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JDMQR... (Morceaux choisis)

16 septembre 2011

Procrastination...

" Il arrive souvent de ne rien obtenir simplement parce qu'on ne tente rien. "
Jacques Deval
(... définition...)

S' enfermer dans l'immobilisme et l'attentisme, n'est-ce pas là la meilleure façon de se morfondre que les choses ne suivent pas le cours sur lequel on aimerait se laisser voguer ?...
Qu'il est donc doux de ne rien faire et de
se laisser croire qu'il n'y a rien à tenter, que l'imagination est mauvaise maîtresse, que la raison nous souffle son vent de pessimisme en plein visage, et que l'on ne peut pas lutter contre sela...

Procrastination...
sorte de masochisme qui anéantit nos plus beaux projets en ne leur laissant pas même une chance de se casser la gueule s'ils venaient à avoir été mal pensés...
Procrastination...
ne prendre aucun risque pour être bien sûr de ne pas se planter si d'aventure on venait à échouer...
Procrastination... belle excuse pour qui se prosterne devant les dieux de
la paresse et de la peur réunies en la même paroisse...

On ne peut pas prétendre connaître l'échec si l'on n'a pas d'abord tenté toutes les possibilités pour réussir... mais la crainte d'avoir à essuyer l'affront de la non réussite, arrive parfois à nous convaincre de rester là, sans bouger, à imaginer que peut-être... une fée impromptue pourra surgir avec sa baguette magique, et transformer d'un coup d'un seul... tous nos espoirs et rêves enfermés dans nos têtes, en réalités tangibles, en happy end sans effort, en rêve éveillé concret...

Combien de fois avons nous
des regrets sur l'issue d'une situation alors même, que c'est par notre paralysie ambiante, notre inaction que la situation a donné ce résultat ?...
Combien de fois se demande-t-on
pourquoi on n'a pas tenté l'impossible pour que rêve et réalité, enfin se rejoignent ?...
Combien de fois avons-nous été
conscients de notre propre irresponsabilité face à la conduite qu'il aurait fallu tenir... et que nous avons fui... comme si une prédiction d'irréalisation et d'échec avait été assénée par on ne sait quel prophète de notre conscience ?...

Procrastination...
ennemie intime logée au coeur même de notre raison, quand de guerre lasse, on s'y abandonne... pour mieux se noyer l'optimisme et l'énergie...
Procrastination... qui nous
avilit l'estime de soi et nous renvoie une image bien négative de nos possibles limites et talents...
Procrastination...
lente agonie de l'audace, qui tue dans l'oeuf toutes les promesses radieuses que l'on fait au lendemain en s'endormant le soir...

La procrastination diffère toujours à demain, ce que l'on pourrait d'ores et déjà mettre en oeuvre aujourd'hui, comme une torture du présent que l'on projette aux murs du devenir...
Elle trace son chemin en prenant ses marques sur nos doutes et nos terreurs enfouies, et étend son territoire jusqu'à en
effacer toute envie de se prouver que la vie est action avant tout...
La procrastination est l'
ennemie intime numéro un à abattre si l'on veut un jour que ce chemin de vie serpente vers des avenirs qui nous sourient...

Compagnon de la procrastination,
le doute creuse ses ravines au sein même de notre roc de confiance, et érode doucement mais surement notre foi en nos capacités d'agir...
Il n'est pas de pire façon d'avancer dans la vie qu'en résistant aux changements inéluctables que celle-ci nous propose.
Procrastiner, c'est refuser aussi d'ouvrir sa vie à ces changements, à ces mutations contrôlées dont on peut tout à la fois être maître d'oeuvre et bénéficiaire...
Mais
les mots sont bons serviteurs de la procrastination, ils l'analysent comme une manière de penser et de réfléchir, alors même qu'ils ne sont là que pour voiler la paralysie qu'elle nous force à souffrir par sa présence...

Mais... "qu'il est donc doux... de rester sans rien faire... tandis que tout s'agite autour de nous"...

(Jacquesq Higelin)

.. / LW...

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16 septembre 2011

Quand je serai grand...

