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JDMQR... (Morceaux choisis)

14 septembre 2011

Avant d'éteindre la lumière...

" Le soir venu, libérez votre esprit des pensées négatives, un peu comme si vous vidiez vos poches."
Norman Vincent Peale

S'il est une recommandation importante, c'est bien celle-là. On n'en mesure pas assez l'importance et la pertinence. Le soir, et particulièrement au moment du coucher, évacuer tout stress et tout souci est une action fondamentale que l'on devrait effectuer comme un rituel. D'elle découle la qualité de notre sommeil, et le fonctionnement positif de tous nos mécanismes inconscients. La sagesse populaire nous dit que " La nuit porte conseil", sans y apporter d'autre explication, et chacun de nous l'aura, au moins une fois dans sa vie expérimenté.

Pourquoi la nuit est-elle si bonne conseillère ? De quoi est faite cette nuit qui hante nos rêves ? ... La nuit, ou son obscurité, n'ont pas grand chose à voir là-dedans. Il s'agit d'un mécanisme tout simple. Pendant l'état de sommeil, notre cerveau est au repos des pensées conscientes que nous entretenons, mais l'inconscient lui, ne dort jamais. Bien au contraire, libéré des parasites entretenus pas nos réflexions et actions durant la journée, la nuit lui appartient. Il peut alors développer tout ce qu'on y a semé en pleine conscience, ou même sans que l'on y prête complètement garde.

De ce fait, il est important d'avoir l'esprit libéré de toute pensée négative ou contrariété, pour lui permettre de s'orienter vers des choses agréables ou productives, plutôt que de lui donner cette possibilité de consolider nos "mauvaises" pensées et de les transformer en auto-suggestions négatives durant ce temps de sommeil. L'inconscient ne dort jamais, et même peut employer cette pause à nous construire des solutions, nous échafauder des plans, ou nous fournir des réponses, pour peu qu'on le mette à contribution. Et cela, même en dehors des périodes de sommeil nocturne, si l'on sait atteindre un état de relaxation suffisamment développé, pour lui laisser le champ libre.

Un exemple tout bête que nous pouvons prendre, est celui d'avoir perdu quelque chose, de ne plus savoir où on l'a rangé... On s'endort, en fixant cet objet mentalement, et en émettant le souhait de le retrouver le lendemain. Dans quasiment 100% des cas, on a le lendemain un petit éclair de génie qui nous permet de remettre la main dessus.
Il en va de même des apprentissages rabâchés sur l'oreiller avant de s'endormir... Quand j'étais jeune, je pensais que j'apprenais par osmose en m'endormant sur mes cours... Maintenant je sais qu'il n'y avait aucune osmose, c'était juste l'utilisation d'un mécanisme inconscient. C'est moins magique, mais bon, si ça marche, pourquoi s'en priver, hein ?

Donc, de la même façon que vous vous brossez les cheveux (pour ceux à qui il en reste), et que vous vous brossez les dents (même remarque), n'oubliez pas de vous laver l'esprit... Vous verrez comme ça change la couleur des rêves... et surtout celle des lendemains...

D'accord... comme si on se vidait les poches... mais ... où on les met ces pensées-poubelles ?...

 

... / LW...

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14 septembre 2011

La météo de la vie...

" La vie est une météo imprévisible. "
Claude Lelouch


Chaque jour des milliers de personnes, voire des millions, s'asseyent devant leurs postes de télévision pour regarder les prévisions météo... exprimant par là, à la fois leur besoin de connaître à l'avance, de quoi ils pourront remplir leurs lendemains, selon les caprices du temps. Mais, il faut bien reconnaître, que bien souvent, ces prédictions jetées au temps ne sont que pâles reflets de la réalité. Elles ont le mérite d'entraîner nos humeurs dans leur sillage, quand elles nous permettent de rêver sereinement à un grand soleil qui éclairera tout le pays, ou au contraire de nous agacer de la grisaille susceptible de nous noyer l'envie de sortir.

Pourquoi cet engouement à connaître à l'avance le temps qu'il pourrait faire, puisqu'on sait bien que le risque d'erreur est loin d'être absent, qu'il fait même partie du jeu... C'est un peu comme si on essayait de savoir par avance quelles sortes d'évènements ou de sentiments pourraient affecter nos existences. Est-ce qu'on s'endormirait plus confiamment si l'on savait en détails ce que serait notre lendemain ? N'est-ce pas aussi le caractère même de la vie, que de s'adapter chaque jour, à chaque instant, à l'humeur du moment ?

