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JDMQR... (Morceaux choisis)
16 septembre 2011

Idée de cadeau à offrir...

" La seule chose que vous avez à offrir à un autre être humain, en tous temps, c'est votre propre façon d'être. "
Ram Dass (... témoignage...)

Il arrive que le comportement des personnes soit régi par la représentation qu'elles ont du comportement adapté à une situation, plutôt qu'il soit régi par la spontanéité et la sincérité... sortes de représentations de comportements appris et admis comme étant convenables ou appropriés ou acceptables...
Et de fait, ce que l'on offre ainsi à l'autre n'est pas le reflet exact de ce que nous sommes, et du comportement que l'on aurait, si l'on n'était pas assujettis à ces références normalisantes... mais clone parmi les clones, nous jouons le rôle que nous croyons être le plus adapté à l'instant... et qui ne nous met pas en danger émotionnellement puisqu'il est rôle que l'on s'assigne, et non ressenti que l'on éprouve...


Il n'y a jamais UNE façon de se comporter... et tous les manuels de savoir-vivre, ou autre psycho guide pour vivre épanoui parmi ses congénères, ne pourront rien y faire !... Nous avons tous nos propres stratégies de communication, élaborées d'après nos observations et conclusions emmagasinées depuis notre naissance... et chacun possède donc un savoir unique, qui lui est propre, et qu'il ne pourra jamais partager en totalité avec quelqu'un...
C'est cette unicité de réponse qui fait de nous une personne... différente des autres personnes...


Cette différenciation, perceptible dans la façon d'être naturellement, de chacun... est source d'enrichissement dans l'échange, si on veut bien laisser libre cette voie-là, d'exprimer par ses mots et gestes, son humanité... et permettre ainsi la rencontre de deux personnes, plutôt que d'avoir des échanges sociaux amicaux et convenables...
La sincérité, l'authenticité, loin d'être naturelles, traduisent une implication de soi dans la relation, une volonté délibérée d'établir une relation personnelle et de confiance au-delà des différences et des à-priori de chacun...
La réponse-type elle, est non implicante, puisqu'elle correspond à une norme socialement correcte, derrière laquelle on peut se réfugier...


Implication de soi, et donc... fragilisation, risque pris sur une situation, d'où un danger plus grand qu'à utiliser les prêt-à-se-comporter déjà éprouvé et rôdé...
Lâcher prise ou contrôler... Ressentir ou raisonner... Quitte ou double ? ...
La règle reste la même partout : plus on mise gros, plus on risque de gagner gros... Plus on s'investit dans le don, plus on reçoit...
Et pour ce qui est de gagner ou de perdre... Les règles du jeu disent bien que le hasard se glisse ça et là et qu'il faut accepter sa loi...


"Ce que les autres vous reprochent... Cultivez-le ! ... C'est vous !" disait je ne sais plus qui... Résister et rester soi...
parce que finalement, oui, c'est ce que l'on a de mieux à offrir aux autres...

 

... / LW...


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16 septembre 2011

Une vie régulière...

" Les gens sans imagination ont besoin que les autres mènent une vie régulière. "
Boris Vian (... là !...)

Le conformisme y prend ses racines : source de repères tangibles...
L'individu sans imagination ne pouvant pas faire un effort chaque jour pour vivre sa vie comme elle vient, y apportant les réponses spontanées qui surgissent, s'astreint à une discipline quotidienne, établie et longuement rôdée, approuvée par ses semblables et admise comme "norme de vie"...

Cette appartenance à un groupe social dont il partage les "normes" et coutumes de vie renforce le point de vue selon lequel, il vit de la seule façon qui soit possible, puisque tout le monde agit ainsi... Vient à passer une âme trouble qui demande à explorer d'autres voies de salut, et la crise éclate...

Comment réagir devant la dimension d'inconnu, que présente le fait de s'écarter de la norme stricte établie au fil du temps par un groupe, que l'individu reconnaît comme porteur de son identité ? ... Des "déviances" comportementales mettent à mal son petit équilibre, protégé dans sa mini bulle d'idées convenues...

L'imagination permet de dépasser le possible imaginable pour projeter ainsi dans une réalité en peut-être devenir, d'autres façons d'utiliser sa vie, ses actes et ses buts... L'imagination fait voyager au-delà des frontières du raisonnement admis, pour donner une chance à la créativité de déployer ses couleurs nouvelles sur des modèles un peu usés par les années..