" Qu'est-ce que je ferai quand je serai grand ?
Toute ma vie je me suis posé cette question. Puis un jour j'ai compris que je ne serai jamais grand. Que mon évolution personnelle est un processus qui ne se terminera pas. Alors je me suis retourné sur mon passé et je me suis demandé :

-- Toi qui ne seras jamais grand, tu es quand même devenu quelque chose, mais quoi ?
"
Scott Peck

(... aperçu...)  (et en chanson..)

 

Il est difficile d'échapper à cette question durant son enfance, certains ont une réponse concrète à y apporter, ils veulent être médecins, peintres, jardiniers, président de la république, chanteurs ou super héros... d'autres attendent le moment d'être grands dans l' incertitude de leurs envies sur undevenir qui parait bien loin ...
Dans tous les cas, plus on grandit, plus on se rend compte,qu'effectivement, on ne devient jamais "grands", la vie est constante évolution et mutation...
peut-être n'est-on jamais ni "grand" ni "petit", juste en état de marche ...

Néanmoins,
les années passant, la question revient de temps à autre hanter nos questionnements. Ceux qui, satisfaits du chemin parcouru, mesurent précisément le chemin vers le but fixé au départ parviennent à y avancer quelques éléments de réponse positifs, d'autres ont l'impression d'avoir juste suivi un mouvement dont le sens leur échappe...

La question se pose souvent au niveau professionnel ou social, alors que
l'évolution la plus importante est somme toute l'évolution personnelle de l'enfant intérieur que l'on porte tous en nous... Quelle personne cet enfant est-il devenu en perdant son statut infantile ? A-t-il réellement grandi à l'intérieur de nous ? Ses perceptions du monde sont-elles à la hauteur de ses rêves de gamin ?...

On se rend compte de la futilité des modèles de référence et de l'impossibilité d'y coller sans perdre son propre libre arbitre. On ne peut que faire le constat que le patchwork de notre vie forme sa propre trame, unique et singulière, que l'on ne peut comparer à aucune autre, chacun ses formes, ses couleurs et ses propres assemblages...

Evidemment qu'à un moment on ne se pose plus la question du "devenir", mais celle du "devenu", parce que la vie ne se met jamais en pause...

Etre ou ne pas être... Devenir ou ne pas devenir grand... Y répondre ou s'y soustraire...

... / LW...

 

16 septembre 2011

L'addition, s'il vous plaît !...

" L'homme qui se respecte quitte la vie quand il veut ; les braves gens attendent tous, comme au bistrot, qu'on les mette à la porte. "
Ladislav Klima (...oeuvres...)


Qui n'a pas rêvé un jour dans sa vie de demander l'addition, et de quitter le lieu ?...
J'ai relu il y a peu "Le mythe de Sisyphe" d'Albert Camus, mythe qui m'a longtemps fasciné : l'image de Sisyphe condamné à rouler son rocher tout en haut d'une montagne... de laquelle, inévitablement, le rocher retombe une fois arrivé au sommet... et qui illustre ainsi l'absurdité des choses...

En prologue au mythe, Camus tente un essai qui s'articule autour de l'absurdité, empreint de toute la force de lucidité de ses mots. Il commence son essai ainsi :
" Il n'y a qu'un problème philosophique sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie."

Nous roulons ausi notre rocher d'une certaine façon... à la différence de Sisyphe, nous ne savons pas à l'avance s'il tiendra en équilibre au sommet de la montagne, ou s'il dévalera l'autre versant, nous condamnant par là à retenter l'ascension... si force nous est donnée d'entreprendre à nouveau le parcours...
Mais par certains côtés la vie présente une absurdité indéniable... que nous sommes bien obligés d'accepter, sans bien même savoir pourquoi, sans en saisir le sens... L'absurde régit notre quotidien lorsqu'on s'y arrête pour réfléchir... (" Commencer à penser, c'est commencer d'être miné." Albert Camus.)

En dehors de l'absurdité inhérente à certains aspects de la vie, les lavages de cerveau que nous font conjointement l'éducation et les valeurs sociétales nous compriment l'esprit dans des standards de pensée qui nous empêchent de nous poser les vraies questions, celles qui humainement priment sur tout le reste... et qui nous rétrécissent le champ des possibles à nos vraies aspirations et buts...
Et c'est en cela que la citation de Klima résonne en moi... car nous avons toujours le choix... des armes... ou des larmes...

