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JDMQR... (Morceaux choisis)

15 septembre 2011

La face cachée de la Lune...

" Chacun de nous est une lune avec une face cachée, que personne ne voit. "
Mark Twain


Chacun de nous a son dehors et son dedans... et sa face cachée... Non pas qu'on la cache pour la dérober volontairement aux regards extérieurs !... Non, mais un peu comme pour la Lune, c'est une face qui n'apparait jamais spontanément à la vue générale, qu'il faut vouloir découvrir, explorer... pour s'en faire quelques clichés...

La face cachée de la Lune a fait rêver tant de gens... jusqu'à ce qu'on en rapporte des clichés pris par une sonde soviétique : une face ravagée par des projectiles intersidéraux... totalement différente de celle que l'on peut voir depuis la Terre...
Je ne sais pas comment les savants et les écrivains, imaginaient cette face cachée de la Lune, mais je serai surprise qu'un seul, ait pu imaginer une platitude si désolante...

Il est difficile de définir à quoi cette face cachée des personnes correspond...
Si l'on veut étendre l'analogie avec la face cachée de la Lune, alors on peut dire que cet aspect c'est notre part d'ombre....
Toutefois, je ne pense pas que cette face cachée soit reliée à notre ombre ou à notre lumière.

La face cachée d'un être humain, c'est ce qui fait son unicité... c'est sa vérité intérieure... et celle-ci garde toujours une part de secret et de mystère aux yeux des autres.
Autant qu'on puisse partager avec d'autres, il reste des sensations, des émotions, des mécanismes comportementaux, etc... qui nous restent propres.
Cette face cachée peut aussi être cultivée à la façon d'un jardin privé, et gardée à l'abri des regards, par goût...

La face cachée, c'est aussi plus simplement la part humaine des gens au-delà de l'apparence première... C'est l'humain qui est enfermé dans l'être... et qui parfois, y est bien à l'étroit...
La face cachée est une sphère privée de la personne... l'accès n'y est pas toujours aisé ni facilité... Mais c'est bien connu, ce sont souvent les chemins les plus difficiles qui mènent aux plus beaux trésors...


La face cachée de la Lune avait-elle plus de valeur pendant qu'on l'imaginait sans rien en savoir, ou lorsque les clichés de la face cachée ont été rendus publics ?
Les polémiques et les différentes théories, nourrissaient le débat sur cette face cachée et alimentaient l'imaginaire de tous...
Notre astre satellite nous faisait rêver, et nous berçait à ses halos de mystère...
Qui en parle désormais ?...

Est-il utile, nécessaire ou vital de vouloir tout savoir, tout connaître ?
Ne peut-on pas accepter une part d'inconnu, d'imprévisible, de mystérieux ? ...

 

... / LW...

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15 septembre 2011

La vérité qu'on pense...

" Ce qui probablement, fausse tout dans la vie, c'est qu'on est convaincus qu'on dit la vérité parce qu'on dit ce qu'on pense. "
Sacha Guitry ( plus... )

On dit rarement une vérité, on cherche toujours LA vérité, la seule, l'unique,la vraie... sans se poser la question, de savoir s'il existe réellement LA vérité. Le domaine des illusions d'optique illustre parfaitement ce propos, on trouve des cas de figure où l'on peut énoncer à la fois, une vérité et son contraire, suivant le point d'obseravtion choisi, et avoir raison dans les deux cas...
Malheureusement, les illusions d'optique ne sont pas les seules illusions auxquelles nous sommes exposés... et nous croyons détenir la vérité, alors même que nous nous sommes seulement fait une représentation de jugement d'une situation ou d'un état...

Beaucoup de problèmes de communication viennent de là aussi... Il faut bien reconnaître que lorsque nous sommes persuadés d'avoir raison, et que nous exprimons notre point de vue, nous sommes convaincus de dire la vérité... et nous avons même, parfois, du mal à entendre l'autre s'il n'affiche pas la même adhésion à notre croyance...

De même, les paroles comme l'écrit du reste, outils de communication et d'échange, sont volatiles : ces moyens ne prennent toute leur valeur qu'au moment où ils sont employés, ils ne sont pas inévitablement liés à un ancrage durable dans le temps, et peuvent ainsi détenir et contenir des vérités "temporaires"...
Mais ces vérités "temporaires", ne sont pas moins vraies, ne sont pas moins une part de LA vérité. Elles sont vérité au moment de leur naissance, elles sont vérité de l'instant... elles sont expression d'une pensée ... dont on est ou dont on a été, convaincus...