Il y a dans ce désir, ce besoin de savoir, un manque de fantaisie évident. Rituellement, chaque jour, cette intermède météo rythme la vie, en projetant ses nuages ou ses orages, en nous situant dans l'espace et dans le temps... On parle des tempêtes que l'on affronte dans sa vie, du soleil qu'on a dans les yeux ou dans le coeur, des nuages qui assombrissent nos humeurs, du froid que l'on jette, de la pluie qui tombe de nos yeux... Mais, comme l'a dit Lelouch, " la vie est une météo imprévisible". On ne peut pas le soir au coucher, décider du temps qu'il fera sur chaun des jours de notre semaine à venir.

Bien sûr que nous pouvons, par notre façon de regarder les choses, de ressentir les évènements, donner certaines orientations quant au soleil qui nous guidera ou à la pluie qui nous fera frissonner. Mais nous ne sommes pas toujours bien préparés à accueillir un quelconque tsunami de sentiments qui se formerait sans qu'on l'ait vu venir.... Nous ne savons pas prédire si nos pluies se feront giboulées rafraîchissantes ou innondations dévastatrices. Nous ne pouvons qu'accepter la réalité, qu'elle corresponde ou non à ce que nous avons pu en anticiper dans nos prévisions météo à nous....

Mais si les prévisions météo étaient toujours justes, cela deviendrait alors, une science exacte, dont peut-être on se lasserait... N'est-ce pas aussi une sorte de jeu auquel nous nous prêtons de bonne grâce, parce qu'on a toujours l'espoir de voir apparaître sur la carte, ce dont nous avons envie ? Parce que ces incertitudes et ces inexactitudes, rapprochent les gens... La météo bénéficie de ce statut particulier, de faire partie des choses incontrôlables de notre vie, et qui le restera. C'est sa magie, sa liberté. Dans un monde un peu trop cadré, un peu trop prévisible, elle amène son lot d'inattendu, et permet de nouer conversation avec n'importe quel autre humain....

Parler de la pluie et du beau temps, c'est aussi reconnaître nos limitations d'homme : nous restons tributaires des aléas météo, quelque soit notre rang, notre fortune ou notre intelligence. Tous égaux devant les éléments, tous impuissants quant à leur déclenchement, tous pareillement en attente de voir briller la lumière de nos journées, et la chaleur de nos coeurs....

Est-ce la tenue vestimentaire du présentateur qui influence la météo, ou le contraire ?...

... / LW...

 

14 septembre 2011

Apprendre à recevoir...

" Je ne peux pas recevoir car ce serait trop devoir. "
Jacques Salomé


Qu'on le veuille ou non, nous savons que toute chose a un prix. Par exemple, le prix d'un travail bien fait, c'est le temps qu'on y aura consacré ; le prix d'une relation réussie, c'est l'investissement personnel en sincérité et en écoute qu'on y aura donné ; le prix d'un bon repas, c'est le temps passé dans sa cuisine à le mitonner ; le prix d'un gros contrat, en dehors del'aspect financier, c'est l'argumenttaion de qualité qu'on aura travaillé et la valeur même du produit, etc... Toute chose a la valeur de l'investissement qu'on y consacre, et demande en retour une reconnaissance de cette valeur par un moyen de troc quelconque.

Ainsi, si l'on ramène cette phrase au champ humain et plus précisément relationnel, on peut s'apercevoir que nous avons tendance à fonctionner sur le même système, qui est rarement celui du don gratuit, mais celui de l'échange. Cet état de fait nous entrave sans que nous nous en rendions toujours compte. Même si nous pensons donner gratuitement, et que nous sommes sincères dans cette aspiration, nous ne pouvons pas cependant écarter tout à fait l'idée, du droit que cela est susceptible de nous donner. Ce "droit" inconsciemment fantasmé peut être de nature diverse : on peut en attendre une sympathie, une reconnaissance, ou bien des effets plus pernicieux peuvent aussi voir le jour, à savoir attendre un "retour d'ascenseur" comme on le formule parfois.... De ce fait, dans le "recevoir", on projette sur l'autre ces attentes supposées du don, dont il serait susceptible de nous demander remboursement ou dédommagement.