L'imagination est un bien précieux qu'il faut développer... Elle seule sauvera le monde...
N'oublions pas qu'elle est supérieure à la volonté... et qu'elle ne connaît pas de limites...

Eh bien... Il est l'heure d'aller imaginer d'ailleurs... Que votre rêverie soit porteuse ! ...

... / LW...

16 septembre 2011

Des réponses...

" Cherchez toujours la réponse en vous. Ne soyez pas influencés par ceux qui vous entourent, ni par leurs pensées, ni par leurs paroles. "
Eileen Caddy (... sanctuaire spirituel...?!?...)

"Ne soyez pas influencés par ceux...", cela ne veut pas dire que l'on ne doit écouter personne... Bien au contraire, il est juste de savoir recueillir des points de vue différents parfois quand une interrogation nous laisse songeur... mais la réponse ... ça ne peut pas être du prêt-à-penser ou du prêt-à-agir... Pour la réponse, rien ne vaut le sur mesure !... La réponse en nous que personne d'autre ne peut trouver...

Un proverbe amérindien dit quelque chose du genre : ne juge pas ton frère avant d'avoir marché dix lunes dans ses mocassins... On ne peut jamais savoir en toute transparence et vérité ce qui motive les choix et décisions de chacun, parce que l'on ne peut pas évaluer tous les éléments qui y entrent en compte... Nous réagissons aux évènements et aux personnes en fonction de toute notre histoire... et cette histoire est, de plus, une évolution perpétuelle, qui nous façonne et nous remodèle selon les humeurs de nos épreuves de vies....

Ainsi la seule personne qui puisse nous guider véritablement et avec le plus de lucidité... et bien c'est notre petite voix intérieure de la conscience, qui même si on ne l'entend pas, gouverne nos pensées et règne sur nos mécanismes de réactions et de défense, que le temps a légitimé comme modes de fonctionnement normal... mais qui nous sont personnels.

Il existe des catégories de personnes qui, lorsqu'elles disent ce qu'elles pensent, semblent asséner une vérité universelle, alors même qu'elles ne font qu'exprimer leur opinion personnelle. Que ces personnes confessent des pensées négatives, dressées au rang d'opinion reconnue et approuvée, et ces pensées négatives parasites vont venir nous pourrir l'atmosphère de leurs relents nauséabonds ... Ne pas se laisser influencer !... Retenir le fonctionnement de ses neurones quelques minutes si besoin est, le temps que tout danger de contamination soit écarté !... (S'entraîner comme pour faire passer un hoquet !)...

Nous avons tous en nous, la possibilité de trouver réponses à nos questions existentielles ou émotionnelles.Nous pouvons être guidés vers nos réponses, mais personne ne peut les fournir, ces réponses !... Elles viennent de l'intérieur... Il faut savoir faire confiance à nos propres capacités de jugement aussi...

Rester sourd aux paroles de découragement est un saine hygiène de pensée, si l'on se sent dans la bonne direction... Il ne s'agit pas de se comporter comme des entêtés bornés qui foncent droit dans un mur !... Non, mais que lorsque l'on a correctement évalué la situation, et que l'on a trouvé la réponse qui nous semble être, laplus adaptée... que l'on en est intimement persuadés, même si des obstacles se dressent sur notre chemin... et bien, qu'à ce moment là, on ne se laisse pas décourager par des paroles de mauvaise augure... et que l'on continue de s'accrocher à son objectif... pour ne jamais le perdre de vue.

Echangez !... Débattez !... La richesse est dans l'échange...
Mais pour la décision finale... Ne comptez que sur vous-mêmes ! ...  ...

Et encore... ...

... / LW...

 


16 septembre 2011

Signalétique émotionnelle...

" L'amour transforme les impasses en autoroutes. "
Louis Gittner (... en bas... tout en bas !...)

Que n'a-t-on déjà écrit sur l'amour et sa force motrice, pour nous porter au-delà de ce que l'on imagine ? L'amour tient lieu de puissant catalyseur dans ses élans premiers, tel un trampoline sur lequel on aurait sauté à pieds joints... Mais l'amour, bien que rimant avec toujours, n'a pas qu'un seul visage, qui demeurerait constant à travers les âges...
L'amour, comme tout, est changement perpétuel, évolution, voire même révolution....