On nous inculque que le suicide est un crime... Criminel est donc celui qui, par excès d'absurde,se dissout dans un néant encore plus immense ?... Criminel celui qui, las de ne pouvoir donner de sens aux non-sens communément admis, s'en gratifie d'un différent ?... Criminel sera celui qui, d'un geste mûrement réfléchi, commettra l'acte suprêmement insensé de se donner le droit de vie... et de mort sur sa propre destinée...
Est-il plus criminel celui qui, mû par une absence totale d'espoir décide de supprimer son ombre qui le défigure et l'entrave, à celui qui, mû par un désir de pouvoir et de puissance, utilise tout son potentiel à réduire la lumière des autres au rang de loupiottes chétives ?...
L'un sera coupable de crime... tandis que l'autre ne serait que... indigne de la condition humaine ?...

La mort "naturelle" s'accepte sans qu'on s'y oppose... Elle fait partie du cycle de la vie, sans que l'on puisse y avoir aucune emprise... La seule chose dont on puisse être sûrs, c'est qu'elle est... et qu'elle sera un jour, pour nous tous... et pour toute chose qui nous entoure... La mort est une composante fondamentale de la vie, dont nous ne savons rien, sinon qu'elle nous attend tous... à quelle heure, quel endroit et quel carrefour... nous ne savons pas... Nous attendons, comme le dit Klima, qu'on nous mette à la porte...
Parce que c'est vrai que c'est un peu ça... On quitte la vie que l'on en ait ou non l'envie...

Le suicide peut être acte de rébellion contre cette fatalité ... Il est geste qui sous-tend que l'on contrôle et que l'on décide... Il est manifestation du pouvoir que nous pouvons exercer... jusqu'à l'absurde s'il le faut...

Mais au moment de quitter le bar...
Combien d'entre nous ont envie de s'écrier "Remettez-nous ça !" ... ?...
Combien d'entre nous sont heureux, enfin soulagés du poids de leurs espoirs et rêves déçus ?...
Combien d'entre nous acceptent cet état de fait comme une conclusion logique ?...

Et vous-même... parmi quel "Combien d'entre nous", vous situez-vous ?...

... / LW...

16 septembre 2011

Vision du monde...

" Ne perds pas ton temps à répéter que le monde te doit quelque chose.
Le monde ne te doit rien. Il était là avant toi. "
Mark Twain

Nous avons parfois du mal à accepter la réalité des choses... Ne pas accepter la réalité, c'est penser qu'elle devrait être différente, autre... Quand nous n'acceptons pas, c'est en général dû à une insatisfaction...
Refuser la réalité, adopter ce mécanisme de déni de ce qui est, est souvent le fait de ceux qui pensent mériter autre chose que ce qu'ils reçoivent... comme si effectivement, le monde leur devait quelque chose...
Mais à vrai dire, nous y sommes toujours partie prenante, pas juste "recevante"...

Que pourrait bien nous devoir le monde ?... Nous recevons aussi dans la mesure de ce que nous donnons. Rien n'est dû tout à fait au hasard...
Non, le monde ne nous doit rien du tout, c'est nous qui lui devons quelque chose, sinon à quoi pourrait bien servir notre passage ici ? ...

Je crois encore, parfois... qu'on a tous quelque chose à donner, notre contribution pour notre temps passé ici-bas... et qui fait grandir et évoluer le monde par la mise bout à bout de tous ces petits riens que résument nos existences...
D'autres fois, je me pose la question de savoir, si véritablement nous avons tous une richesse à partager, ou si à l'image du règne animal ou végétal, l'espèce humaine comprend aussi une branche de "parasites", destinés uniquement à nous polluer le bien-être...

Ceci dit, ce que nous appelons des "parasites" dans les mondes animaux et végétaux, ont aussi un rôle de régulation des espèces... Rapporté à la condition humaine, ces individus "parasites", ne sont-ils pas là pour justement entraîner une sorte de sélection naturelle et accroître notre pugnacité face à l'adversité ?...
La question reste ouverte...

Oui... Le monde était là avant nous...
Que la force et la sagesse nous soient données pour qu'on arrive à le garder intact pour les générations qui nous suivront...

