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JDMQR... (Morceaux choisis)
17 septembre 2011

Thésaurisation superstitieuse...

" On n'a jamais vu de corbillard muni de porte-bagages. "
Don Henley (... bagage astral...)

Aussi saugrenue que puisse être cette image, il parait utile de rappeler parfois que nous n'emporterons rien quand nous quitterons ce sol... et que, ce que nous laisserons sera à la mesure de ce que nous avons donné autour de nous... sans plus pouvoir rien y changer...

Imaginez un instant... que nous ayons droit, comme pour les voyages en avion, à un certain poids de bagages à emporter avec nous, ou à un certain volume...
Imaginez un instant... que les corbillards aient effectivement un porte-bagages, comme peuvent en posséder un vélo, sur lequel on fixerait sacoches et paquets divers fixés par des bon vieux tendeurs...
Que mettriez-vous sur votre porte-bagage ?...


Puisque je pose la question, je vais me soumettre à l'exercice, et préparer mes bagages pour mon dernier grand voyage...
En premier lieu, j'emporterai quelques vêtements de rechange : on ne sait jamais, s'il se trouvait que l'on ne m'ait pas habillé de manière adéquate pour le climat que je trouverai à destination, je pourrais au moins avoir la possibilité de revêtir une tenue plus appropriée...
Si je devais m'approcher de l'enfer, un maillot de bain conviendrait peut-être mieux qu'un tailleur coincé dans lequel je transpirerai sang et eau, repentir et remords...
Et si je devais accoster au paradis... alors je sais bien qu'il y ferait chaud... parce que sinon, ça ne pourrait pas être le paradis !!!

Ensuite, j'emmènerai mes petites affaires personnelles, quelques cahiers et crayons pour prendre des notes... des fois qu'on me renvoie ici-bas, je pourrais peut-être les planquer dans mon nouveau costume et distiller quelques infos croustillantes sur ce qu'il se passe de l'autre côté... On peut toujours rêver...
Quelques petites gâteries à grignoter... parce que quand on voyage, on a parfois des surprises quant à la gastronomie locale, et je ne veux pas risquer une "tourista" dès mon arrivée au seuil de l'autre rive...

Peut-être que j'aurai alors du temps pour ne rien faire... ou pour ne faire que ce qui me plait... autant alors prévoir quelques CD, bouquins ou autres mots fléchés... Quand on est morts, on dit que c'est pour toujours... Je me demande quand même si on ne finit pas par s'ennuyer dans cette éternité... à force d'avoir le temps de ne faire que ce qui nous plait...

A la limite, si vraiment il reste de la place, sur mon porte-bagage... peut-être que je déménagerai aussi mes souvenirs, histoire de me rappeler d'où je viens, ce que j'ai fait, ce que j'aurai aimé faire, les gens que j'ai aimé, et ceux que j'ai détesté mais qui m'ont fait avancer quand même...
Et peut-être même mes rêves pas encore réalisés, parce que de l'autre côté ils ont peut-être des moyens plus conséquents qui me permettraient de les réaliser...

Y a quand même un truc qui me manquerait de façon certaine... c'est ce PC avec sa connexion haut débit... mais je me demande si je ne vais pas outrepasser les capacités de mon porte-bagages... et si je trouverai un fournisseur d'accès disposé à me brancher au réseau... Mais je peux toujours tenter le coup...

Remarquez... cette idée de porte-bagages... est somme toute intéressante... économiquement parlant...
Vous vous rendez compte de tous ces nouveaux emplois de déménageurs que ça créerait ?...

... / LW...
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17 septembre 2011

Le début de la fin...

" Personne ne peut revenir en arrière et recommencer un nouveau début, cependant chacun peut commencer, aujourd'hui même, pour créer une nouvelle heureuse fin. "
Maria Robinson

On ne revient jamais en arrière... même si on recule, ce n'est jamais du même début qu'on repart... Les points de départ se succèdent, mais ne se ressemblent pas... On ne peut jamais recommencer le même nouveau début, parce qu'on apprend chaque fois, et que ces enseignements nous changent, changent nos visions, nos envies, nos buts ou nos motivations... et que même les débuts ne nous correspondraient plus... On avance, quoi que l'on puisse en penser, même quand on se sent reculer ou freiner... on avance quand même...
Vers quoi ? .. Vers où ?...
On avance vers soi, au plus près de soi... ou parfois on s'en éloigne, suivant si l'on vit en accord avec ce que l'on est... ou que l'on est pris dans d'autres luttes... de survie, de pouvoir ou de destruction...

