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JDMQR... (Morceaux choisis)
15 septembre 2011

La face cachée de la Lune...

" Chacun de nous est une lune avec une face cachée, que personne ne voit. "
Mark Twain


Chacun de nous a son dehors et son dedans... et sa face cachée... Non pas qu'on la cache pour la dérober volontairement aux regards extérieurs !... Non, mais un peu comme pour la Lune, c'est une face qui n'apparait jamais spontanément à la vue générale, qu'il faut vouloir découvrir, explorer... pour s'en faire quelques clichés...

La face cachée de la Lune a fait rêver tant de gens... jusqu'à ce qu'on en rapporte des clichés pris par une sonde soviétique : une face ravagée par des projectiles intersidéraux... totalement différente de celle que l'on peut voir depuis la Terre...
Je ne sais pas comment les savants et les écrivains, imaginaient cette face cachée de la Lune, mais je serai surprise qu'un seul, ait pu imaginer une platitude si désolante...

Il est difficile de définir à quoi cette face cachée des personnes correspond...
Si l'on veut étendre l'analogie avec la face cachée de la Lune, alors on peut dire que cet aspect c'est notre part d'ombre....
Toutefois, je ne pense pas que cette face cachée soit reliée à notre ombre ou à notre lumière.

La face cachée d'un être humain, c'est ce qui fait son unicité... c'est sa vérité intérieure... et celle-ci garde toujours une part de secret et de mystère aux yeux des autres.
Autant qu'on puisse partager avec d'autres, il reste des sensations, des émotions, des mécanismes comportementaux, etc... qui nous restent propres.
Cette face cachée peut aussi être cultivée à la façon d'un jardin privé, et gardée à l'abri des regards, par goût...

La face cachée, c'est aussi plus simplement la part humaine des gens au-delà de l'apparence première... C'est l'humain qui est enfermé dans l'être... et qui parfois, y est bien à l'étroit...
La face cachée est une sphère privée de la personne... l'accès n'y est pas toujours aisé ni facilité... Mais c'est bien connu, ce sont souvent les chemins les plus difficiles qui mènent aux plus beaux trésors...


La face cachée de la Lune avait-elle plus de valeur pendant qu'on l'imaginait sans rien en savoir, ou lorsque les clichés de la face cachée ont été rendus publics ?
Les polémiques et les différentes théories, nourrissaient le débat sur cette face cachée et alimentaient l'imaginaire de tous...
Notre astre satellite nous faisait rêver, et nous berçait à ses halos de mystère...
Qui en parle désormais ?...

Est-il utile, nécessaire ou vital de vouloir tout savoir, tout connaître ?
Ne peut-on pas accepter une part d'inconnu, d'imprévisible, de mystérieux ? ...

 

... / LW...

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15 septembre 2011

La vérité qu'on pense...

" Ce qui probablement, fausse tout dans la vie, c'est qu'on est convaincus qu'on dit la vérité parce qu'on dit ce qu'on pense. "
Sacha Guitry ( plus... )

On dit rarement une vérité, on cherche toujours LA vérité, la seule, l'unique,la vraie... sans se poser la question, de savoir s'il existe réellement LA vérité. Le domaine des illusions d'optique illustre parfaitement ce propos, on trouve des cas de figure où l'on peut énoncer à la fois, une vérité et son contraire, suivant le point d'obseravtion choisi, et avoir raison dans les deux cas...
Malheureusement, les illusions d'optique ne sont pas les seules illusions auxquelles nous sommes exposés... et nous croyons détenir la vérité, alors même que nous nous sommes seulement fait une représentation de jugement d'une situation ou d'un état...

Beaucoup de problèmes de communication viennent de là aussi... Il faut bien reconnaître que lorsque nous sommes persuadés d'avoir raison, et que nous exprimons notre point de vue, nous sommes convaincus de dire la vérité... et nous avons même, parfois, du mal à entendre l'autre s'il n'affiche pas la même adhésion à notre croyance...