Et à dire vrai... au vu de la situation planétaire actuelle... c'est pas gagné d'avance...

... / LW...

16 septembre 2011

Le jugement dernier...

" Dieu lui-même ne se propose pas de juger un homme avant la fin de ses jours. "
Auteur Inconnu

Le jugement dernier !... Celui que l'on attend ... celui que l'on redoute... celui que l'on espère...
La conlusion sans appel qui tout d'un coup se dresse devant nous, telle une remise de médailles lors de classement... Qui aura le prix d'honneur ? ...
Quels seront les critères de jugement ?... Les termes de la tenue de la comptabilité au regard des années passées ?.... Comment est prise la décision finale qui décidera de notre vie pour le reste de l'éternité... et peut-être même plus encore...

Tant qu'on est là, en vie... on est tranquilles !... Pas question de jugement dernier... Non ! ... Ici, on n'a pas besoin de ça... Ici, c'est le Jugement Premier... dès le premier regard... dès les premières impressions... dès les premiers mots...
L'avantage, c'est que ça prend moins de temps à évaluer qu'une vie entière...

Nous vivons dans une société où le "regard de l'autre" est de plus en plus présent... pas forcément au bon sens du terme... Nous vivons de plus en plus dans un monde d'images virtuelles, de télésurveillances, d'images auxquelles nous nous identifions... auxquelles il est de bon ton de ressembler... ou pas... en tous cas sous la pression de normes, d'exemples et de modèles, qui servant de références, entrainent donc des jugements de valeur quant à leur bien fondé... et nous exposent de fait, au jugement des autres ...

Il est malaisé parfois de faire la différence, entre "émettre une opinion" et "juger"...

Pour juger, me semble-t-il, il faut qu'un dossier soit bien documenté, que l'on étudie les faits en détails, que l'on reconstitue au besoin l'histoire pour mieux l'apprécier... que l'on délibère... et puis que l'on s'accorde sur une décision... Et puis aussi, pour juger, il faut comprendre... On ne peut pas juger quelque chose que l'on ne comprend pas... puisque l'on ne possède pas les éléments suffisants pour analyser...
A ce moment, on ne peut qu'émettre une opinion, que l'on se fait, d'après les éléments que l'on a... ou que l'on s'invente... ou que l'on emprunte... ou parce qu'elle nous passait par la tête à cet instant T où la question de juger s'est posée...

Et puis juger... n'est pas forcément condamner... la récompense est aussi une facette du jugement... Ainsi la louange et le blâme participeraient-ils à une même réalité : un jugement qui s'établit selon des critères que chacun étalonne selon ses représentations des choses, des personnes, et du monde qui nous entoure en général...

Gymnastique basique :
A pratiquer sans modération, se poser cette question simple, quand nous émettons un jugement : avons-nous suffisamment d'éléments en main pour dire que l'on comprend ce que l'on juge....

On va se faire les muscles du cerveau béton si on se la pose à chaque fois, non ?...

 ... / LW...

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16 septembre 2011

Passages nuageux...

" La vie telle une journée a sans cesse ses périodes de nuages et de soleil... "
Inconnu

La vie a la météo capricieuse, et ses changements de vent parfois brusques nous surprennent...
Essuyer un orage quasi tropical, brutal et soudain, déstabilise nos certitudes acquises sur l'immortalité du soleil qui nous brûlait quelques instants plus tôt...

Pourtant comme le jour et la nuit se succèdent et se complètent, pour nous assurer le repos nécessaire pour recharger nos batteries, le soleil et la pluie doivent conjuguer leurs différences pour entretenir la vie... et la cultiver...

Que l'un ou l'autre vienne à manquer, et un déséquilibre inévitable se produit...

Aussi, les périodes de pluie que la vie nous fait cycliquement traverser, nous font-elles souvent prendre conscience, de la vraie valeur du soleil...
Les périodes de pluie nous lavent l'âme, et nettoient nos visions sclérosées d'un état de bien-être, que l'on pourrait être tentés de trouver normal dans sa constance, sans se poser d'autres questions, que celle de l'indice de protection que l'on doit utiliser pour éviter le brûlures, en cas d'exposition outrancière...

Le soleil après la pluie s'apprécie beaucoup plus que le soleil qui succède au soleil...