Vouloir revenir en arrière, c'est refuser de croire... c'est abdiquer sa confiance, puisque l'idée que l'on pourrait, en effaçant quelques traces, mieux jouer sa route, se surexpose à celle qui nous laisse penser, qu'à tous moments, nous sommes confrontés à de nouvelles possibilités de faire dévier notre chemin, dans un sens qui nous va mieux...
Rien n'est jamais joué d'avance... Il ne faut pas être tenu en laisse par un vague sentiment de destinée, écrite par on ne sait quel scribouillard au service de dieux inventés de toutes pièces. Nous lançons nos dés nous-mêmes... sur le tapis de jeux... mais nous ne sommes pas les seuls joueurs, et chacun souhaite s'en tirer avec le meilleur score, c'est bien normal... non pour écraser les autres, mais pour être fier de sa réussite...

Ce qu'il faut viser, ce n'est pas forcément un bon début... mais bien la fin... et toutes les étapes intermédiaires entre les deux, même si elles se font suite et cheminent, sont un nouveau départ dans la mesure où elles apportent toujours de nouveaux éléments propices à modifier la donne initiale...
Chaque décision est un pari que l'on fait... et qui oriente notre vie... Il y a les joueurs prudents, les joueurs qui savent prendre des risques mesurés et les flambeurs... Nous sommes parfois tour à tour ces trois là... Cela dépend aussi de l'enjeu...

Et même commencer à créer une fin heureuse... cela ne veut rien dire... La seule chose que nous pouvons véritablement créer, ce sont des instants heureux...
Nous ne maitrisons pas plus l'avenir que le passé, la seule chose qu'il nous est possible de maitriser c'est notre état d'esprit au moment présent... La seule décision que l'on puisse prendre, c'est d'apprendre à s'ouvrir au bonheur de vivre... parce que quand on sera mort, ce sera trop tard pour y songer...

Le début... la fin... quelle importance ?... Mais entre les deux, y a plein de jours qui donnent le ton...


 

... / LW...

 


16 septembre 2011

Vision du monde...

" Ne perds pas ton temps à répéter que le monde te doit quelque chose.
Le monde ne te doit rien. Il était là avant toi. "
Mark Twain

Nous avons parfois du mal à accepter la réalité des choses... Ne pas accepter la réalité, c'est penser qu'elle devrait être différente, autre... Quand nous n'acceptons pas, c'est en général dû à une insatisfaction...
Refuser la réalité, adopter ce mécanisme de déni de ce qui est, est souvent le fait de ceux qui pensent mériter autre chose que ce qu'ils reçoivent... comme si effectivement, le monde leur devait quelque chose...
Mais à vrai dire, nous y sommes toujours partie prenante, pas juste "recevante"...

Que pourrait bien nous devoir le monde ?... Nous recevons aussi dans la mesure de ce que nous donnons. Rien n'est dû tout à fait au hasard...
Non, le monde ne nous doit rien du tout, c'est nous qui lui devons quelque chose, sinon à quoi pourrait bien servir notre passage ici ? ...

Je crois encore, parfois... qu'on a tous quelque chose à donner, notre contribution pour notre temps passé ici-bas... et qui fait grandir et évoluer le monde par la mise bout à bout de tous ces petits riens que résument nos existences...
D'autres fois, je me pose la question de savoir, si véritablement nous avons tous une richesse à partager, ou si à l'image du règne animal ou végétal, l'espèce humaine comprend aussi une branche de "parasites", destinés uniquement à nous polluer le bien-être...

Ceci dit, ce que nous appelons des "parasites" dans les mondes animaux et végétaux, ont aussi un rôle de régulation des espèces... Rapporté à la condition humaine, ces individus "parasites", ne sont-ils pas là pour justement entraîner une sorte de sélection naturelle et accroître notre pugnacité face à l'adversité ?...
La question reste ouverte...

Oui... Le monde était là avant nous...
Que la force et la sagesse nous soient données pour qu'on arrive à le garder intact pour les générations qui nous suivront...

Et à dire vrai... au vu de la situation planétaire actuelle... c'est pas gagné d'avance...