Quand on dit ce qu'on pense....
Mais qu'y dit-on vraiment de soi, dans ce que l'on pense ? dans ce que l'on dit ? ...


... / LW...

15 septembre 2011

Faites de votre vie la plus belle !...

" Faites de votre vie la plus belle ! "
Katy Gawelik


Nous avons tort de considérer la vie comme une chemin, ou comme une succession de jours... nous devrions lui donner une autre place... une autre vocation... et la considérer comme notre oeuvre... la vivre comme une oeuvre d'art.
Une oeuvre d'art ne nait pas spontanément, elle est fruit d'un travail, d'une création qui se matérialise, qui poursuit sa maturation... jusqu'à atteindre sa "finitude" en quelque sorte...

Nous sommes créateurs de notre vie, nous décidons pour beaucoup des couleurs qu'on lui dépose, des émotions auxquelles on donne plus d'importance, des rêves que l'on se permet et de l'attention qu'on lui porte... Mais nous n'agissons pas toujours en pleine conscience de ce pouvoir de création que nous détenons... et croyons subir les intempéries de LA vie en général, alors même que nous sommes seulement sourds à notre propre force de création...


" Faites de votre vie la plus belle ! " est une injonction suffisamment généraliste pour développer un grand pouvoir d'autosuggestion. La précision nuit à l'activité de l'imaginaire... L'imagination n'a pas besoin de repères, même sur une lointaine ligne d'horizon, elle s'accomplit beaucoup mieux lorsqu'on lui laisse tout le champ des possibles grand ouvert....


Faire de sa vie la plus belle, ne donne aucune recette, aucune façon d'atteindre quoi que ce soit, juste une recommandation toute simple, mais qui détient l'essentiel... Il y a des milliers de façons de faire de sa vie la plus belle... Chacun doit déterminer ce qui fait de sa vie la plus belle... Il faut savoir trouver, ce qui pour chacun, a ce statut d'unicité qui fait la différence... et donne les couleurs et les tonalités à nos mélodies personnelles...


Faites de votre vie la plus belle... parce que ... si vous ne le faites pas... Qui le fera ?...


... / LW...

15 septembre 2011

Circonstances de la vie...

" Toutes les rencontres participent à construire autrement nos vies et nous font évoluer. "
Catherine Barry



Sans doute faudrait-il préciser le sens que l'on veut donner au mot "rencontre"...
Les rencontres de la vie se réfèrent le plus couramment à ces rencontres qui marquent une rupture entre un "avant" et un "après", un changement d'angle de vue, ou bien de situation...
Mais derrière ces rencontres, "de la vie", ... il y a toujours la rencontre de deux personnes : c'est le fait de toucher à l'intérieur d'une personne, de développer un lien de personne à personne, de partager d'une façon qui nous semble unique et d'échanger avec l'autre...
C'est la relation qui fait la rencontre, et non la rencontre qui fait la relation...

Ces rencontres de "personnes" participent inévitablement à construire nos vies autrement ...


... / LW...

15 septembre 2011

Faire ce que l'on peut...

" Faites ce que vous pouvez, avec ce que vous avez, là où vous êtes. "
Théodore Roosevelt


C'est une phrase qui peut sembler un peu bête à première lecture sans trop s'y attarder... Un style un peu résigné, faire ce que l'on peut... avec ce que l'on a... là où l'on se trouve... Cela peut même sembler pessimiste ou péjoratif, suivant le contexte dans lequel on imagine, que la phrase est prononcée...

Toutefois, on peut y trouver une autre lecture, beaucoup plus énergique : faites TOUT ce que vous pouvez, avec ce que vous avez EN VOUS, là où vous êtes A L'INSTANT PRESENT. Et ainsi, on obtient une belle phrase susceptible de suggérer à notre esprit de positiver...

Faites ce que vous pouvez... Parce qu'il est indéniable, que l'on ne fait pas toujours ce que l'on peut, pas TOUT ce que l'on peut, parfois même pas un petit peu de ce peu...
Nous avons tous ces moments de flottement, où l'on se laisse porter par la vie, plutôt que de la vivre, ces moments où l'on ne fait pas toujours ce qu'en théorie on PEUT faire... E t toutes ces fois où l'on ne fait pas ce que l'on PEUT dans nos relations avec les autres...