Cette composante de la relation, que l'on ne peut pas nier totalement, nous incite aussi, dans nos comportements à refuser de recevoir pour ne pas se sentir redevable de quelque chose. On peut refuser un service de peur d'avoir à rendre la pareille, on peut refuser d'entrer dans une relation amicale avec quelqu'un par peur de l'engagement que l'autre pourrait y voir, et dont il pourrait exiger une plus grande proximité. On peut refuser d'être aimé par peur de l'implication et du sentiment que l'autre pourrait demander en retour. Et nous croyons que ces refus de recevoir nous maintiennent dans une sphère de liberté élargie.

Or, il faut admettre que le "devoir" que l'on peut ressentir exister, peut aussi n'être qu'une projection de notre esprit, et que ce sentiment de devoir que l'on peut éprouver, peut être complètement infondé. La différence entre les marchandises ou le savoir faire et les relations humaines, c'est que la qualité et le bénéfice de ces dernières, ne sont pas quantifiables, ne sont pas à proprement parler comptabilisables, monnayables. Le "devoir" qu'elles exigent si elles en exigent un, pointe leur intention tronquée dès le départ. On ne peut, et on ne doit, humainement parlant, donner que gratuitement, sinon il ne s'agit pas de don. Ce que l'on peut humainement donner, nous engage consciemment dans un processus altruiste, qui doit nécessairement émaner de la conscience de l'autre, que l'on reconnaît en demande ou en carence.

L'hypocrisie, le mensonge, l'insincérité, le manque d'authenticité, le "calcul" relationnel entretiennent cette "peur du recevoir". On a peur de recevoir, parce qu'on a peur de ce que l'on pourrait exiger de nous en contrepartie. On ne veut pas recevoir le sentiment de l'autre, parce qu'on a peur d'y perdre quelque chose en échange. L'ambiguïté de l'image sociale et de l'image privée contribue aussi à accentuer le phénomène. La peur de recevoir, au-delà de la peur de devoir, est aussi la peur d'être déçu, trahi. Recevoir n'est pas non plus un acte anodin, mais un acte impliquant important. La peur du recevoir, ce peut être aussi la peur de ne pas être à la hauteur du don, la peur d'être débiteur sans pouvoir rendre, la peur d'accepter un "marché" sous-jacent que l'on ne pourrait pas honorer...

Bzzzzz...Crrrrrr........Allô... Papa, Tango, Charlie... Me recevez -vous ?...

 

... / LW


14 septembre 2011

Tous nos beaux discours...

" Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies. "
Montaigne


La parole, la verbalisation de nos pensées n'est pas toujours en totale adéquation avec nos comportements et nos façons de réagir à la vie. C'est un constat évident que nous sommes tous amenés à faire, et que l'on résume parfois par "Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais...". Il existe souvent un décalage entre ce que nous exprimons et ce que nous faisons concrètement, et ce n'est pas pour autant un mensonge ou une trahison, mais le seul fait qu'il est plus facile de parler que d'agir. Ainsi donc, seuls nos actes peuvent porter à jugement quant au décalage éventuel possible entre la parole et l'action.

Nous ne sommes pas tous des orateurs nés, certains auront tendance à dire plus qu'ils ne pensent ou font, là où d'autres, plus laconiques, penseront que seul l'acte vaut par lui-même, et que la parole n'est que perte de temps, justifiant par là le dicton "Plus on en dit, moins on en fait..." La parole sert aussi à se conforter soi-même dans son idée des choses, comme une sorte d'auto-persuasion qui renforcerait notre point de vue, en y faisant adhérer les autres. Mais en définitive, quelque soient les mots que nous employons, s'ils ne sont suivis d'aucun effet, ils subsistent pour ce qu'ils sont : des mots jetés au vent, sans existence ancrée dans le réel. L'ancrage se fait sur les actes, pas sur l'air brassé par nos souffles qui murmurent ou invectivent...

