désir fou, on accouche de moyens inédits pour s'y frotter au plus près...

Le pessimisme est une maladie sournoise qui ronge celui qui l'héberge et qui tente de saper les élans d'ouverture de ceux qui le cotoient... Le pessimisme découle directement de la peur, peur de vivre, peur de souffrir, peur de risquer de se tromper... Sorte d'oracle négatif, il freine toute impulsion déviante qui tenterait de donner d'autres couleurs à nos lendemains, prédiction d'échec qui agit comme de l'autosuggestion négative, et qui donc ôte toute place à la confiance et la foi, nécessaires pour avancer malgré les vents contraires...

Le pessimisme est non seulement abandon, mais pire que cela, il est conditionnement négatif à l'appréciation d'un futur non encore avéré. Pourquoi dans le doute, choisir entre deux hypothèses la pire ? ...
"
Si un problème a une solution, il n'est pas besoin de s'inquiéter... Et s'il n'en a pas, s'inquiéter ne sert à rien..." dit grosso modo un proverbe zen... éliminant ainsi angoisse et pessimisme susceptibles de prendre les commandes de nos pensées...

Helen Keller, malgré toutes les difficultés que la vie a déposé sur sa route, a réussi à faire de sa vie, un bouquet de fleurs qu'elle s'est évertuée à distribuer autour d'elle. Combien d'entre nous peuvent prétendre faire preuve d'un tel courage, d'une telle volonté et d'une telle ténacité ?... Plutôt que de nous morfondre sur nos petits tracas somme toute, surmontables dans leur grande majorité, pourquoi ne pas adopter résolument un angle qui nous permette d'envisager tous les possibles, aussi improbables qu'ils puissent paraître à première vue ?
C'est d'envisager l'impossible qui ouvre la voie aux possibles que l'on n'avait pas imaginés...

Le secret d'une vie qui sourit tient dans notre capacité à positiver envers et contre tout
, et de chercher à tirer parti de toutes les expériences qu'il nous est donné de vivre, de ressentir et d'imaginer. Ce n'est pas avec un état d'esprit qui fuit la difficulté que nous pouvons surmonter celle-ci.
Certes, il y a des choses difficiles
, des moments où le doute et la peur sont prêts de nous engloutir dans un brouillard qui nous empêche de bien voir quelle autre route différente on pourrait emprunter... Certes, la fatigue parfois nous empêche d'entreprendre ce que nous imaginons être totalement impossible à réaliser... Certes, nous ne sommes que des humains...

"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt"...Quand vous rêvez d'autres possibles, ne tenez aucun compte de ceux qui vous les sape... et continuez de regarder la Lune...

 

... / LW...


16 septembre 2011

Ce qui s'en va...

" On ne regrette pas les personnes qu'on a aimées. Ce qu'on regrette, c'est la partie de nous-même qui s'en va avec elles... "
Lucia Etxebarria de Asteinza


Chaque histoire qui s'écrit adapte ses propres règles et sa propre grammaire pour conjuguer nos sentiments, à l'imparfait comme au futur, sur des horizons dont on fait tomber tous les murs, pour lui donner les meilleures chances de s'envoler, vers des doucereuses contrées...
Chaque histoire qui commence nous porte par l'envie qu'elle fait naître ou renaître, de se laisser voyager vers les domaines encore inexplorés du plus profond de nos êtres, et nous transporte, nous porte, bien au-delà de ce que l'on croit être capable de donner... et de recevoir...

Mais voilà le présent se joue aussi au conditionnel de l'autre, et les conjugaisons hasardeuses donnent parfois de drôles de fautes d'inattention ou d'écriture... et l'histoire se casse la gueule... parfois... comme ça... sans qu'on l'ait vu venir...
On ne regrette pas l'histoire...
Ce qu'on regrette c'est la magie qu'elle avait apporté dans notre vie, c'est ce qu'elle nous avait permis de mettre à jour, de nos facultés de se rêver autrement, de se laisser emporter sans lutter par la force des sentiments...

Chaque histoire est unique puisqu'elle met en scène deux personnes qui se rencontrent sur le terrain intime de la confiance mutuelle...
Chaque histoire nous rend acteurs d'une pièce singulière, qui ne se rejouera jamais deux fois la même... que ce soit avec d'autres acteurs, ou que l'on change simplement de donneur de réplique...
Chaque histoire nous apprend à donner, et à nous aimer nous-même dans cette capacité de s'ouvrir à l'autre pour que l'échange vrai ait lieu...
Perdre cette ouverture à soi-même rendue possible par l'intermédiaire de l'autre, est aussi le deuil qu'il faut faire quand on se retire d'une histoire...

Et quel deuil est le plus délicat à s'approprier ?...
La perte de l'être aimé, ou la perte de cette partie de soi-même que l'on avait laissé s'évader de nos défenses intimes ?...
Qu'est-ce qui nous blesse le plus ?...
La fin d'un partage, d'un échange ou bien... la perte de cette personne inconnue en nous, que la rencontre avait mise à jour ?...

Que regrette-t-on en définitive ?...

L'autre qui nous rendait la vie couleur... ou la faculté de peindre de nouveaux paysages pour rendre nos rêves plus beaux encore ?...
"Il n'y a pas d'amour heureux..." disait le poète... Qu'en avait-il donc éprouvé pour écrire ces mots-là ?...
L'amour est toujours heureux... tant qu'il dure...
C'est bien pour cela que l'on regrette sa flèche envoyée, quand celle-ci arrachée et la plaie refermée, l'on rentre à nouveau dans son armure... parés contre toute éventuelle tentative de réouverture...

Oui... Il est triste de quitter l'amoureux qui sommeillait en nous, et qui s'était réveillé à grands remous... parce qu'on sait bien que chaque histoire qui s'achève, enterre avec elle ses propres graines de floraison, et que l'on ne sème ainsi jamais deux fois les mêmes fleurs...
Chaque histoire nous rend différents... et nous abandonne... autre que ce que l'on était...

Et bien... que cela ne vous empêche pas de semer vos fleurs... après tout... le printemps arrive, non ?...

... / LW...

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