Avec ce que vous avez... Cela ne signifie pas forcément, ce que vous avez sous la main !!!... Ce que vous avez, ce que vous possédez, ne se réduit pas aux choses que l'on peut monnayer... fort heureusement. Il existe des tas de choses que l'on ne peut pas acheter ou vendre... On ne peut pas acheter ses émotions, ses ressentis, ses pensées, ses représentations du monde, ses réactions...
Mais cependant, toutes ces choses là, nous les possédons... tous...
Mais savons-nous seulement encore découvrir et estimer, la richesse de ses biens-là ?

Là où vous êtes... Partout où vous êtes... A tout instant ... Donnez le meilleur de vous, à tous moments et en tous lieux... Et donner le meilleur de soi, ce n'est pas faire des efforts considérables pour plaire et se faire apprécier de tous... Donner le meilleur, c'est ne donner que l'essentiel, ce qui reste quand on a jeté les artifices et les politesses obligées, qui nous font grincer des dents...

Nous pensons parfois que ce que l'on peut faire, c'est peu... Alors on hésite à le faire, jugeant l'acte trop dérisoire, ou bien on hésite, n'en voyant pas l'intérêt ou l'utilité... ou même on ne le fait pas, parce que ... on pense que ça ne sert à rien... un "peu"... Mais plein de petits "peu" ajoutés les uns aux autres, sans forcément atteindre le "TOUT" donnent quelque chose de plus que le "rien", qu'on décide en ne faisant pas ce que l'on peut...

Nous n'utilisons pas non plus tout ce que nous avons en nous pour apprécier le monde qui nous entoure... Nous mettons parfois de côtés nos aspects particuliers pour s'aligner sur des bases plus conformes... Nous voilons nos singularités et cachons nos sensibilités pour faire écran aux regards des autres, et garder nos jardins secrets fermés à clé... au lieu d'en partager les fruits avec d'autres...

Nous sommes physiquement présents à l'endroit où nous nous trouvons, mais notre esprit n'y est pas toujours. Là où vous êtes, est aussi une injonction à être présent, en totalité, là où nous sommes et à l'instant où nous sommes... Vivre le moment présent... quand il se présente, et non pas dans des projections hypothétiques, ni dans des images qui s'arrêtent un temps... oubliant que le film est resté en mode action...

Vous avez compris ?

... /LW...

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15 septembre 2011

Fantastique !...

" L'extraordinaire nous attire un instant, la simplicité nous retient plus longtemps, parce que c'est en elle seule que réside l'essentiel "
Garry Winogrand (... ici ...)

Nous vivons à une époque où l'extraordinaire, le sensationnel, le fantastique nourrissent notre imaginaire au point que nous perdons tout sens des valeurs fondamentales. Nous croyons qu'il suffit de posséder des choses pour devenir magiquement heureux, nous accordons beaucoup plus d'importance au superficiel qu'au nécessaire, nous nous prosternons devant le Dieu du matériel qui nous fait miroiter ses bienfaits, et détournons le regard de l'humain qui mendie sa survivance.
Résumé ainsi, on pourrait dire que l'on croit à la force supérieure de l'illusion sur la réalité...

Nous venons de traverser quelques siècles de "progrès" faramineux pour l'humanité entière, une sorte de course éffrénée pour régner en maitres absolus, sur un univers que l'on pourrait maîtriser dans son intégralité, nous... qui ne pouvons même pas imaginer, concrètement... ce que représente l'infini. Nous nous sommes agités en tous sens, sur notre fourmillière terrestre, luttant contre les éléments, luttant contre le temps, puis luttant les uns contre les autres... à s'en croire toujours meilleurs, plus forts et plus grands... persuadés d'avoir raison, incapables de remettre en cause cette attitude guerrière face à la vie...

La vérité... c'est que, si le confort matériel que nous avons acquis est certes indéniablement devenu nécessaire... il y a des limites claires que nous devons aussi nous fixer. Nous prenons conscience que nous avons perdu des choses dans la course... Nous ne pouvons, ni ne voulons rebrousser chemin pour tenter de les récupérer, il nous faut les réinventer...