De même, les paroles comme l'écrit du reste, outils de communication et d'échange, sont volatiles : ces moyens ne prennent toute leur valeur qu'au moment où ils sont employés, ils ne sont pas inévitablement liés à un ancrage durable dans le temps, et peuvent ainsi détenir et contenir des vérités "temporaires"...
Mais ces vérités "temporaires", ne sont pas moins vraies, ne sont pas moins une part de LA vérité. Elles sont vérité au moment de leur naissance, elles sont vérité de l'instant... elles sont expression d'une pensée ... dont on est ou dont on a été, convaincus...

Quand on dit ce qu'on pense....
Mais qu'y dit-on vraiment de soi, dans ce que l'on pense ? dans ce que l'on dit ? ...


... / LW...

15 septembre 2011

Circonstances de la vie...

" Toutes les rencontres participent à construire autrement nos vies et nous font évoluer. "
Catherine Barry



Sans doute faudrait-il préciser le sens que l'on veut donner au mot "rencontre"...
Les rencontres de la vie se réfèrent le plus couramment à ces rencontres qui marquent une rupture entre un "avant" et un "après", un changement d'angle de vue, ou bien de situation...
Mais derrière ces rencontres, "de la vie", ... il y a toujours la rencontre de deux personnes : c'est le fait de toucher à l'intérieur d'une personne, de développer un lien de personne à personne, de partager d'une façon qui nous semble unique et d'échanger avec l'autre...
C'est la relation qui fait la rencontre, et non la rencontre qui fait la relation...

Ces rencontres de "personnes" participent inévitablement à construire nos vies autrement ...


... / LW...

14 septembre 2011

Des réponses... sans questions...

" On ne se demande rien de peur d'entendre ses propres réponses. "
Henri Calet


Les questions sans réponses... on en connait tous. Elles alimentent bien des débats houleux, dont on sait d'avance qu'il n'en ressortira rien, mais auxquels on se prête tout de même... parfois, sorte d'exercice de style pour apporter, chacun à sa façon, une nouvelle pierre à un édifice, qui ne connaitra jamais d'achèvement, et dans lequel aucune poule ne viendra jamais pondre son oeuf... à moins d'y déposer d'abord un oeuf... qui pourra éclore, et se transformer éventuellement... en poule pondeuse... ou bien en coq...

Les réponses sans questions relèvent presque de la même complexité, quand elles s'arrogent d'elles-mêmes des droits de remise en question, qu'on n'a pas forcément revendiqué de façon explicite. Ces réponses qui nous heurtent le cours casanier de la vie, qui nous attrapent sans prévenir, entre deux tournants, et transforment nos hésitations en carrefours aux choix douloureux...


Ces réponses qui s'imposent alors même, que l'on maintient ses deux mains bien appuyées sur les oreilles, pour y rester sourds... Eviter les questions qui posent problème à nos confortables habitudes, et se retrouver quand même, confrontés à des réponses qui déstabilisent nos certitudes, c'est tout de même un comble !...

Il y a bien des questions que l'on évite de se poser... parce que les réponses, on n'a pas envie de les connaître. Regarder en face ce que nos regards de biais tentent de contourner n'est pas démarche facile à adopter. Nous luttons contre ces questions pour ne pas toiser de plein fouet nos irresponsabilités... et nos responsabilités...


On ne se demande rien... et on s'illusionne d'une vision bienveillante sur un monde qui crie pourtant, de manière flagrante, ce besoin d'ouvrir ses yeux, ses oreilles et son coeur à l'avenir, si l'on veut conserver en soi, une flamme de vie sincère et chatoyante...

Peur d'entendre ses propres réponses... parce qu'on a déjà en soi, tant de réponses apportées par d'autres, auxquelles on feint de croire... qu'on veut pouvoir s'approprier plutôt que de chercher soi-même des réponses qui nous correspondraient mieux, des réponses pleines de notre vérité propre...


Ne pensez-vous pas, qu'on ne devrait vendre les boules Quiès que sur ordonnance ?...

... / LW...

 

14 septembre 2011

En bonne compagnie...

