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JDMQR... (Morceaux choisis)
17 septembre 2011

La relativité de la difficulté...

" Tout est difficile avant d'être simple. "
Th. Fuller (... ¤¤¤...)

Et c'est très bien comme cela... Imaginez un instant l'inverse : que tout soit facile avant d'être compliqué... Quoique, à bien y réfléchir, ça se tient aussi...

En règle générale, on constate la réalité de la première phrase. En effet, schématiquement, quand on se heurte à un problème, il parait difficile tant qu'on ne s'y est pas sérieusement penché. A mesure que l'on avance dans son raisonnement et que l'on clarifie l'énoncé ou la situation, la lumière commence à poindre, jusqu'à entrevoir la ou les solutions possibles... et à posteriori, cela devient simple...
On peut néanmoins se heurter au cas contraire, se trouver devant une situation simple, qui croit en degré de complexité jusqu'à devenir très difficile. C'est le cas notamment quand on aborde des domaines de spécification. Plus on rentre dans le détail, et plus ça se complique...
Ainsi donc, les deux phrases ont une raison d'être...

Tout apprentissage nouveau nous met face à la difficulté à un moment ou à un autre, le temps de se créer une aisance avec les compétences qu'il met en jeu, le temps d'acquérir les fondamentaux qui vont permettre de le gérer, de mesurer les moyens qu'il faudra mobiliser, etc... Puis le chemin se faisant, la progression arrivant, quand on se retourne en arrière, on est fiers d'avoir dépassé la difficulté. Plus on progresse, plus on sait que l'on peut progresser, la difficulté de départ est comme un test de motivation : ne pas la fuir est gage de réussite future...

Les problèmes de la vie courante nous laissent parfois perplexes quant à notre capacité à les résoudre, pourtant nous parvenons toujours à trouver des solutions... Ces obstacles que nous sommes contraints d'affronter ne sont pas un mal en soi, ils ont toujours un sens, ils nous font évoluer dans des directions que l'on n'aurait pas prises spontanément. C'est la difficulté qui sert de moteur à la combativité et à la créativité...

Les difficultés relationnelles sont facteur d'évolution aussi. S'il y a difficulté de communication, il faut changer le mode de communication inadapté qui est à la source pour y remédier. Tout dépend évidemment de l'importance à nos yeux de la relation en question. Si l'enjeu est suffisamment grand et qu'on y tienne assez, les efforts en ce sens, permettent de transformer les échanges inadéquats en cherchant par le dialogue, les raisons des difficultés que l'on rencontre... L'issue n'est pas fatalement positive... ni négative... La voie médiane peut être bonne médiation entre la haine et la fusion...
Quand on arrive à changer de mode relationnel, pour en trouver un qui convienne mieux, on se rend compte que ce n'était pas si difficile...

Tout problème une fois résolu, relativise la difficulté... La difficulté, on la projette toujours sur l'inconnu. Que l'inconnu change son statut et que l'on ne s'y sente plus perdu, et la difficulté disparait...
Toute perspective d'élargissement fait peur, inquiète... parce qu'on ne peut pas en mesurer l'ampleur. C'est cette peur qui crée la difficulté, les représentations que l'on se fait des choses, des évènements, des lieux ou des personnes... La réalité n'y a que peu de prise...
La difficulté nous renvoie à l'incertitude de nos capacités. Ce sont nos doutes qui accroissent la difficulté. Je ne nie pas que la difficulté existe, mais nous avons tendance à la surestimer. Moins nous sommes en confiance, plus grande apparait la difficulté...

Mais c'est un grand message d'espoir que de savoir que la difficulté n'est que temporaire...
Il suffit de s'y atteler... et pffuit... elle s'évaporera...
Alors...A vos marques !... Prêts !... Trimez !...
...

... / LW...
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