Il faut réinventer les choses simples... Mais la simplicité est difficile à inventer... elle se doit d'être spontanée... On ne crée pas la spontanéité... ou bien si jamais un jour on y arrivait, ce serait vraiment la fin de tout... La simplicité, ça parait être facile à cerner, pourtant il n'est pas aisé de la définir, chacun lui attribuant ses propres critères...

La simplicité, c'est enlever tout ce qui n'est pas directement utile, pour garder l'essentiel...l'essence des choses. Rien qu'à prononcer ces mots "l'essence des choses", du fait de l'homophonie avec "les sens", on se sent enveloppé dans un tourbillon de sensations.
Les sensations sont bonne illustration de la simplicité quand on les autorise à nous habiter sans chercher à les censurer, les retenir ou les contenir.

... / LW...


15 septembre 2011

Un kilomètre à pied...

Un chemin se trace en y marchant, dit un proverbe chinois... Tant que l'on porte son regard sur l'horizon en appréciant la route que l'on va suivre sans s'y engager, qu'elle paraît longue, incertaine, et démesurée !... Ainsi les distances sont-elles difficiles à évaluer quand on reste sur le plan statique... C'est bien la mise en marche qui fait le chemin, en donnant au pas à pas toute sa valeur de parcours vers le but...

La ligne d'horizon est un repère déroutant, car autant que l'on puisse avancer, on ne peut jamais l'atteindre, puisqu'elle semble avancer au même rythme. Ainsi ne faut-il pas s'appuyer sur l'horizon pour guider sa marche, mais vers des repères plus atteignables... des carrefours et des aires de repos, des haltes régénérantes et des étapes symboliques...

La marche est toutefois un exercice propice à maintenir la concentration par le cadencement de son rythme. Plus celui-ci est régulier, plus la marche est efficace... C'est bien connu, rien ne sert de courir, il faut partir à point... et cheminer sans trop d'à-coup, qui usent le souffle et emballent le coeur, affaiblissant le corps ou le ramollissant dans une torpeur qui entrave...

Chaque pas rapproche du but... Est-il vraiment important de savoir par avance, le nombre exact de pas nécessaires ?... Est-ce encourageant ou au contraire désepérant de compter ces pas ? Et en connaître le nombre, les rend-il plus légers ou plus lourds ?... Il est parfois des certitudes bien pires que le doute... et l'ignorance...


Marcher d'un bon pas, en sentant la force de ses empreintes se graver, sans regarder sans cesse la distance parcourue, mais bien focaliser sur l'étape à gagner... Peut-être un bon moyen d'économiser son énergie, sa motivation et ses moyens...

Marchons donc... Marchons... Allons enfin au bout de nos chemins, le jour de gloire arrivera bien... au bout de la course, au bout de la route... quand tous nos feux de vie seront éteints, on pourra ... peut-être compter les pas qu'il nous aura fallu... pour en arriver là... Mais avant, restons randonneurs de nos existences, apprécions le paysage... sans compter et sans nous en laisser compter non plus...


Allez on se met un peu de baume au coeur, tous en choeur : un kilomètre à pied... ça use, ça use...

... / LW...

15 septembre 2011

Prendre le risque...

" Celui qui prend un risque perd pied pour un instant, celui qui ne prend pas de risques perd sa vie. "
Kierkegaard


Prendre un risque, c'est accepter d'être pour un temps obligé de composer avec le flou d'une situation, dont on ne peut pas être précisément sûr du dénouement qu'elle atteindra. Pour ce faire, il faut composer avec le lâcher prise, c'est à dire, faire taire en nous, les interrogations anxieuses du futur, auxquelles aucune réponse définitive ne peut être apportée...

Prendre un risque ne signifie pas nécessairement, se comporter de façon irresponsable, non ! Prendre un risque, c'est seulement oser concevoir différemment sa manière habituelle de réagir, ou la manière la plus communément admise selon les normes qui régissent nos milieux de vie usuels...

Prendre un risque, c'est mesurer par avance, que la part d'échec de la solution choisie existe, mais qu'elle n'est pas non plus, la seule issue envisageable. Le fait que cette possibilité, aussi infime soit-elle, que ce choix différent, puisse déterminer et générer des résultats tout à fait autres et au bénéfice plus important que l'immobilisme ou la non prise de ce risque, nous engage à oser s'aventurer en dehors de nos schémas de raisonnement normatifs.