On peut professer toutes sortes de choses : recommandations, conseils, injonctions... On peut se raccrocher à de nombreux préceptes et tenter des les faire partager ou adopter, mais si l'on n'y apporte pas de preuves concrètes, susceptibles d'être reconnues par l'écoutant auquel on s'adresse, cela ne peut rien signifier. On peut être d'accord dans l'idée sans pour autant en valider l'effectivité dans le réel. Et à quoi cela peut-il servir de transmettre des mots que l'on ne peut pas reconnaître soi-même comme véritables ? On y perd de sa stature, quand on veut exposer sur le devant de la scène, des savoir-faire que l'on ne maîtrise pas du tout.

Ceux qui, par contre, ayant mis en oeuvre certaines pratiques, idées ou façons de penser, et ce faisant, qui en ont constaté dans le réel la faisabilité, l'efficacité ou l'importance, et qui essaient de les transmettre via la parole sont beaucoup plus crédibles, puisqu'au poids des mots s'ajoutent les preuves tangibles sous-jacentes au concept.
Le cours de nos vies est comme un ruisseau sauvage, tantôt torrent furieux qui s'abat de la montagne, tantôt rivière paisible qui chemine au milieu des prairies. Nous ne décidons pas de tous les détours qu'empruntera ce cours. Il peut nous arriver, par exemple, d'en pressentir quelques uns et de les anticiper par la parole... mais au final, c'est par le lit creusé qu'on pourra juger nos prédictions, nos efforts et notre part de sincérité et de crédibilité.

La parole est un outil fabuleux, qui nous ouvre les portes de bien des univers. Encore faut-il en maîtriser la fougue, et ne pas se laisser emporter par un torrent verbeux, qui loin d'abreuver l'auditoire pourrait bien tout éclabousser et recouvrir de boue ... La parole est l'apanage des humains, et nous la considérons à ce titre, comme une part de notre identité... Ainsi faut-il veiller à l'utiliser aussi comme représentation de ce que nous sommes, de ce que nous faisons, et de ce que nous voulons transmettre, plutôt que comme étant un outil de communication comme un autre servant à manipuler notre image, et à masquer notre véritable intériorité.

Miroir, mon beau miroir.... A quoi réfléchis-tu quand je te jette tous ces mots ?...

... / LW

 

14 septembre 2011

Le chemin du bonheur...

" Le chemin que vous empruntez pour atteindre le bonheur importe peu."
Zelinski (principe n°4)

 

L'importance de la vie est personnelle à chacun, les valeurs auxquelles on s'attache aussi, il n'y a pas à juger de cet état de fait. Chaque être humain étant un cas unique, somme de son passé, de sa culture, d'une éducation personnelle et aussi collective, d'un parcours choisi ou imposé, jalonné d'accidents prévisibles et imprévus. Somme de tellement de facteurs, chaque existence est un cas particulier qu'il ne fait pas bon essayer de théoriser.

Comment alors pourrait-on tracer un chemin idéal concernant la quête du bonheur ? Chacun avance à son allure, avec ses propres mesures et ses repères, ses petits cailloux qu'il sème... Aucun de nous ne tend exactement vers le même but. Ce que l'on nomme le bonheur n'existe pas, c'est un certain état de l'être, particulier à chacun, dont on ne peut donner aucune définition, sinon qu'il correspond à un ressenti d'harmonie et de bien-être profond.

Alors pour trouver le chemin, chacun doit se débrouiller et ne se laisser guider que par son flambeau personnel. Certains auront l'impression que le chemin est une sorte d'autoroute, et trouveront au bout de leur course effrénée, rapidement, un havre qui leur fera croire au bonheur, alors que, dans le même temps, d'autres qui auront peut-être suivi la même voie, auront heurté la glissière de sécurité, seront gravement accidentés, paralysés... ou même morts... sans avoir jamais rien atteint.

D'autres préféreront de petits sentiers, où ils louvoieront à plaisir dans des paysages charmants. Certains se perdront peut-être, puis se retrouveront. D'autres s'arrêteront en chemin, fatigués... ou bien déjà comblés par l'aventure. D'autres encore s'écorcheront les pieds dans les épines, se couperont à des pierres trop acérées, seront peut-être secourus par des gens qui passaient par hasard par ce même chemin, soutenus et guidés... rendant ainsi leur but premier de quête infinie moins important à leurs yeux.