... / LW...

16 septembre 2011

Etat des lieux...

" On peut toujours faire quelque chose de ce qu'on a fait de vous. "
Jean Paul Sartre   (homme et culture)


L'heure est à la "psychologisation" à outrance, ainsi tout peut s'expliquer par notre histoire, nos frustrations, nos souvenirs biaisés, nos fantasmes inconscients... j'en passe... De cette façon, on réduit notre futur en le renvoyant sans cesse au miroir du passé... On perd du temps avec ces allers retours temporels...
Une des lois de l'Esprit qui est très importante est la suivante : ne pas lutter CONTRE le mal, mais aller DIRECTEMENT au bien !

Bien sûr, on a tous notre histoire, notre chemin, c'est pas forcément celui qui nous plaisait le plus, on ne le choisit pas toujours non plus... mais y rester arrêté parce qu'on est en colère, frustré, insatisfait, haineux, plein de rancoeur, ou je ne sais quoi encore... n'arrange rien à la vie qui reste à l'avant...
Peu importe le chemin déjà parcouru, et les points négatifs qu'il peut comporter, nous y avons forcément appris des choses : des choses qu'on a envie d'appliquer, d'autres dont on sait qu'on ne les acceptera plus... Nous ne sommes pas spectateurs passifs de nos vies, mais les seuls maîtres d'oeuvre en activité !

Quels que puissent être les griefs que l'on porte à son passé, ils sont porteurs d'expériences, de maturité et de réflexion. Ils sont la base sur laquelle on développe aussi les valeurs essentielles qui sont importantes pour nous. Que l'on soit en accord ou en rebellion avec l'éducation, le conditionnement ou la culture dont on a pu hériter, cela fonde notre philosophie personnelle de vie, et les années aident à la renforcer dans l'acceptation de soi, et de sa recherche de plénitude...

" Ce qu'on a fait de vous..." Quelle drôle d'expression !...
Il est toutefois vrai que l'on n'est pas conscients des conditionnements et des mains mises sur notre conscience d'emblée... Le phénomène dit du "lavage de cerveau" est un mécanisme très sournois, et il faut du temps pour remettre en cause les systèmes établis à notre insu, puis trouver la force de s'y soustraire...

" Ce qu'on a fait de vous..."
Sans vouloir avancer que les épreuves et les souffrances forgent un mental à toute épreuve quand celles-ci cessent, je crois néanmoins, que toute expérience même négative, crée une mémoire de reconnaissance des situations qui nous blessent, et que cette reconnaissance mnésique intuitive de situations qui pourraient nous y renvoyer, permettent de mieux gérer nos vies, et le respect qu'on a pour soi-même et pour les autres, de définir les termes et les limites de l'acceptable et de l'accepté, des désirs qui nous sont propres et de ceux que l'on nous suggère...

Dans tous les cas, point de désespoir : tout finit toujours par s'arranger... question d'y croire !...
L'important c'est bien cela : croire... en nous, en l'avenir, en l'humain...

On peut toujours, avec ce qu'on a fait de nous, faire quelque chose, c'est sûr... mais ... quoi ? ...

... / LW...

 


15 septembre 2011

Faire ce que l'on peut...

" Faites ce que vous pouvez, avec ce que vous avez, là où vous êtes. "
Théodore Roosevelt


C'est une phrase qui peut sembler un peu bête à première lecture sans trop s'y attarder... Un style un peu résigné, faire ce que l'on peut... avec ce que l'on a... là où l'on se trouve... Cela peut même sembler pessimiste ou péjoratif, suivant le contexte dans lequel on imagine, que la phrase est prononcée...

Toutefois, on peut y trouver une autre lecture, beaucoup plus énergique : faites TOUT ce que vous pouvez, avec ce que vous avez EN VOUS, là où vous êtes A L'INSTANT PRESENT. Et ainsi, on obtient une belle phrase susceptible de suggérer à notre esprit de positiver...

Faites ce que vous pouvez... Parce qu'il est indéniable, que l'on ne fait pas toujours ce que l'on peut, pas TOUT ce que l'on peut, parfois même pas un petit peu de ce peu...
Nous avons tous ces moments de flottement, où l'on se laisse porter par la vie, plutôt que de la vivre, ces moments où l'on ne fait pas toujours ce qu'en théorie on PEUT faire... E t toutes ces fois où l'on ne fait pas ce que l'on PEUT dans nos relations avec les autres...