L'amour détient, cet espèce de pouvoir de transformation déguisé, qui nous fait parfois trouver au fond de nous des ressources inconnues pour inscrire, au goût du jour, les nouvelles orientations que l'on veut donner à sa vie. Ainsi, ces murs d'impasse auxquels on se heurte peuvent-ils trembler devant nos désirs, et tomber en désuétude, foudroyés par ce nouveau regard porté au lendemain...

L'amour a, c'est indéniable, un pouvoir créateur de réalité positive. Plus encore, que ce sentiment soit ou non partagé n'y a aucun rapport : l'amour porte de toute manière celui qui aime. L'amour crée tout un champ de possibles que l'on pourrait moissonner si d'aventure, il venait à durer. Et pour garder à ce possible toute sa dimension de probabilité, on est prêt à bien des labours et bien des semailles...

Il arrive que l'amour bouscule nos idées reçues, parce qu'il est toujours rencontre étroite de deux univers. Les visions superposées des deux intéressés ne sont pas nécessairement identiques et transforment ainsi nos signalétiques de vie, ou bien renversent nos schémas de pensée habituels, pour les adapter à de nouvelles représentations d'avenir...
"L'amour donne des ailes", c'est bien connu, et ce sont sans doute ces ailes qui aident à passer au-dessus des impasses pour s'autoriser l'ivresse de la vitesse sur autoroute... Sentir son coeur s'emballer et le vent agiter nos cheveux vaut bien de prendre le risque de quitter la sécurité illusoire et sclérosante de nos impasses...


Néanmoins, nous limitons souvent volontairement l'impact de l'influx positif et énergisant que l'amour peut nous faire connaître, au nom de nos barrières de défense et de notre peur de s'investir et de s'engager. L'amour est un pari... sur le temps à venir... Certains ont l'âme plus joueuse que d'autres et acceptent les règles incertaines de ce jeu d'émotions, dont on ne peut jamais maîtriser la trajectoire en toute objectivité...

Rien de grand ne s'est accompli sans amour pourtant... Les domaines littéraires et artistiques témoignent bien de l'omniprésence de l'amour partout dans notre vie, qu'il soit pris en compte par sa présence ou par son absence...
Que l'on s'en réclame ou que l'on s'en défende, nous cherchons tous l'amour, à recevoir comme à donner, c'est une des composantes essentielles de l'être humain.

L'amour transforme alors les impasses en autoroutes... jusqu'à ce qu'on bute à nouveau dans un mur... erreur de conduite ou fin de l'infrastructure routière... temps imparti écoulé ou fatalité... après le coup d'envoi, propulsés depuis les starting blocks, la glissière de sécurité peut nous faire revenir de l'autre côté de la route en quelques tonneaux sauvages qui nous expulsent... Il n'est pas toujours aisé de dompter ce véhicule puissant et fougueux...

Mais l'amour, tel un phénix qui renaît de ses cendres, a un pouvoir de régénération incroyable, qui lui permet de renaître après chacune de ses défaites... Et nous nous y laissons bercer et entraîner... parce que... reconnaissons-le : qu'y a-t-il de plus agréable, que d'aimer et de se sentir aimé en retour ?... Je laisse la question ouverte...

Finalement... les racines de la puissance en ce monde sont bien plus immatérielles et émotionnelles qu'on le pense... et notre pouvoir de création de la réalité repose en grande partie sur le lâcher prise qu'on voudra bien s'autoriser.
L'amour est lâcher prise... Abandon ou résistance, chacun fait ses choix...

... / LW...

 



16 septembre 2011

Les dessous du rire...

" L'humour est un déguisement sous lequel l'émotion peut affronter le monde extérieur. "
Tony Mayer

L'humour est une des grandes richesses de notre vie... Il permet sous un jour qui se voile à peine, d'ombrer la vie de différents regards, et de mettre à mal nos petits travers dans des sourires, qui reconnaissent, attendris, tous les bobos de la vie... que nos coeurs et nos corps endoloris, ont parfois du mal à relativiser...