Prenant conscience du fait que le soleil, comme tout, n'est pas un élément figé, statique, acquis une bonne fois pour toutes, nous comprenons alors mieux qu'il faut en apprécier chaque rayon qui se pose sur nous...

Et le soleil qui apparait au beau milieu d'une ondée, nous révèle parfois de bien agréables surprises, quand s'arqueboute au-dessus de notre vie un bel arc-en-ciel...

Ses couleurs diaphanes irisent alors notre vie de reflets féériques, et comme l'on sait que sa durée est limitée dans le temps, on s'efforce de le cueillir dans l'instant et d'en apprécier la beauté fugace comme un cadeau que l'on n'attendait pas...

Qu'il neige, qu'il vente ou que le soleil nous tiédisse la vie... de toute façon... on ne peut pas choisir... Le tout est de savoir adapter sa tenue et chercher ce que chaque élément nous apporte, en terme de bien-être, de beauté ou de renforcement de la personne que l'on est...
Pas toujours facile de troquer son bikini contre un imperméable avec le même sourire...

Mais s'adapter aux circonstances qu'on ne peut pas changer, est un précepte bien utile pour traverser les orages de la vie...


Si encore on pouvait être informés des prévisions météo de sa vie... ça nous permettrait d'anticiper...

... / LW...

16 septembre 2011

Pourquoi ?... Pourquoi pas ?...

" Il y a ceux qui voient la réalité et qui disent : Pourquoi ?
Et il y a ceux qui rêvent de l'impossible et qui disent : Pourquoi pas ? "
George Bernard Shaw   (... d'autres...)

Nous entretenons tous des pensées réalistes... et des pensées irréalistes... qui façonnent notre monde... Toutes ces pensées influencent notre façon d'être et d'agir, entraînant leur cortège d'émotions et de sentiments, positifs et négatifs...

On peut, tout à la fois, accepter la réalité ET rêver de l'impossible, l'un et l'autre ne s'excluent pas... bien au contraire... Ce rêve d'impossible se démarque en filigrane de notre réalité comme un autre possible, même si on ignore comment lui faire prendre corps... et montre une direction, qui bien qu'apparaissant comme inatteignable, nous insuffle la direction idéale que nous aimerions voir nos vies prendre...
Et les cartes se rebattent alors selon d'autres dimensions...
Et pourquoi pas ?...

Pourquoi ?...Pourquoi pas ...

Il est quelquefois plus facile de répondre aux "pourquoi ?", qu'aux "pourquoi pas ?"...
Les "Pourquoi ?" s'appuient sur des faits réels et tangibles, explicables et pouvant être reconnus par tous...
Les "Pourquoi pas ?" au contraire, ne demandent aucune justification, aucune réponse... Ils font taire les interrogations anxieuses par leur côté irrationnel, et s'élèvent au-delà de tout raisonnement cartésien...


Et puis... accepter la réalité, c'est l'accepter sans essayer de la justifier...
Accepter n'est pas un acte passif, mais bien l'action de lâcher prise sur nos interrogations, pour ne se préoccuper que de ce qui est... ici ... et maintenant...


Après tout, pourquoi pas ?...

... / LW...

16 septembre 2011

L'amour et sa légitmité...

" N'est-elle pas plus morale l'union libre de deux amants qui s'aiment, que l'union légitime de deux êtres sans amour ? "
Georges Feydeau

L'amour et les liaisons adultères ont de tous temps fait couler beaucoup d'encre. Chacun ayant un point de vue sur la chose...
Même si de nos jours, dans les pays occidentaux aussi, la libération sexuelle a permis de relativiser les liaisons extra conjugales, il n'en reste pas moins que l'on maintient un cadre fort autour du mariage. Si engagement il y a eu, celui-ci devrait légitimement se poursuivre jusqu'à ce que "la mort nous sépare"...

Une histoire d'adultère, avant de se réduire à cela, c'est avant tout une histoire d'amour... On l'oublie un peu trop souvent. La finalité n'est pas de faire souffrir un(e) conjoint(e) avec lequel on ne partage plus la magie qu'un jour on a pu éprouver, mais seulement de vivre une autre relation, qui elle, nous apporte quelque chose...