Il n'y a pas de chemin indiqué sur le guide Michelin vers cette destination... Il n'y a même pas de conseiller qualifié...
Allez votre chemin, et soyez sourds aux mises en garde qui contrarient votre intuition...
Guidez-vous dans l'obscurité de la forêt grâce à votre écoute intérieure... et profitez de tout ce que vous apprendra le parcours....
Si vous avez appris, ne serait-ce qu'une seule chose qui vous apporte joie et apaisement... alors, vous n'en serez que plus riche à l'arrivée qu'au départ...

Et puis surtout... prenez du plaisir à faire le chemin plutôt que de vous lamenter sur le nombre de kilomètres qu'il peut vous rester à parcourir. Il ne s'agit pas d'une course... mais bien d'une randonnée, et apprécier le paysage est bien plus essentiel que d'atteindre le refuge... lequel de toute façon, ne constituera qu'une étape... vers un autre gîte à atteindre.

Pensez-vous qu'on puisse envoyer des cartes postales en cours de route ?...

 

... / LW...


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14 septembre 2011

Hein ?...

" Ecouter... c'est encore ce qu'il y a de mieux pour bien entendre. "
Beaumarchais


Combien de fois avons-nous (eu) l'impression de parler sans être entendu, ni compris ? Combien de fois écoutons-nous sans entendre ce que signifient les mots qui nous arrivent par l'intermédiaire des oreilles ? Nous sommes dans le monde de la communication, pourtant... la communication entre les personnes va au plus mal. Nous entendons ce que nous désirons entendre, nous nous écoutons, les uns les autres, aussi distraitement que l'on prête l'oreille aux émissions de télévision ou de radio. Pour preuve de ce que j'avance, la multiplication des "psy" en tous genres et des coach de vie... Si nous n'avions pas ce sentiment de ne pas être entendus, ni écoutés, pourquoi aurions-nous besoin de s'allonger sur un divan anonyme pour enfin avoir le sentiment de pouvoir être écouté ? Comment expliquer la misère émotionnelle qui gangrène le monde actuel ?

Nous sommes exposés sans même nous en rendre toujours compte à un monde ultra-violent, qui véhicule beaucoup d'émotions négatives
. Nous déléguons l'éducation de nos enfants à des tas de professionnels, comme si l'éducation n'était que transmission d'informations intellectuelles que l'on peut apprendre de la même façon que le raisonnement logique ou le savoir-faire artisanal. Nous espérons rencontrer l'âme soeur au cours de "speed-dating", chronomètre en main, pour envisager des lendemains moins stressés par l'épanouissement d'une vie de famille stabilisante. Nous jetons très vite des aliments tous cuisinés dans un micro-ondes en espérant presque y retrouver la même saveur que dans un ragoût mijoté avec amour pendant trois heures à petits feux. Nous consommons à tout va n'importe quoi car les prix du marché, made in China bien sûr, nous donnent l'illusion d'une richesse abordable pour tous. Nous payons une fortune des salles de gymnastique avec des appareils ultra-sophistiqués en pensant que notre corps en éprouvera autant de bienfaits qu'au cours d'une longue marche en montagne ou en forêt. Nous polluons à fumées rompues tous les beaux lieux de la planète au nom d'un tourisme qui nous fait croire que tout voyage est un enrichissement personnel. Nous croyons... Nous nous illusionnons... Mais que ressentons-nous le soir de toutes ces choses qui remplissent notre vide intérieur ?...

Tout le monde entend... mais personne n'écoute... Jusqu'où et jusqu'à quand ?
... La mondialisation bien sûr, les contraintes économiques, le réchauffement planétaire, les luttes de pouvoir, la guerre, le cancer... Il y a a tellement de choses plus importantes que de faire attention à ce que l'on nous dit quand quelqu'un nous demande de l'écouter... Comme l'a dit Henri Laborit : "Il est plus facile de professer en paroles un humanisme de bon aloi, que de rendre service à son voisin de palier !"

C'est peut-être pour ça que je préfère écrire... lire, c'est plus facile qu'écouter, non ?...

 

... / LW...


14 septembre 2011

Silence !!!...

" Pour savoir qui tu es, écoute ton silence... "
Yankun


Il n'y a que dans le silence et la solitude que l'on peut se regarder sans mentir, sans se cacher derrière nos images... Les pères du désert prêchaient déjà cela il y a bien longtemps. La solitude nous permet de retrouver nos vrais besoins indépendamment de toute influence, de se ressentir dans notre fragilité et notre faiblesse sans avoir à nous montrer autre que ce que l'on est.