L'humour permet d'endosser le masque d'une personne extérieure aux circonstances, dont on n'imagine aucune histoire, aucun passé, aucun avenir... juste un présent, une situation arrachée à vif à sa réalité, et présentée en brut... là, devant nos yeux... pour la disséquer sous d'autres focus, pour la lapider de son absurdité, pour la réduire à un fait... qui tout en nous demeurant étranger, nous interpelle... et nous invite à considérer d'autres horizons, d'autres aspects, d'autres nous-mêmes...

De temps en temps, ressurgit le vieux débat, "peut-on rire de tout ?".... La question ne semble pas pouvoir être tranchée... et pour cause, l'humour, comme d'autres choses d'ailleurs, est une chose difficilement mesurable... On ne peut pas évaluer l'humour sur une échelle graduée, qui permettrait ainsi de définir des degrés d'humour... Bien sûr, me direz-vous, nous avons déjà l'humour au second degré... ???.... ?...!!!... .. . Certes... justement... est-il souhaitable d'augmenter les degrés, quand le second a déjà bien du mal à être convenablement stabilisé et compréhensible à tous... ???... Il y a là aussi, matière à débattre...

Je pense que l'on peut rire de tout... mais pas de n'importe quelle façon...
Le rire n'est pas moquerie ou ironie, il n'est pas que ça... Il est aussi relativisation des choses, sur une échelle de pessismisme graduée, dont on grimpe volontairement les barreaux, pour montrer que... vu d'ailleurs, la situation est encore différente... que parfois, il y a des choses qui semblent ridicules, contrariantes, stupides, etc... et que la vie, et bien, c'est aussi ça... alors autant s'en réjouir, plutôt que s'en lamenter, puisque de toute manière... cela ne changera rien à l'affaire...
Le rire... ça peut sauver des vies...

Et puis, oui... l'humour c'est aussi une sorte de bouclier pour défendre nos émotions en notre for intérieur. C'est, par défense de notre pudeur par exemple, ou bien comme une béquille qui nous aiderait à gérer nos émotions...
Nous savons que le fait de rire, fait du bien à notre corps et à notre tête... Les gens rient beaucoup moins d'années en années. Sans rire ! ... Des études ont été faites, et ils ont comparé le nombre de minutes quotidiennes évaluées à rire, en 1920 et aujourd'hui... J'ai oublié les chiffres, mais on en a perdu plus des deux tiers !... Ce temps qu'on passait à rire, on l'utilise pour faire autre chose... mais les études ne disent pas quoi... Ce pourrait être instructif...

Ces minutes de rire quotidiennes que nous avons perdues on ne sait où et comment... ben, je trouve qu'elles manquent...
On vit dans un environnement beaucoup trop sérieux... tout le temps... et on s'étonne que le stress augmente... On n'a plus le temps de se vider la tête, on croule sous les responsabilités et les obligations, et pas de sas de décompression en vue...
Si on nous les rendait ces minutes qu'on passait à rigoler, et bien ce serait toujours ça...

Y a juste un petit truc qui ... me chagrine ... A qui que je l'envoie la lettre de réclamation ?...

... / LW...

 


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16 septembre 2011

La vie est une pochette surprise...

"... La vie c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber... "
Forrest Gump (.......)

On peut distinguer deux portraits types d'amateurs de chocolat : ceux qui aiment faire des tests de goût en aveugle, sans savoir quel goût leur restera en bouche, et ceux qui, plus prudents, préfèrent en connaître le parfum annoncé avant, pour se faire une idée de l'arôme avant qu'il ne se développe en palais... Rares sont ceux qui mêlent ces deux approches parallèlement...
Deux conceptions différentes...

On ne peut pas juger un chocolat seulement sur son aspect extérieur... sur sa géométrie, ses cannelures, ses dessins ou son brillant... parce que d'expérience, on sait tous... qu'à l'intérieur... il y a ... autre chose !... et que même, en l'observant minutieusement sous toutes les coutures, rien dans son aspect ne peut nous indiquer clairement quelle sera sa saveur...
Finalement chez Kinder, ils n'ont pas inventé grand chose avec leurs oeufs surprise... ils ont juste remplacé la saveur surprise par un petit jouet... dont on ne peut rien prévoir non plus avant de l'ouvrir...