" Accompagner quelqu'un, c'est se placer, ni devant, ni derrière, ni à sa place. C'est être à côté. "
Joseph Templier

Qu'il est donc difficile parfois d'apprécier la différence de l'autre, et de trouver la bonne distance entre deux individualités. Qu'il est donc difficile de comprendre que nos différences sont nos richesses, et qu'il ne faut pas sans arrêt vouloir niveler tout le monde. Lorsqu'on veut apporter aide et soutien à quelqu'un, l'important est de bien accepter cette différence inévitable d'individualité, et de la prendre comme fondement même de la relation, afin de ne pas oublier que l'on ne peut aider l'autre, qu'en acceptant d'abord, ce qu'il est, et la situation qui est la sienne, au moment où nous souhaitons faire un bout du chemin avec.

Accompagner quelqu'un, c'est être là pour qu'il s'appuie, pas pour brandir des panneaux de remise en norme, qui lui font ressentir une inadéquation par rapport à des attentes, qui ne sont pas les siennes... mais les nôtres.
Accompagner quelqu'un, ce n'est pas lui montrer le chemin qu'il faut suivre, c'est-à-dire celui que l'on suivrait nous, si l'on était à sa place... mais aligner notre pas sur le sien, et découvrir avec nos propres yeux, le chemin qui lui plait le plus à suivre, celui qui lui convient le mieux, celui qui le rend heureux. Et si ce chemin nous ravit nous aussi, que l'instant demeure gravé comme un jour de grande chance de vivre un moment de partage si intense.

Nous avons tous, très souvent du mal à trouver cette bonne distance, qui nous permet d'être là dans le respect de l'autre, ni devant pour éclairer et déblayer un chemin qu'il aurait peut-être aimé faire seul... ni derrière à la traîne, comme un boulet qui ralentit, ou comme un toutou suiveur qui ne fait part d'aucune réflexion personnelle ni suggestion... ni à sa place, comme un substitut d'implant crânien qui voudrait canaliser ses envies, ses besoins et ses pensées.

Non, il faut trouver cette bonne distance dans la relation, qui permet d'être soi complètement, tout en apportant à l'autre un miroir de compassion et de non-jugement. Pouvoir à la fois servir de guide, sans aliéner à une thèse ou à une émotion, en écoutant le désir de l'autre, en le comprenant, mais surtout en en tenant compte... Etre compagnon de route, sans chercher à être meneur d'itinéraire, ni à fermer les yeux sur les éléments du paysage qui nous déstabilisent ou nous rebutent... Etre là comme une sorte de double, qui révélerait à l'autre ses impressions, ses ressentis face aux situations rencontrées, sans jamais se montrer vindicatif, ni courroucé, ni indifférent.

Accompagner quelqu'un est une des plus gratifiantes actions qu'il nous soit donnée d'accomplir, de par cette non implication de notre jugement, tout en accordant la partie la plus généreuse de nous-mêmes : notre faculté d'être à l'écoute de l'autre sans en tirer aucune vanité personnelle. Etre là juste par cette envie de voir l'autre trouver ses propres marques, graver ses propres empreintes... Etre là pour partager la force supplémentaire que l'on a engrangée avant, et dont le surplus sera, de toute façon, perdu, si on ne le partage pas. La force ne diminue pas lorsqu'on la partage, au contraire, elle tend à se multiplier dans l'échange.

Une bougie ne perd rien de sa lumière en la communiquant à une autre, dit un sutra bouddhique.
Que celui qui a su garder sa bougie allumée, sache aider les autres à rallumer la leur...
Cela semble si naturel... de la part d'une bougie...

Et vous, votre lumière... que souhaitez-vous en faire ?...

 

... / LW...


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14 septembre 2011

Apprendre à recevoir...

" Je ne peux pas recevoir car ce serait trop devoir. "
Jacques Salomé


Qu'on le veuille ou non, nous savons que toute chose a un prix. Par exemple, le prix d'un travail bien fait, c'est le temps qu'on y aura consacré ; le prix d'une relation réussie, c'est l'investissement personnel en sincérité et en écoute qu'on y aura donné ; le prix d'un bon repas, c'est le temps passé dans sa cuisine à le mitonner ; le prix d'un gros contrat, en dehors del'aspect financier, c'est l'argumenttaion de qualité qu'on aura travaillé et la valeur même du produit, etc... Toute chose a la valeur de l'investissement qu'on y consacre, et demande en retour une reconnaissance de cette valeur par un moyen de troc quelconque.