Le jugement s'établit sur le "coup de canif" porté au contrat, mais est-ce que l'on ne se trompe pas d'élément à juger ? ...
La fidélité ne s'est réellement ancrée dans nos quotidiens qu'au début du siècle, avant les moeurs étaient plus libres, ou plus hypocrites dans leurs prises en comtpe des faits.
La fidélité, c'est jurer de ne plus jamais poser, amoureusement en tous cas, ses mains et son coeur sur une autre personne que celle avec laquelle on a choisi résolument de partager sa vie... pour l'éternité...
Mais comment peut-on projeter ainsi l'avenir de sa vie et de ses envies ?
Et puis... l'éternité... ça parait long quand même... On ne mesure pas toujours immédiatement cet aspect de l'engagement...

L'amour est une émotion forte, avant d'être un sentiment qui porte... Rien n'est plus difficile que de contrôler ses émotions. Et même si on les contrôle, cela n'empêche pas la frustration du désir non assouvi, et la difficulté de continuer sa vie comme si rien ne s'était ressenti...
Deux amants qui partagent ensemble un même sentiment, sont mis en situation de culpabilité alors même que feindre d'aimer encore quelqu'un qui ne nous est plus rien, n'est-ce pas plus culpabilisant ?

Ce mensonge d'amour est-il meilleur ou pire que le partage d'amour "coupable" ?

S'il existe un domaine où l'on ne peut ériger aucun dogme, c'est bien celui de l'amour. L'amour n'a que faire des cadres dans lequel on veut l'enfermer. L'amour n'est pas rationnel, il ne peut se raisonner qu'intellectuellement, mais ce genre de raisonnement est difficile à maintenir en situation...

La légitimité de l'amour, elle est dans l'intensité de l'échange et du sentiment partagé... et aucune signature au bas d'un parchemin officiel, ne pourra lutter contre cela...
La légitimité prend appui sur une autorité, l'amour ne prend appui que sur ses propres valeurs, ressenties, acceptées et partagées...

Est-il légitime de déclarer illégitime ou immoral, les amours hors du contrôle matrimonial ? ...

 

... / LW...


16 septembre 2011

Etat des lieux...

" On peut toujours faire quelque chose de ce qu'on a fait de vous. "
Jean Paul Sartre   (homme et culture)


L'heure est à la "psychologisation" à outrance, ainsi tout peut s'expliquer par notre histoire, nos frustrations, nos souvenirs biaisés, nos fantasmes inconscients... j'en passe... De cette façon, on réduit notre futur en le renvoyant sans cesse au miroir du passé... On perd du temps avec ces allers retours temporels...
Une des lois de l'Esprit qui est très importante est la suivante : ne pas lutter CONTRE le mal, mais aller DIRECTEMENT au bien !

Bien sûr, on a tous notre histoire, notre chemin, c'est pas forcément celui qui nous plaisait le plus, on ne le choisit pas toujours non plus... mais y rester arrêté parce qu'on est en colère, frustré, insatisfait, haineux, plein de rancoeur, ou je ne sais quoi encore... n'arrange rien à la vie qui reste à l'avant...
Peu importe le chemin déjà parcouru, et les points négatifs qu'il peut comporter, nous y avons forcément appris des choses : des choses qu'on a envie d'appliquer, d'autres dont on sait qu'on ne les acceptera plus... Nous ne sommes pas spectateurs passifs de nos vies, mais les seuls maîtres d'oeuvre en activité !

Quels que puissent être les griefs que l'on porte à son passé, ils sont porteurs d'expériences, de maturité et de réflexion. Ils sont la base sur laquelle on développe aussi les valeurs essentielles qui sont importantes pour nous. Que l'on soit en accord ou en rebellion avec l'éducation, le conditionnement ou la culture dont on a pu hériter, cela fonde notre philosophie personnelle de vie, et les années aident à la renforcer dans l'acceptation de soi, et de sa recherche de plénitude...

" Ce qu'on a fait de vous..." Quelle drôle d'expression !...
Il est toutefois vrai que l'on n'est pas conscients des conditionnements et des mains mises sur notre conscience d'emblée... Le phénomène dit du "lavage de cerveau" est un mécanisme très sournois, et il faut du temps pour remettre en cause les systèmes établis à notre insu, puis trouver la force de s'y soustraire...