Les gens aussi... c'est un peu pareil... On ne peut pas juger que sur l'aspect extérieur... On est souvent étonnés quand on aperçoit aussi ce qu'il y a derrière la façade... Des bonnes surprises, des moins bonnes parfois... Comme pour les chocolats, on est obligés de tester soi-même pour s'en rendre compte... Seule l'expérience personnelle peut nous apporter cette connaissance-là...
C'est l'expérience que l'on fait des choses qui nous en donne la saveur ...

Et la vie aussi... On ne sait jamais en ouvrant les yeux le matin de quoi sera faite exactement notre journée... Naturellement chacun a plus ou moins un planning prévu, mais le cours des choses ne suit pas nécessairement celui de nos agendas... ou celui de notre logique... Et comme pour le choix des chocolats, nous avons tous ces choix à faire, dont nous ne pouvons pas savoir à l'avance exactement quels en seront les conséquences, tant qu'on ne les a pas testés...

La morale de l'histoire, c'est que... chaque choix porte en lui une part de risque, parce qu'une part d'inconnu dont on ne peut absolument rien savoir à l'avance, dont la connaissance n'est possible qu'en essayant...
On peut appeler ça des hasards, des circonstances, des coups de chance ou de malchance, le destin... peu importe comment on se le définit... cette part-là ne nous appartient pas en propre, nous ne pouvons pas la commander...

Mais...
Nous pouvons l'imaginer, la rêver comme on la voudrait, toujours au mieux, toujours avec du ciel bleu sans nuage, avec un horizon si grand qu'on s'y noierait les yeux et l'âme... plutôt que de s'y projeter des mauvaises intrigues de série B, où y a toujours du danger, du suspens, de l'angoisse et des cadavres...

Peut-être que ça change rien...

Mais peut-être que ça change aussi quelque chose ces représentations que l'on se fait de cet inconnu qui codirige nos vies... La pensée a une existence propre... il ne faut pas l'oublier...
Peut-être que ça change rien... mais ... peut-être que ça change tout...

Ce que l'on ne connait pas, pourquoi ne pas l'imaginer de la façon la plus agréable possible ? ...

... / LW...

16 septembre 2011

La liberté en question...

" La liberté, c'est la faculté de choisir ses contraintes. "
Jean-Louis Barrault


La liberté... ça fait rêver... et chacun la revendique, avec raison, comme un droit inaliénable...
Néanmoins, lorsque l'on pose la question : qu'est-ce que la liberté ? peu d'entre nous sont capables d'en donner une définition claire et valable universellement... La liberté est une notion conceptuelle très relative, il appartient à chacun de s'en forger sa propre représentation...
Jean-Louis Barrault en donne une approche tout à fait vraie dans la mesure, où ce qui nous entrave, ce sont les contraintes que la vie nous impose, ou bien que l'on s'impose à soi-même... Ces contraintes peuvent ainsi, aussi bien être issues du milieu extérieur qu'émaner de son propre intérieur, on parle alors d'auto-limitations.

La liberté n'a de sens qu'en parallèle des obligations et contraintes que l'on connait. Elle n'est pas un but en soi, mais représenterait plutôt un chemin de libération d'un maximum de poids qui repose sur nos épaules. La liberté, c'est pouvoir avec sa vie, dessiner tous les possibles qu'on est capable d'imaginer, et se donner les moyens d'en faire un tableau vivant...
La liberté relève du domaine de l'absolu, mais dans la réalité, elle fraternise plus avec les compromis... On ne peut prétendre à une liberté totale, dénuée de toute prise en compte du monde qui nous entoure. Nous avons en nous, des barrières qui délimitent nos frontières libertaires, et celles-ci sont commandées en grande partie par la conscience...

Est libre qui veut se sentir prêt à l'être... La liberté a un prix... qu'il nous faut aussi payer...
La liberté, c'est savoir que l'on a toujours le choix de ses décisions à partir du moment où l'on accepte leurs conséquences. Nous vivons dans un pays où la liberté relative est importante en comparaison des deux tiers du globe, et si nous polémiquons sur certaines lois ou interdits que l'on nous impose, il nous faut tout de même reconnaître cette chance que l'on a, de vivre ici et maintenant...
La liberté, c'est de choisir sa vie à tous points de vue, et d'accepter que certains choix que l'on fait, peuvent nous limiter dans d'autres domaines. Il faut hiérarchiser ainsi nos priorités libertaires pour réserver à certaines, le pouvoir de nous contraindre avec notre consentement. Nous ne pouvons pas prétendre accéder à une liberté totale utopique, car elle nous obligerait à vivre hors du monde et à l'écart de nos semblables.