Le silence n'est pas absence de mots, le silence est porteur de nos pensées, enfin à portée d'écoute, à portée d'attention, et peut-être de compréhension. Mais il faut qu'il soit long ce silence pour nous permettre d'accéder à nos pensées profondes... Le silence une fois apprivoisé, se fait presque nécessité, forme d'hygiène de vie, pour évacuer et trier les apports de la journée... un espace personnel dédié au ménage intérieur... Le silence peut aussi n'être que vide, et faire ainsi place à la détente du mental...


Le silence est quelquefois brouhaha infernal quand la tête pleine, on n'arrive pas à atteindre la détente sereine d'un moment de calme. Ce silence nous en dit long de nos frustrations, de nos agacements, et de notre difficulté à comprendre les choses. Ces silences pleins de bruits nous aident néanmoins à prendre conscience de l'énergie qui circule en nous, et de ce que nous faisons... Pas toujours bien utilisée, pas toujours mesurée, mais terriblement présente...

Ecouter son silence, c'est écouter les choses qui nous heurtent, les choses qui nous rendent vivants, les choses qui nous font humains... C'est respirer son atmosphère intérieur personnel, et comprendre ce que l'on pourrait en faire en canalisant positivement tout ce tumulte...
Le silence de nos mots est rarement silence de nos maux... bien au contraire... Puisque l'on ne peut pas l'entendre par nos oreilles, il nous faut l'écouter en connection directe, en sondant nos profondeurs intimes... et peut-être si nous en avons le courage et l'envie, comprendre ce que l'on ne sait pas se laisser entendre.

Le silence est notre ami. Nous vivons dans un monde rempli de trop de bruits, de trop de sollicitations visuelles, auditives, olfactives, etc... Nous nous remplissons chaque jour de stimulations sensorielles diverses qui nous éloignent de nos besoins fondamentaux. Il faut à un moment vidanger la machine pour retrouver nos fonctions essentielles, et nous ressentir dans notre simplicité primaire. Le monde, la société, ont évolué certes, mais les besoins fondamentaux de l'être humain sont les mêmes : respirer, se nourrir, aimer et être aimé, être reconnu pour ce que l'on est, dormir, etc... L'écran à cristaux liquide, l'e-book et le voyage touristique en navette spatiale ne sont que des besoins très... secondaires...

Et si nous faisions une minute de silence pour nous écouter ensemble, hein ?...

... /LW...

14 septembre 2011

Sur la route...

" Chaque fois que quelqu'un croise notre route, il porte un message pour nous. Les rencontres de pur hasard n'existent pas. C'est notre manière de répondre à ces rencontres qui détermine si nous recevrons ou non le message. Si, lorsque nous parlons avec celui qui croise notre chemin, nous ne voyons pas le message qui se rapporte à nos questions, cela ne signifie pas qu'il n'y avait pas de message. Seulement que nous ne l'avons pas découvert. "

extrait de "La prophétie des Andes" de James Redfield

 

On rencontre toutes sortes de personnes au cours de notre vie. Avec certaines nous entretenons des liens d'amitié, d'amour, de courtoisie... de haine, de rivalité... Les personnes qui nous enrichissent positivement nous font la vie plus douce, et pour les autres, nous nous demandons souvent à quoi elles peuvent bien nous servir... Pourtant toutes ont leur utilité en nous permettant de nous poser des questions que l'on n'aurait pas eu le loisir de se poser si elles n'avaient pas croisé notre route.

Si l'on aborde la vie, et les personnes que nous rencontrons sans voile et sans masque, mais avec sincérité et authenticité, on peut découvrir l'humanité qui nous relie tous... même chez les personnes qui nous hérissent, il y a un être humain... C'est aussi le rôle de chacun d'arriver à comprendre qu'au-delà du jeu social, nous ressentons tous les mêmes difficultés à vivre, la même solitude intérieure quand on se sent inapte à réagir ou à répondre comme notre coeur nous le conseille, parce que... nous ne sommes pas des êtres parfaits, seulement des êtres humains.... et notre égo, notre mental essaie souvent de dominer nos sentiments véritables.