Avec ce que vous avez... Cela ne signifie pas forcément, ce que vous avez sous la main !!!... Ce que vous avez, ce que vous possédez, ne se réduit pas aux choses que l'on peut monnayer... fort heureusement. Il existe des tas de choses que l'on ne peut pas acheter ou vendre... On ne peut pas acheter ses émotions, ses ressentis, ses pensées, ses représentations du monde, ses réactions...
Mais cependant, toutes ces choses là, nous les possédons... tous...
Mais savons-nous seulement encore découvrir et estimer, la richesse de ses biens-là ?

Là où vous êtes... Partout où vous êtes... A tout instant ... Donnez le meilleur de vous, à tous moments et en tous lieux... Et donner le meilleur de soi, ce n'est pas faire des efforts considérables pour plaire et se faire apprécier de tous... Donner le meilleur, c'est ne donner que l'essentiel, ce qui reste quand on a jeté les artifices et les politesses obligées, qui nous font grincer des dents...

Nous pensons parfois que ce que l'on peut faire, c'est peu... Alors on hésite à le faire, jugeant l'acte trop dérisoire, ou bien on hésite, n'en voyant pas l'intérêt ou l'utilité... ou même on ne le fait pas, parce que ... on pense que ça ne sert à rien... un "peu"... Mais plein de petits "peu" ajoutés les uns aux autres, sans forcément atteindre le "TOUT" donnent quelque chose de plus que le "rien", qu'on décide en ne faisant pas ce que l'on peut...

Nous n'utilisons pas non plus tout ce que nous avons en nous pour apprécier le monde qui nous entoure... Nous mettons parfois de côtés nos aspects particuliers pour s'aligner sur des bases plus conformes... Nous voilons nos singularités et cachons nos sensibilités pour faire écran aux regards des autres, et garder nos jardins secrets fermés à clé... au lieu d'en partager les fruits avec d'autres...

Nous sommes physiquement présents à l'endroit où nous nous trouvons, mais notre esprit n'y est pas toujours. Là où vous êtes, est aussi une injonction à être présent, en totalité, là où nous sommes et à l'instant où nous sommes... Vivre le moment présent... quand il se présente, et non pas dans des projections hypothétiques, ni dans des images qui s'arrêtent un temps... oubliant que le film est resté en mode action...

Vous avez compris ?

... /LW...

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15 septembre 2011

Un kilomètre à pied...

Un chemin se trace en y marchant, dit un proverbe chinois... Tant que l'on porte son regard sur l'horizon en appréciant la route que l'on va suivre sans s'y engager, qu'elle paraît longue, incertaine, et démesurée !... Ainsi les distances sont-elles difficiles à évaluer quand on reste sur le plan statique... C'est bien la mise en marche qui fait le chemin, en donnant au pas à pas toute sa valeur de parcours vers le but...

La ligne d'horizon est un repère déroutant, car autant que l'on puisse avancer, on ne peut jamais l'atteindre, puisqu'elle semble avancer au même rythme. Ainsi ne faut-il pas s'appuyer sur l'horizon pour guider sa marche, mais vers des repères plus atteignables... des carrefours et des aires de repos, des haltes régénérantes et des étapes symboliques...

La marche est toutefois un exercice propice à maintenir la concentration par le cadencement de son rythme. Plus celui-ci est régulier, plus la marche est efficace... C'est bien connu, rien ne sert de courir, il faut partir à point... et cheminer sans trop d'à-coup, qui usent le souffle et emballent le coeur, affaiblissant le corps ou le ramollissant dans une torpeur qui entrave...

Chaque pas rapproche du but... Est-il vraiment important de savoir par avance, le nombre exact de pas nécessaires ?... Est-ce encourageant ou au contraire désepérant de compter ces pas ? Et en connaître le nombre, les rend-il plus légers ou plus lourds ?... Il est parfois des certitudes bien pires que le doute... et l'ignorance...


Marcher d'un bon pas, en sentant la force de ses empreintes se graver, sans regarder sans cesse la distance parcourue, mais bien focaliser sur l'étape à gagner... Peut-être un bon moyen d'économiser son énergie, sa motivation et ses moyens...