Ainsi, si l'on ramène cette phrase au champ humain et plus précisément relationnel, on peut s'apercevoir que nous avons tendance à fonctionner sur le même système, qui est rarement celui du don gratuit, mais celui de l'échange. Cet état de fait nous entrave sans que nous nous en rendions toujours compte. Même si nous pensons donner gratuitement, et que nous sommes sincères dans cette aspiration, nous ne pouvons pas cependant écarter tout à fait l'idée, du droit que cela est susceptible de nous donner. Ce "droit" inconsciemment fantasmé peut être de nature diverse : on peut en attendre une sympathie, une reconnaissance, ou bien des effets plus pernicieux peuvent aussi voir le jour, à savoir attendre un "retour d'ascenseur" comme on le formule parfois.... De ce fait, dans le "recevoir", on projette sur l'autre ces attentes supposées du don, dont il serait susceptible de nous demander remboursement ou dédommagement.

Cette composante de la relation, que l'on ne peut pas nier totalement, nous incite aussi, dans nos comportements à refuser de recevoir pour ne pas se sentir redevable de quelque chose. On peut refuser un service de peur d'avoir à rendre la pareille, on peut refuser d'entrer dans une relation amicale avec quelqu'un par peur de l'engagement que l'autre pourrait y voir, et dont il pourrait exiger une plus grande proximité. On peut refuser d'être aimé par peur de l'implication et du sentiment que l'autre pourrait demander en retour. Et nous croyons que ces refus de recevoir nous maintiennent dans une sphère de liberté élargie.

Or, il faut admettre que le "devoir" que l'on peut ressentir exister, peut aussi n'être qu'une projection de notre esprit, et que ce sentiment de devoir que l'on peut éprouver, peut être complètement infondé. La différence entre les marchandises ou le savoir faire et les relations humaines, c'est que la qualité et le bénéfice de ces dernières, ne sont pas quantifiables, ne sont pas à proprement parler comptabilisables, monnayables. Le "devoir" qu'elles exigent si elles en exigent un, pointe leur intention tronquée dès le départ. On ne peut, et on ne doit, humainement parlant, donner que gratuitement, sinon il ne s'agit pas de don. Ce que l'on peut humainement donner, nous engage consciemment dans un processus altruiste, qui doit nécessairement émaner de la conscience de l'autre, que l'on reconnaît en demande ou en carence.

L'hypocrisie, le mensonge, l'insincérité, le manque d'authenticité, le "calcul" relationnel entretiennent cette "peur du recevoir". On a peur de recevoir, parce qu'on a peur de ce que l'on pourrait exiger de nous en contrepartie. On ne veut pas recevoir le sentiment de l'autre, parce qu'on a peur d'y perdre quelque chose en échange. L'ambiguïté de l'image sociale et de l'image privée contribue aussi à accentuer le phénomène. La peur de recevoir, au-delà de la peur de devoir, est aussi la peur d'être déçu, trahi. Recevoir n'est pas non plus un acte anodin, mais un acte impliquant important. La peur du recevoir, ce peut être aussi la peur de ne pas être à la hauteur du don, la peur d'être débiteur sans pouvoir rendre, la peur d'accepter un "marché" sous-jacent que l'on ne pourrait pas honorer...

Bzzzzz...Crrrrrr........Allô... Papa, Tango, Charlie... Me recevez -vous ?...

 

... / LW


14 septembre 2011

Sur la route...

" Chaque fois que quelqu'un croise notre route, il porte un message pour nous. Les rencontres de pur hasard n'existent pas. C'est notre manière de répondre à ces rencontres qui détermine si nous recevrons ou non le message. Si, lorsque nous parlons avec celui qui croise notre chemin, nous ne voyons pas le message qui se rapporte à nos questions, cela ne signifie pas qu'il n'y avait pas de message. Seulement que nous ne l'avons pas découvert. "

extrait de "La prophétie des Andes" de James Redfield

 

On rencontre toutes sortes de personnes au cours de notre vie. Avec certaines nous entretenons des liens d'amitié, d'amour, de courtoisie... de haine, de rivalité... Les personnes qui nous enrichissent positivement nous font la vie plus douce, et pour les autres, nous nous demandons souvent à quoi elles peuvent bien nous servir... Pourtant toutes ont leur utilité en nous permettant de nous poser des questions que l'on n'aurait pas eu le loisir de se poser si elles n'avaient pas croisé notre route.