Si rester dans la sécurité de la non prise de risque peut semble à priori un choix plus judicieux parce que sécurisant, il s'avère néanmoins à la longue, une composante majeure des états d'insatisfactions et d'amertume. Car être resté dans la zone temporisée contraint à se sentir en marge des hasards heureux et des chances à saisir, auxquelles on n'a pas voulu accorder de l'importance, pour se préserver cet espace connu, sans danger... et sans changement...

Ainsi, Kirkegaard a tout à fait raison de dire que celui qui prend un risque perd pied pour un instant, car inévitablement les questions liées à ce bien fondé de choix ne tardent pas à apparaitre... et à déstabiliser celui qui s'y confronte.
Parallèlement, celui qui n'en prend aucun, perd sa vie, car il s'enchaîne à une routine d'être et de penser qui empêche toute remise en question... Remise en question et doute accompagnent toujours la prise de risque et le changement, et par là même, nous force à élargir nos horizons et nos vues d'esprit...

La capacité de douter est un élément clé de la réussite dans la prise de risque : savoir douter de ses choix, de soi, de la validité des thèses auxquelles on adhère ou auxquelles on se heurte... Remettre en question son système de pensée et de ressenti, permet d'ouvrir de nouvelles voies d'accès vers des connaissances et acquisitions que l'on ne possède pas... et qui, sans aucun doute... sont facteurs de changements...

Prendre un risque c'est lâcher prise sur nos valeurs raisonnées pour se hasarder vers des valeurs inconnues...
et savoir comme quand on joue à "quitte ou double", que le jeu peut nous apporter bien plus que notre mise initiale, ou bien réduire le gain sécuritaire acquis jusque-là...

Toute la question est de savoir ce qui risque de nous rendre le plus heureux...
De bien savoir évaluer le risque que l'on prend à n'en prendre aucun...
Et de faire la différence entre les risques liés à l'irresponsabilité et ceux qui, au contraire relèvent de la responsabilité de chacun en terme de mieux être et de bien vivre...

Est-il plus facile de se risquer à affronter notre peur du risque, ou de risquer de perdre sa vie ?...


... / LW...

15 septembre 2011

Accepter de prendre place...

" Ne pas fuir, mais oser rester, à l'endroit où je suis interpellé, à cet endroit où tombent tous les masques, où tout ce que je n'aurais jamais pu croire s'avère être moi... "
Christiane Singer


Qu'est-ce qui nous pousse à fuir parfois, de façon consciente ou inconsciente, certaines situations ou problématiques, si ce n'est la réminiscence d'expériences antérieures mal vécues ou archivées en mémoire d'oubli ? L'évitement n'est qu'une façon de manifester une réaction que l'on ne maîtrise pas, et permet de de se dédouaner de nos peurs, en les faisant comme par enchantement, disparaitre sans les oublie-tout de la vie...

Fuir n'est pas qu'une façon de retarder une problématique, c'est surtout un moyen de ne pas réactiver certains souvenirs négatifs. On ne peut fuir que deux choses : la souffrance que l'on connait et celle que l'on projette, car la souffrance réelle se ressent sans possibilité de l'éviter...

Parce que, que peut-on fuir, sinon ce qui nous effraie ou ce qui nous fait mal ? Bien sûr, on peut se fredonner le célèbre "fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve...", mais ce n'est pas le bonheur que l'on fuit dans ce cas, ni même l'idée que l'on s'en fait, mais bien la perspective de sa fin possible et donc, de la souffrance inhérente à cette achèvement d'un état qui par ailleurs nous satisferait, s'il venait à durer...

Cesser de fuir, c'est vivre au présent, en admettant que toute situation nouvelle, même dérivée ou succédanée, d'un passé plus ou moins lointain, est situation inédite, en construction d'elle-même, et dont on ne peut pas présager l'issue, parce qu'en définitive, nous sommes seuls, en mesure, de lui donner son orientation et sa conclusion, avec les moyens que l'on choisira. Nous pouvons toujours faire face et inventer de nouveaux développements, sans avoir à puiser dans le fonds de nos souvenirs et comportements réflexes...