Marchons donc... Marchons... Allons enfin au bout de nos chemins, le jour de gloire arrivera bien... au bout de la course, au bout de la route... quand tous nos feux de vie seront éteints, on pourra ... peut-être compter les pas qu'il nous aura fallu... pour en arriver là... Mais avant, restons randonneurs de nos existences, apprécions le paysage... sans compter et sans nous en laisser compter non plus...


Allez on se met un peu de baume au coeur, tous en choeur : un kilomètre à pied... ça use, ça use...

... / LW...

15 septembre 2011

Les prévisions erronées...

" J'ai remarqué que tout ce qui arrive d'important à n'importe qui, était imprévu et imprévisible. "
Alain


On construit sa vision du monde et ses projets... avec les éléments que l'on connait... On élabore nos plans d'action et nos avenirs, en fonction des vues auxquelles on aspire... On se rêve des lendemains à la mesure de nos idées, et on tend à les cultiver... mais on oublie trop souvent... de viser plus haut que ce qui nous parait important...

L'importance des choses est relative... et ce que l'on juge important, peut s'effacer soudain, devant un autre chemin qui s'ouvre, un chemin que l'on n'avait pas imaginé, un chemin de hasard qui croise nos routes, qui n'était... nulle part indiqué comme une autre possibillité... mais qui se déploie d'un coup, dans toute sa lumière, et nous fait apprécier une nouvelle clarté sur nos envies de vie...

Les exemples de ces détours de parcours sont légion dans les biographies de gens célèbres, c'est souvent d'un petit hasard de rien du tout, qu'une suite d'évènements a pris naissance... portant avec elle une nouvelle connaissance, ouvrant sur un espace beaucoup plus vaste, un champ rempli de possibles, qui était là, à l'état de germination, et qui se révèle enfin à la maturité de l'esprit....

Beaucoup d'inventions sont aussi fruits du hasard... d'une erreur de manipulation ou d'une observation incongrue... sont nées des révolutions... Nos vies n'échappent pas à cette loi du hasard... On ne peut prévoir que ce que l'on connaît, on ne peut pas espérer ce que l'on ne conçoit pas... Les pensées ont certes un pouvoir, mais elles ne peuvent rien apporter à ceux qui refusent de se laisser porter par la créativité de la vie autour de nous, qui nous forge à ses besoins et à ses caprices...

Admettons que nous ne tenons pas si fermement les rênes de nos existences... et qu'à tout moment nous pouvons passer du pas au galop, ou bien rétrograder brusquement du galop au pas...
Admettons que nous ne pouvons pas tout prévoir, même en passant ses jours et ses nuits à étudier et évaluer, inventorier et répertorier les possibilités d'utiliser à bon escient nos souffles de vies...
Admettons que toutes ces choses imprévues qui nous bousculent dans nos certitudes, sont notre vraie chance de comprendre l'intérêt et le sens de la vie, et de nous faire oublier les questions de sens idiotes que l'on se pose de temps à autre, lorsque l'on estime ne pas avoir ce que l'on mérite...

Admettons que les plus beaux cadeaux que l'on reçoit... sont ceux que l'on n'attendait pas...
Justement... parce qu'on ne les attendait pas... Ils changent notre regard, et nous font ouvrir à nouveau des yeux curieux dans l'attente de nouveaux dévelopements, ou extensions de vie, qui pourraient à nouveau surgir...

Admettons que nous sommes, non pas manipulés... mais guidés par des sortes de force... qui agissent à notre égard, comme des trampolines, pour nous propulser vers nos idéaux... et nous montrer d'autres facettes de vie et de liberté...
Admettons que nous attendons tout... lorsque nous n'attendons rien...
Admettons que nous n'attendons rien... lorsque nous savons déjà tout...

Entre deux attentes... la vie s'immisce... et se fait route
Entre ces deux attentes... il n'y a la place que pour la remise en question et le doute
Si l'on veut se tirer d'affaires... Et sentir ses pieds bien collés à la Terre...

... / LW...

15 septembre 2011

Genèse primaire...

" Tout commence par un rêve..."
Carl Sandburg


Si la réalité est notre univers quotidien, le rêve n'en reste pas moins une part importante de notre vie... voire la plus importante... La réalité ne serait alors, que la face émergée d'un gigantesque iceberg, sur lequel notre vie se fonde... Là où l'illusion du tangible fond, en se brûlant aux feux de l'inconscient... paradoxalement si réellement aux commandes de notre paquebot de vie...