Si l'on aborde la vie, et les personnes que nous rencontrons sans voile et sans masque, mais avec sincérité et authenticité, on peut découvrir l'humanité qui nous relie tous... même chez les personnes qui nous hérissent, il y a un être humain... C'est aussi le rôle de chacun d'arriver à comprendre qu'au-delà du jeu social, nous ressentons tous les mêmes difficultés à vivre, la même solitude intérieure quand on se sent inapte à réagir ou à répondre comme notre coeur nous le conseille, parce que... nous ne sommes pas des êtres parfaits, seulement des êtres humains.... et notre égo, notre mental essaie souvent de dominer nos sentiments véritables.

Chaque personne que nous rencontrons nous met en relation avec certaines facettes de notre personnalité, et fait résonner différemment notre diapason d'émotions. Ce qui nous fait réagir négativement à l'égard de quelqu'un, c'est parfois tout simplement l'impossibilité de communiquer, l'impossibilité de dépasser nos égocentrismes respectifs, l'impossibilité d'éprouver de l'empathie ou la difficulté de faire comprendre à l'autre que l'on est aussi vivant que lui même si l'on est différent.

On met quelquefois trop longtemps à décrypter le sens d'une relation présente ou passée. Cela peut être dûe à une volonté de ne pas comprendre le message aussi... La vie est une sorte de jeu d'interrelations qui fait que nous cherchons parfois un sens là où notre rôle consiste seulement à être porteur d'un message à l'autre... Nous ne sommes pas là seulement pour recevoir... mais aussi pour donner... C'est l'aspect le plus difficile à comprendre pour tous ceux qui manquent de confiance en eux : comprendre que la vie leur fait confiance pour en aider d'autres...

Alors... Vous... qui croisez ma route ici... qu'en pensez-vous ?...

 

... / LW...

 

14 septembre 2011

Les rendez-vous de la vie...

" Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous. "

Paul Eluard (poèmes...)


Une phrase "par hasard" qui tombe à point... Le hasard a toujours soulevé de vifs débats. Il y aura toujours la théorie un peu fataliste de ceux qui voient la vie comme un enchaînements d'évènements déjà écrits et qui se réalisent inéluctablement, dans laquelle le hasard n'a évidemment pas la même place que pour ceux qui n'y croient pas. Pour ma part je ne crois pas à la fatalité des choses, restant persuadée que c'est à notre libre arbitre de faire pencher la balance de nos choix de vie. Comme pour l'existence de Dieu, nous n'aurons probablement jamais de réponse définitive à apporter, mais chacun a le droit de se faire sa propre opinion.

Néanmoins, je trouve cette phrase intéressante... On ne peut que reconnaître l'influence de certains évènements ou rencontres qui bousculent le cours de nos vies, et qui font de nous ce que l'on est. Il y a les hasards "coup de pouce" qui nous donnent l'opportunité de solutionner un problème qui nous minait à force de tourner en rond dans notre cerveau, ou qui nous forcent à entrevoir d'autres solutions jamais envisagées jusqu'alors . Ces "hasards heureux" qui changent la vie à la manière d'une bonné fée qui nous pointerait de sa baguette magique, on les connaît aussi sous un autre nom : la chance...

Il y a les hasards moins favorables qui nous défont les projets clairs à la base, comme si quelqu'un jetait une pierre dans l'eau calme de nos profondeurs, et qui nous troublent bien plus que ce que l'on aurait pu imaginer. Toutefois, de même que les hasards heureux, ils nous poussent souvent à changer le cap initialement prévu. Sur l'instant on ne peut jamais prédire si c'est un bien ou un mal. Il faut généralement attendre un peu le recul du temps pour comprendre que ce que l'on prenait pour un déboire nous a propulsé vers un mieux que l'on ne pouvait pas comprendre dans l'immédiateté des choses...