La liberté, plus qu'un concept abstrait, est un choix de vie. Elle permet d'accéder à une plus grande responsabilité de soi-même, en n'accusant plus la fatalité des choses, l'inadéquation des lois ou la bêtise humaine, toutefois les chemins de la liberté ne ressemblent pas toujours à une longue autoroute tranquille. Pour asseoir ses positions, il faut parfois livrer combat et défendre ses intérêts avec force et conviction. La liberté est engagement...

La liberté, ce n'est pas un bonheur sans nuage, ce n'est pas faire uniquement ce qu'il nous plaît de faire... La liberté, on la sent à l'intérieur, c'est être soi envers et contre tout, et ne pas permettre à nos décisions, d'être influencées dans un sens qui ne nous convient pas, mais bien au contraire d'affirmer ses positions, quand on les pense justes et fondées, de les défendre, et d'obtenir par là, un cadre de vie qui nous satisfasse autant que possible...
L'utopie, c'est de croire qu'elle est absence totale d'obligations et de questionnements...
La liberté... c'est compliqué...

Nous sommes aussi libres que nous le voulons...
Alors pourquoi qu'on se sent coincés dans nos charentaises des fois... hein ?...

... / LW...

16 septembre 2011

Quand la vie nous échappe...

" Quand la vie réelle nous échappe, on vit des mirages. C'est tout de même mieux que rien..."
Anton Tchekhov


"Quand la vie réelle nous échappe" ... jolie expression pour dire qu'on se voile la face et qu'on n'accepte pas les choses telles qu'elles sont. Beaucoup d'entre nous aiment se mettre des oeillères, parce que c'est tellement plus facile de ne considérer que la piste qu'on a juste devant les yeux, plutôt que de prendre en considération tous les éléments de l'ensemble, et reconnaître en toute honnêteté que la réalité n'est pas toujours conforme à nos souhaits et à nos désirs...

Quand on adopte ce point de vue de déni de la réalité, on vit une vie mutilée qui n'est que mascarade et mirage. Bien que prendre cette voie là peut s'avérer plus confortable et rassurant au départ, on ne peut pas lutter contre la réalité, elle est toujours plus forte, que l'on veuille s'en prémunir ou pas... Le retour arrive nécessairement à un moment donné... et il fait d'autant plus mal qu'on vivait loin d'elle...

" Quand la vie nous échappe", c'est aussi tous ces moments où l'on a l'impression de perdre pied, de ne pas comprendre, d'être aspiré dans des évènements qui nous dépassent, et qu'on ne maîtrise pas, qu'on en comprend pas... du moins en apparence... Les choses, les évènements n'arrivent jamais tout à fait sans raison, on peut toujours en tirer quelque chose...

Ces moments de flottement, pendant lesquels on ne sait pas quoi faire... donnent lieu à deux choix de vie : ou bien, se laisser porter et continuer à faire semblant de maîtriser, ou bien prendre le taureau par les cornes, et décider de remettre en place toutes les fondations qui nous permettront de repartir du bon pied, et de vivre à nouveau en prise directe avec la réalité...

Dans tous les cas, rien ne sert de s'abreuver de mirages et de mensonges... On a le droit aussi de ne pas toujours être au top de l'efficacité et de la maîtrise, c'est notre lot à tous... Et ce qu'on y apprend dans ces moments là quand on ne ferme pas les yeux, c'est bien qu'on a la force en nous... pour surmonter, pour accepter et pour devenir encore plus forts...

Et puis ... la vie réelle ne nous échappe, que parce qu'on le veut bien...

... / LW...

16 septembre 2011

Les alchimies inexplicables...

" L'amour commence par l'amour ; et l'on ne saurait passer de la plus forte amitié qu'à un amour faible. "
Jean de La Bruyère   (... précisions...) (... explications... complications...)