La notion de rêve, inclut deux univers : l'univers des rêves auxquels on assiste depuis notre sommeil, et l'univers de ces envies jugées parfois déraisonnables, de ces buts ou objectifs fous, que l'on se propose d'atteindre... un jour... notre désir de réalisation . Mais ce ne sont pas en réalité, deux univers différents, mais bien le même... simplement, nous n'arrivons pas toujours à faire la synthèse consciente des deux...

Il faut dire que l'obscurantisme de certains rêves nocturnes parfois ne facilite pas la tâche non plus... et que tout rêve dont on garde un souvenir au petit matin, n'est pas forcément porteur d'éléments susceptibles de nous guider plus avant vers nos rêves d'objectifs que l'on s'est fixés pour notre vie d'ici...

Toutefois, c'est une évidence de dire que "tout commence par un rêve..." parce que toute idée, surtout si elle est un peu farfelue, hors norme, ou visionnaire, a pris naissance de cette façon, puisque ne pouvant s'appuyer sur des éléments concrets, connus et reconnaissables... Ainsi le rêve est-il quelque part, moteur de notre progression, de nos élévations, et de nos destinées... par le seul fait que nous imaginons d'abord, et que nous réalisons ensuite, ce que nous avons formulé en pensées...

Le rêve est une porte ouverte sur tous les possibles... il nous fait cheminer sur des chemins inatteignables par le biais de la raison souvent, et nous libère des contraintes raisonnables qui s'opposent à nos envies d'autre chose. Le rêve n'est pas qu'un sentier, un chemin de traverse, c'est une vrai autoroute... La vitesse de pensée n'y est pas limitée, et le kilométrage non plus... On peut y voyager nuit et jour, sous une chaleur de plomb, ou par temps de pluie... Les orages qu'on y essuie nous forcent seulement à balayer plus loin nos limitations...

Le rêve est un état de l'être qui se réfère à d'autres repères, moins normatifs, moins dogmatiques... Des repères propres à chacun, que l'on s'invente au gré de nos humeurs, au gré de nos possibilités, au gré de nos fantaisies... Nous pouvons créer un rêve, un monde unique et sur mesure, un monde qui nous appartient en propre, et dans lequel nous pouvons faire figurer tous les éléments que nous voulons, changer les valeurs, balayer tous les "si' du quotidien, et les remplacer par des "puis ensuite..." et ainsi enchaîner des étapes à vitesse grand V, sans se heurter aux garde-frontières de la logique et de la faisabilité...

Le rêve... meilleure voie d'accès vers le réel... A méditer ...

Tout commence par un rêve...
Mon Dieu, faites que nous en fassions des réalités merveilleuses...

... / LW...

14 septembre 2011

Que la force soit avec vous !...

" Mesure tes forces d'après tes aspirations et non tes aspirations d'après tes forces. "
Adam Mickiewicz

Le problème... avec les problèmes... c'est qu'on les prend souvent à l'envers ! Et si un problème est mal posé, il devient difficile à résoudre, car c'est des postulats de base, que dépendent les raisonnements qu'on y appliquera... Un raisonnement peut-être tout à fait logique et bien mené, mais s'il part d'une base erronée, il ne peut pas donner naissance à une juste solution...

Il en va de même pour l'orientation de notre vie. Quand on se sent fatigués, ou en baisse de régime, on revoit nos objectifs à la baisse, nous décourageant facilement juste à l'énoncé des difficultés auxquelles nous risquons de nous heurter... Nous réduisons ainsi nos désirs ou objectifs, par le filtre de la capacité d'action que nous pensons pouvoir déployer...

Toutefois, de grandes aspirations, mais non déraisonnables et irréalistes, peuvent nous motiver à sentir pousser nos ailes, car elles nous propulsent dans des réflexions axées sur les moyens de nos parvenir à nos fins, au lieu de nous confiner dans des petits désirs qui ne demandent pas de piocher dans nos ressources méconnues...

Nos grandes aspirations nous mènent à nous dépasser, au moins, dans les domaines de l'imagination et de la créativité, et l'imagination est un moteur capable de tracter des poids considérables, sans amenuiser nos forces vitales basiques, puisque celle-ci est autonome dans son fonctionnement... Il suffit de la laisser libre d'agir et de nous soumettre les solutions qu'elle seule peut mettre à jour...