Il y a les hasards qui semblent nous remettre à la case départ après avoir effectué une sorte de boucle, comme si on avait tourné en rond, entre deux évènements similaires qui semblent se répondre dans le temps. Néanmoins, le temps écoulé entre les deux cases départ nous ayant forcément changé, on se rend compte que nous n'y apportons plus les mêmes réactions, et que quelquepart, ces changements de nous que l'on peut alors constater, nous sont bénéfiques pour comprendre ce que l'on n'avait peut-être pas tout à fait saisi la première fois...

Et puis il y a les hasards qui nous semblent être comme des rendez-vous... quand ils concernent des personnes qui croisent ou recroisent notre route sans qu'on ait provoqué ces rencontres. Le cas est différent s'il s'agit d'un premier croisement ou de retrouvailles... Quoi qu'il en soit, ces échanges imprévus ont toujours des conséquences étonnantes dans nos vies, puisqu'elles nous évitent de vivre selon un scénario que l'on se serait écrit, par ces nouveaux personnages qui doivent trouver leur place et leur rôles parmi les protagonistes déjà présents...

Le hasard est souvent un puissant catalyseur de mises au point, en même temps qu'un des principaux attraits de la vie, parce que sans le hasard, la vie serait bien fade, non ? Il est le sel de l'imprévu, et le poivre qui nous fait étenuer sur notre routine, en balayant parfois nos prévisions bien au-delà de ce que nous savons imaginer.

Si demain, on arrivait à percer son mystère, la hasard aurait-il la même saveur ?...

.../ LW...

14 septembre 2011

Nous attendons toujours quelque chose ou quelqu'un...

"Même lorsque l'on croit que l'on n'attend plus rien, nous attendons toujours quelque chose ou quelqu'un..."

Charles Aznavour ( juke box...)



Bien sûr que nous attendons toujours quelqu'un ou quelque chose... Si l'on n'attendait rien, on mourrait... Certains attendent des choses impossibles, et se torturent ainsi la vie à rêver de chimères, au lieu d'oeuvrer à un bien être accessible, dont ils seraient partie prenante.
D'autres croient que tout ce qu'ils attendent ne peut leur être apporté que par quelqu'un, alors ils attendent ce sauveur, qui peut prendre la forme du prince charmant, de Dieu ou d'un parfait point d'interrogation.
D'autres encore croient qu'ils n'attendent rien, ils vivent leurs vies sans trop se poser de questions, comme un passage obligé, sorte d'étape qu'ils subissent ou supportent, inconscients qu'ils sont que leur sort pourrait être grandement amélioré, s'ils laissaient la sève qui coule en eux, monter dans leurs esprits, et fleurir leurs espoirs...

Il est parfois difficile d'admettre que l'on attend quelque chose ou quelqu'un. L'orgueil tient à sa place, et rejette l'idée de souffrance ou d'insatisfaction. Mieux vaut ne rien attendre, cela semble anesthésier la souffrance, mais l'anesthésie ne soigne ni ne guérit. Elle endort le corps et l'esprit pour les rendre insensibles, mais n'apporte aucun réconfort.
Mieux encore, c'est toujours au réveil de l'anesthésie qu'on a le plus mal...

L'anesthésie se fait parfois en douce, sans qu'on s'en rende compte, et du coup lorsque ce quelque chose ou ce quelqu'un se manifeste, notre état de somnolence manifeste, a peine à distinguer ce qui se passe...

Mais, au fond de nous, on a tous cette attente. C'est elle qui nous fait vivre et nous motive pour avancer. On y croit tous à la lumière du bout du tunnel.
On y croit tous à l'amour même s'il n'est pas éternel. On croit tous à la vie, même si certains s'en gardent. On croit tous en l'avenir, car jusqu'à présent, le soleil s'est toujours levé au bout de la nuit...

Et si ça se trouve, c'est moi que vous attendiez, non ?...


... / LW...
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