" Ce qu'on a fait de vous..."
Sans vouloir avancer que les épreuves et les souffrances forgent un mental à toute épreuve quand celles-ci cessent, je crois néanmoins, que toute expérience même négative, crée une mémoire de reconnaissance des situations qui nous blessent, et que cette reconnaissance mnésique intuitive de situations qui pourraient nous y renvoyer, permettent de mieux gérer nos vies, et le respect qu'on a pour soi-même et pour les autres, de définir les termes et les limites de l'acceptable et de l'accepté, des désirs qui nous sont propres et de ceux que l'on nous suggère...

Dans tous les cas, point de désespoir : tout finit toujours par s'arranger... question d'y croire !...
L'important c'est bien cela : croire... en nous, en l'avenir, en l'humain...

On peut toujours, avec ce qu'on a fait de nous, faire quelque chose, c'est sûr... mais ... quoi ? ...

... / LW...

 


16 septembre 2011

La responsabilité d'être...

" On ne fait pas ce qu'on veut et cependant on est responsable de ce qu'on est. "
Jean-Paul Sartre  (...clin d'oeil...)

C'est un constat parfois frustrant, mais qui n'en est pas moins vrai pour autant : nous ne faisons pas ce que l'on veut, toujours et partout... Nous vivons parmi et avec nos semblables, même si on a l'impression que certains l'oublient, nous formons un tout, un ensemble : l'ensemble humain... qui a érigé sa supériorité sur tout ce qui l'entourait... et qui nous entraîne en avant comme si le moteur s'était emballé...

Néanmoins, le fait de ne pas pouvoir toujours agir selon nos désirs, ne nous ôte pas la responsabilité de nos actes et de nos paroles. Les circonstances peuvent nous amener à revoir nos choix et nos décisions, mais qu'elles que soient ces circonstances, nous restons porteurs d'une conscience, et donc responsables de nous-mêmes. Elle sert à ça la conscience... à nous donner une autonomie de réflexion, et à nous permettre d'assumer nos actes et nos paroles...

Il est trop facile de se réfugier derrière nos obligations et nos devoirs pour se déresponsabiliser de ce petit grain de sel que l'on rajoute partout dans sa vie... Nous ne sommes pas des êtres parfaits, mais nous ne sommes pas non plus de simples pantins, animés par des mains supraterrestres qui joueraient de nous, comme on joue avec des petits soldats de plomb ou des poupées modèles... Nous avons prise sur nos vies, et bénéficions de toutes les connexions neuronales nécessaires pour nous en rendre compte... Seulement... c'est plus confortable de se dire qu'e lon "n'y peut rien..."

Si nous ne pouvons pas choisir comment se déroulent les évènements, nous pouvons choisir de quelle façon nous y réagissons, et prouver par là, notre pouvoir et notre responsabilisation face aux personnes et aux choses.... Nous ne sommes que des humains, nous n'avons pas toujours l'esprit assez serein pour nous permettre de prendre les meilleures décisions... Soit ! Faites déjà du mieux que vous pouvez, et ce sera déjà bien !...

Plus encore, notre conscience ne manque pas de nous rappeler à l'ordre quand d'aventure nous n'avons pas agi de concert avec elle... ainsi, notre responsabilité ne peut-elle pas nous échapper... Quand nous ne nous sentons pas en accord avec nous-mêmes, quand les questions fusent quant au bien-fondé des positions sur lesquelles on campe, ce débat intérieur, ces monologues silencieux nous renvoient aux valeurs que l'on porte en soi... Certaines sont assez universelles, d'autres sont des valeurs transmises, d'autres encore, à la manière d'une maladie auto immune, se sont développées en réponse à ce que la vie nous a laissé voir...

Dans tous les cas, le jugement de notre conscience sera toujours plus intense que toutes les justices des hommes réunis, car il est à la fois somme de toutes les valeurs fraternelles et humaines idéales et nécessaires à la vie en communauté, à laquelle s'ajoute la sensibilité personnelle de chacun...

Des fois je me demande...
Est-ce que je ne préférerai pas faire tout ce que je veux, sans être responsable de ce que je suis ?...

 

... / LW...


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