Plus nous rêvons grand, plus nous projetons une image positive de nous-mêmes sur l'écran de notre vie. Tel un tableau noir qui s'illuminerait au gré de nos envies, notre écran de cinéma imaginaire devient ainsi passage virtuel vers la vie que l'on rêverait de mener... Et de la visualisation de ce film, du sentiment d'allégresse, de légèreté et de fierté qui en ressort, nous puisons des forces nouvelles... " Et si ça pouvait être vrai..."

Il faut poser les choses à la façon de Mickiewicz, et faire passer prioritairement nos aspirations, indépendamment des moyens que l'on se sent capables d'utiliser. La faisabilité des choses n'est pas l'étape première à examiner. C'est la légitimité de nos aspirations, leur adéquation avec notre personnalité, qui leur donnent force et valeur.

Si ces aspirations sont élevées, elles témoignent que nous sommes prêts à mettre en oeuvre toutes les ressources disponibles en nous, et nous renvoient l'image d'un cheminement peut-être long à parcourir, mais dont la simple évocation du résultat final, nous procure la force de faire ce chemin-là.

Parce que le but est grand, nous nous lançons un défi.
Parce que le but est petit, nous n'avons aucune hâte de l'atteindre, et nos forces tendentà décroître, car elles n'ont pas à fonctionner à plein régime...
Force et aspirations se donnent la main pour éclairer nos chemins
Mais à la différence du problème insoluble de "la poule et l'oeuf",
ce problème, correctement posé, est tout à fait réalisable, calculable et atteignable...

Existe-t-il, un "aspiratiomètre", sur le modèle des tensiomètres qu'utilisent les médecins ?...
...

... / LW...

 

14 septembre 2011

Rendez-vous au meilleur...

" Pourquoi toujours s'attendre au pire ? Pour une fois donnons-nous rendez-vous ailleurs ! "
Jean-Jacques Thibaud

Je refuse toujours ces rendez-vous au catastrophisme à peine masqué... Pourquoi certaines personnes ont-elles besoin d'imaginer les hypothèses les plus sombres ? Je réclame le droit à la légèreté, à la candeur et à l'innocence... Notre vision du monde s'étire sur un écran rétréci par les prédictions erronées de quelques briseurs d'espoir, qui s'efforcent à vouloir nous rendre conscients... même de malheurs non encore avérés !... Ce n'est pas en nous exhortant à la prudence, que l'on peut écarter le danger !... Mais à l'inverse, en invitant à la magie, on peut en tous cas alléger un temps, ses soucis...


Il est presque de mauvais ton de ne se plaindre de rien... S'inquiéter des dérives boursières, des menaces climatiques, des revers des avancées scientifiques, des risques sanitaires liés à nos comportements divers et variés... autant de préoccupation quotidiennes, qui nous asphyxient l'optimisme au quotidien... mais qui ne nous apportent pas de solutions. Ce n'est pourtant pas de s'inquiéter d'un problème qui le résout !...


Je ne dis pas qu'il ne faut pas se sentir concerné par toutes les réalités peu drôles qui forment notre quotidien, non ! Je pense juste que l'on peut aussi en être conscient sans se réduire uniquement à cette vision... Qu'il existe aussi des choses très belles que l'on ne prend pas le temps de considérer : le catastrophisme fait beaucoup plus recette que les miracles, il faut bien l'avouer... C'est dans l'air du temps...


Pourtant, résolument je choisis de faire les cent pas devant le meilleur, plutôt que de m'arrêter au pire... L'air y est meilleur pour le moral, et les rafraîchissements tellement désaltérants... Au pire, il n'y a rien de neuf à boire, que du vieux que l'on sert, ressert et dessert...
Au meilleur, tout est permis, même si parfois tout n'est pas... possible...



Peu importe que les habitués soient plus nombreux au pire, je respirerai en éclaireur et en solitaire au meilleur, et leur place vacante me donnera plus de place pour m'étendre sur la bonne humeur d'un monde à imaginer tout en couleurs et en sourires...


Me rejoindrez-vous au meilleur ? ... Ou préférerez-vous vous griser au pire ?...

... / LW...

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