Chaque personne que nous rencontrons nous met en relation avec certaines facettes de notre personnalité, et fait résonner différemment notre diapason d'émotions. Ce qui nous fait réagir négativement à l'égard de quelqu'un, c'est parfois tout simplement l'impossibilité de communiquer, l'impossibilité de dépasser nos égocentrismes respectifs, l'impossibilité d'éprouver de l'empathie ou la difficulté de faire comprendre à l'autre que l'on est aussi vivant que lui même si l'on est différent.

On met quelquefois trop longtemps à décrypter le sens d'une relation présente ou passée. Cela peut être dûe à une volonté de ne pas comprendre le message aussi... La vie est une sorte de jeu d'interrelations qui fait que nous cherchons parfois un sens là où notre rôle consiste seulement à être porteur d'un message à l'autre... Nous ne sommes pas là seulement pour recevoir... mais aussi pour donner... C'est l'aspect le plus difficile à comprendre pour tous ceux qui manquent de confiance en eux : comprendre que la vie leur fait confiance pour en aider d'autres...

Alors... Vous... qui croisez ma route ici... qu'en pensez-vous ?...

 

... / LW...

 

14 septembre 2011

Les rendez-vous de la vie...

" Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous. "

Paul Eluard (poèmes...)


Une phrase "par hasard" qui tombe à point... Le hasard a toujours soulevé de vifs débats. Il y aura toujours la théorie un peu fataliste de ceux qui voient la vie comme un enchaînements d'évènements déjà écrits et qui se réalisent inéluctablement, dans laquelle le hasard n'a évidemment pas la même place que pour ceux qui n'y croient pas. Pour ma part je ne crois pas à la fatalité des choses, restant persuadée que c'est à notre libre arbitre de faire pencher la balance de nos choix de vie. Comme pour l'existence de Dieu, nous n'aurons probablement jamais de réponse définitive à apporter, mais chacun a le droit de se faire sa propre opinion.

Néanmoins, je trouve cette phrase intéressante... On ne peut que reconnaître l'influence de certains évènements ou rencontres qui bousculent le cours de nos vies, et qui font de nous ce que l'on est. Il y a les hasards "coup de pouce" qui nous donnent l'opportunité de solutionner un problème qui nous minait à force de tourner en rond dans notre cerveau, ou qui nous forcent à entrevoir d'autres solutions jamais envisagées jusqu'alors . Ces "hasards heureux" qui changent la vie à la manière d'une bonné fée qui nous pointerait de sa baguette magique, on les connaît aussi sous un autre nom : la chance...

Il y a les hasards moins favorables qui nous défont les projets clairs à la base, comme si quelqu'un jetait une pierre dans l'eau calme de nos profondeurs, et qui nous troublent bien plus que ce que l'on aurait pu imaginer. Toutefois, de même que les hasards heureux, ils nous poussent souvent à changer le cap initialement prévu. Sur l'instant on ne peut jamais prédire si c'est un bien ou un mal. Il faut généralement attendre un peu le recul du temps pour comprendre que ce que l'on prenait pour un déboire nous a propulsé vers un mieux que l'on ne pouvait pas comprendre dans l'immédiateté des choses...

Il y a les hasards qui semblent nous remettre à la case départ après avoir effectué une sorte de boucle, comme si on avait tourné en rond, entre deux évènements similaires qui semblent se répondre dans le temps. Néanmoins, le temps écoulé entre les deux cases départ nous ayant forcément changé, on se rend compte que nous n'y apportons plus les mêmes réactions, et que quelquepart, ces changements de nous que l'on peut alors constater, nous sont bénéfiques pour comprendre ce que l'on n'avait peut-être pas tout à fait saisi la première fois...

Et puis il y a les hasards qui nous semblent être comme des rendez-vous... quand ils concernent des personnes qui croisent ou recroisent notre route sans qu'on ait provoqué ces rencontres. Le cas est différent s'il s'agit d'un premier croisement ou de retrouvailles... Quoi qu'il en soit, ces échanges imprévus ont toujours des conséquences étonnantes dans nos vies, puisqu'elles nous évitent de vivre selon un scénario que l'on se serait écrit, par ces nouveaux personnages qui doivent trouver leur place et leur rôles parmi les protagonistes déjà présents...