Faire face, et oser rester là où l'on est, pour examiner avec un oeil actuel et neuf les évènements, sans se réfugier derrière des modalités préfabriquées par l'expérience et le temps qui s'est figé, c'est un grand pas en avant qui nous permet de changer d'une seule posture, toute la donne... et se découvrir capable de rebondir autrement sur les murs parfois glissants de la vie...

Et cette non-fuite, ce face à face que l'on accepte, nous grandit dans l'idée même que nous nous faisons de nous, en permettant à toutes nos ressources de se mobiliser pour affronter cette peur... Si l'on fuit, que l'on reste dans nos masques et nos mensonges admis qui nous confortent, nous ne pouvons retirer de nous qu'une image tronquée, forcément dévalorisante, puisqu'incomplète... La reconnaisance de notre force de résilience est un atout majeur qu'il nous faut apprendre à utiliser sans aucune modération ni économie...

Rebondir sur le trampoline de la vie... Up and Down... Down and Up...
Quelle merveilleuse sensation de vertige cela donne....
Et... C'est bien quand on est en bas...
Que l'on imagine le mieux ce plaisir et ce vertige de l'ascension, non ?...

... / LW...

15 septembre 2011

La fugacité du temps...

" Le moment présent a un avantage sur tous les autres : c'est qu'il nous appartient. "
Chares Caleb Colton


Nous déroulons notre vie dans un cadre délimité par la linéarité du temps parce que c'est la seule représentation que nous arrivons à nous en faire. Ainsi sommes-nous souvent coincés entre deux frustrations : celle issue su temps passé dont nous ne pouvons plus rien attendre, et celle du temps à venir sur lequel nous ne pouvons rien bâtir avec certitude... Entre ces deux frsutrations, nous appartient cependant le moment présent, seul véritable ancrage que l'on puisse avoir dans le temps...

Profiter de cet instant d'éternité fugace qui s'archivera bientôt, est la seule voie de plénitude possible, car elle ne nous projette nulle part, elle nous habite durant cet espace-temps que l'on s'approprie, que l'on déguste minute à minute... Nous n'avons pas de contrôle possible que l'on puisse exercer sur le temps qui passe, aucun moyen de l'arrêter ni de l'accélérer, mais nous avons cette chance de pouvoir le ressentir nous traverser...

Le moment présent est le moment des choix réels et réalisables, il est temps d'action concret puisqu'il ne se heurte pas aux hypothétiques prévisions que l'on fait sur notre avenir, et qu'il se désolidarise du passé déjà remisé en mémoire... Il est temps à vivre... temps à apprécier sans compter, parce qu'on en sait la brièveté...

Il est en outre, très sain de ne compter que sur ce temps pour se sentir exister, parce qu'il est tangible, on peut le matérialiser, le toucher du bout des yeux en le regardant s'égrener : il est temps ressenti dans toute sa dimension de fugacité... palpable une seconde, puis déjà classé à notre pendule du passé... Notre vie serait-elle donc une gigantesque pendule, qui nous cadencerait nos envies de ses pulsations régulières et inéluctables ?...

Le moment présent nous appartient... à chaque instant... mais nous n'avons pas toujours la possibilité d'en disposer selon nos envies et nos humeurs... Parfois la vie se charge d'occuper ce présent à d'autres tâches que celles que nous souhaiterions dans l'absolu... Qu'importe, il faut essayer tout de même de les apprécier dans cette instantanéité... même si me direz-vous, certaines contraintes n'ont aucune possibilité d'être appréciées... A ce moment, on peut apprécier de l'instant présent, cette faculté de brièveté, qui le fait disparaitre aussi vite qu'il apparait....

Le temps qui passe est chose bien relative... Einstein en a développé une théorie fort compliquée, mais à côté de celle-ci, il citait volontiers une autre façon de l'illustrer, qui disait à peu près cela : " Asseyez-vous une heure près d'une jolie fille et cela passe comme une minute... Asseyez-vous une minute sur un poële brûlant, et cela passe comme une heure... C'est cela la relativité."...

Le moment présent est un repère pour nous situer dans le cours du temps... Il marque un instant T qui nous donne la sensation d'être véritablement acteur de notre vie... Il nous situe et nous photographie en instantané, nous donne force et envie, nous pose la réalité bien en face des yeux et du coeur, pour nous montrer l'importance que l'on doit donner aux choses...

Ne serait-ce pas plutôt nous... qui appartenons au temps présent... plutôt que l'inverse ?...

... / LW...

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