Certains disent que l'amour se construit au fil du temps, et que c'est même la différence entre la passion et l'amour... Mais avant de pouvoir se construire... il faut déjà qu'il soit... qu'à un moment, il se manifeste... Et les raisons profondes qui font que l'amour est, ne sont pas toujours très rationnelles ni explicables... Sorte de constat du sentiment présent...

Toutefois, comme le dit si bien Jean de La Bruyère, l'amour commence par l'amour... que l'on accepte celui-ci ou qu'on le refuse, peu importe les choix que l'on fait, il n'empêche que la nature des sentiments que l'on nourrit pour une personne, sont d'emblée ressentis, consciemment ou non, acceptés ou non...

Les deux sentiments, amour et amitié, ont fait coulé beaucoup d'encre, et chacun y va de ses à-priori et de ses expériences personnelles, pour tenter de définir une sorte de cartographie des sentiments avec hiérarchie définissable... Mais, la différence entre les deux, elle est bien plus simple que cela, et se résume aisément en un mot : les phéromones... Dans un cas elles ne se manifestent pas, dans l'autre elles induisent certaines modifications biochimiques, qui nous ôtent une partie de notre contrôle cérébral !...
C'est en ce sens que l'on peu entendre, que l'amour commence par l'amour...

La libération de ces phéromones "inhibe notamment les aires cérébrales associées à la critique de l'autre et à l'ennui", et peut durer plusieurs années. D'après certaines recherches, elles programmeraient le cerveau pour environ trois ans, c'est-à-dire le temps de faire un enfant et le rendre plus ou moins autonome. Si dans cet intervalle, les intéressés ont su construire quelque chose de plus fort que ce désir de l'autre, alors l'amour peut durer... Dans le cas contraire, il n'est pas sûr que l'histoire, libérée de ce soutien chimique, puisse continuer à se décliner sur tous les tons...

Ainsi pris sous cet angle, il paraît évident que l'amour commence par l'amour, et rien d'autre. Parfois des amitiés semblent se transformer avec le temps en une inclinaison plus tendre...
mais la tendresse est-elle l'amour ? ...
Mais phéromones ou pas phéromones, nous avons toujours le choix de décider, d'accepter ou de refuser...

Quand on aime, on trouve toujours des raisons qui font qu'on aime cette personne-là plutôt qu'une autre, mais il n'y en a rationnellement aucune qui permette d'établir la spécificité unique de l'autre, qui nous conduit à développer un attachement et un besoin de l'autre si intense...
Ne serions-nous que de simples victimes de notre biochimie ? ...

Je ne trancherai pas cette question épineuse, nous en avons tous fait l'expérience je pense, un jour ou l'autre...

Mais... Est-ce qu'on a besoin de savoir d'où vient l'amour ? ...

... / LW...

16 septembre 2011

Echelle de vie...

" A l'instant où tu es venu au monde, une échelle est devant toi. Cette ascension n'est pas celle d'un homme vers la lune, mais celle de la canne à sucre jusqu'au sucre. "
Rûmi (...!!!...,!,...)


On pourrait dire aussi... "A l'impossible nul n'est tenu..."
Nous n'avons aucune tâche démesurée à accomplir, nous avons en nous tout ce dont nous avons besoin pour réaliser notre vie... et toutes les expériences qui nous proposées... nous avons en nous les moyens de les réussir, et d'ensuite s'en approprier l'enseignement...

C'est toujours la même chose... On ne peut devenir que la personne que l'on est...
Et les circonstances de notre vie nous aident à y parvenir, par le biais de toutes sortes d'expériences et de mises en situation... qui, parfois, au premier regard, nous paraissent être impossibles à affronter...

Mais nous franchissons toujours les obstacles qui se dressent devant nous...
A un moment ou à un autre... au pas ou au galop, peu importe l'allure...
Parce que nous découvrons, au fur et à mesure...
Que notre seule réelle limite... elle est en nous...

Il faut acquérir le réflexe, devant une épreuve qui soudain surgit dans notre vie, de se dire, que nous avons en nous toutes les forces qu'il faut pour y faire face et toutes les ressources nécessaires, pour y parvenir...
Et que donc... on y arrivera... d'une manière ou d'une autre... à un moment ou à un autre... forcément... aussi vrai que le jour suit la nuit...


... Entre nous... Vous savez à quel barreau vous en êtes, vous, de votre échelle ? ...


... / LW...

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