Le hasard est souvent un puissant catalyseur de mises au point, en même temps qu'un des principaux attraits de la vie, parce que sans le hasard, la vie serait bien fade, non ? Il est le sel de l'imprévu, et le poivre qui nous fait étenuer sur notre routine, en balayant parfois nos prévisions bien au-delà de ce que nous savons imaginer.

Si demain, on arrivait à percer son mystère, la hasard aurait-il la même saveur ?...

.../ LW...

14 septembre 2011

Savoir qui l'on est...

" Quand vous ne savez pas qui vous êtes vraiment, peu importe l'âge que vous avez, vous n'êtes qu'un enfant. "
Nisargadatta Maharaj

Dans notre monde axé sur l'image, nous courons tous après la nôtre aussi, la recherche de la vérité commence là... Savoir qui l'on est... Ce n'est pas si évident qu'on veut bien le penser. Nous sommes tous le résultat d'une éducation, d'un passé, d'expériences diverses qui nous forment et nous transforment. Nous avons tous nos limitations qu'on s'impose ou qui s'imposent d'elles-mêmes par manque de recherche de soi. Les croyances limitatives, fausses ou erronées qui nous empêchent de laisser passer notre sensibilité, sont des entraves à l'expression de notre vraie personnalité aussi.

Bien sûr, beaucoup croient se connaître parce que l'image qu'ils pensent véhiculer leur convient, mais
l'être humain est bien plus complexe, tellement de facettes qui se voilent les unes et les autres, c'est parfois difficile d'avoir une vue d'ensemble satisfaisante. On en revient au "Connais-toi toi-même" de Socrate, ou à la philosophie bouddhiste. Pour comprendre le monde, pour changer de regard sur la vie, ce n'est pas de l'extérieur que l'aide peut venir, mais au contraire, c'est à l'intérieur de soi qu'il faut chercher, et ne pas vouloir fermer les yeux sur ce qui nous dérange non plus.

L'acceptation de soi est un premier pas pour pouvoir "grandir"... certains s'illusionnent une vie entière, croyant pouvoir se satisfaire de leurs images, parce qu'on a tous notre ombre et notre lumière, et que l'ombre est parfois difficile à admettre... Mais rien ne sert de vouloir nier cette part-là, elle a son utilité aussi. Nous ne sommes pas des êtres parfaits, mais nous pouvons nous améliorer... peut-être... Nous possédons tous toutes les qualités et tous les défauts en nous, développés pour chacun à différents degrés. Ainsi, rien ne sert de lutter contre un défaut, il est préférable de s'attacher à renforcer la qualité qui contrebalance le défaut que l'on veut réduire (il ne disparaitra jamais totalement...), plutôt que de lutter consciemment contre le défaut en question. Mais pour cela, il faut savoir qui l'on est...

Il n'y a pas d'âge pour se poser des questions, ni d'âge non plus pour trouver des réponses...

On parle parfois "d'âge de raison", comme si inéluctablement un jour on arrivait à un stade où l'on dépasse ses illusions pour enfin voir les choses comme elles sont et qu'on les accepte, mais je pense que c'est faux. C'est
seulement par une recherche délibérée que l'on peut s'approcher de sa vérité, que l'on n'atteindra cependant jamais... Une vie n'y suffirait pas... Rien ne sert de lutter contre la réalité, c'est une des grandes lois de l'Esprit : accepter les choses comme elles sont... un premier pas vers la connaissance...

Savoir qui l'on est n'implique pas que l'on fasse taire toutes ses images "sociales"
, mais simplement qu'on puisse agir en toutes situations en accord avec soi-même sans prêter attention au jugement que peuvent porter les autres dessus... qu'on analyse les choses avec son coeur, sa sensibilité et non plus au travers du filtre de la raison ou du conformisme... qu'on s'accepte dans son unicité, même si on se sent incompris... qu'on ressent les choses et la force de l'instant comme notre principal carburant, plutôt que de projeter sans arrêt notre vie en différé et en différent sur un futur branlant sur lequel on ne peut pas compter...

Et si au lieu de prendre le chemin de la plage, vous visitiez vos petits coins secrets cet été ?
Si ça se trouve, vous rameneriez des trésors encore plus beaux...

Sait-on jamais ce que l'on trouvera au fond de soi si on y plonge ?...

.../ LW...

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