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JDMQR... (Morceaux choisis)
20 septembre 2011

Faire un petit quelque chose...

" Je ne suis qu'un seul individu mais je compte quand même pour un, je ne peux pas tout faire, mais je peux quand même faire quelque chose ; et comme je ne peux pas tout faire, je n'hésiterai pas à faire ce quelque chose que je peux faire. "
Edward E. Hale

Evidemment qu'aucun de nous ne peut prétendre pouvoir à lui seul changer le monde, ou posséder le pouvoir magique de solutionner tous les problèmes... mais cela n'empêche pas chacun d'entre nous d'avoir des possibilités d'influer sur le cours de sa vie, et parfois même sur le cours d'autres vies...
Nous pouvons tous faire des petites choses qui améliorent le quotidien, ne serait-ce qu'essayer de garder un état d'esprit orienté vers la positivité plutôt que vers la négativité. Même si cela ne parait pas signifier grand chose, cela permet d'alléger au quotidien les contrariétés sans importance réelle, qui minent des petits plaisirs que l'on pourrait savourer en toute quiétude...
Nous sommes responsables de nombreux détails qui changent les couleurs de notre vie. Accepter cette responsabilité et prendre en main ce qui nous incombe, est une façon de réaliser ce quelque chose que l'on pourrait faire...

Il n'est pas nécessaire d'appartenir à un groupe ou à une communauté pour exercer une emprise sur le monde qui nous entoure. Nous sommes tous en prise avec le réel, si nous acceptons de garder les yeux ouverts, plutôt que de les fermer aux vérités qui nous dérangent...
Tous ceux qui ont entrepris des actions d'envergure, en vue d'améliorer quelque condition que ce soit, la leur propre ou celle de plus de gens, en ont d'abord nourri l'idée en eux, puis ont cherché appui, encouragement et soutien si leur seule présence ne pouvait être suffisante...
Faire en sorte de rallier des personnes autour d'une idée ou d'une cause, lorsque l'on se sait trop petit seul, est aussi un moyen de faire ce quelque chose que l'on peut faire...
Réussir n'est pas toujours l'enjeu de nos buts, essayer est déjà un grand pas...

Il y a pire que d'échouer... c'est de ne pas essayer...
La peur de l'échec est telle une graine de mauvaise herbe qui, si on la laisse se développer, donne naissance à des incapcités envahissantes et sauvages qui ruinent tous nos possibles, et donnent naissance à leur tour à plein de regrets et de frustrations...
Qu'importe que l'on se sente ou non capable de réussir dans les choses que l'on a envie ou que l'on pense pouvoir faire. La certitude n'est pas nécessaire pour tenter de marquer l'essai, parce que c'est bien la tentative qui porte en elle l'éventualité de la réussite...

N'être qu'un individu n'est pas la formulation la plus positive qui soit... Parce que je suis un individu, et que de nombreuses possibilités d'action sont en mes mains, je peux réaliser des choses... me semble plus motivant comme représentation de son propre pouvoir..;
Il est extrêmement important de prendre conscience de cette notion d'individu, qui fait de nous des êtres distincts, différents et singuliers, ayant tous nos facultés et capacités personnelles, ayant tous un potentiel unique de réalisation, ayant tous une représentation de ce qu'est un individu aussi et de ce que cela signifie au regard du monde...
N'être qu'un individu c'est déjà bien... Reste à se sentir être aussi... une personne...

"je compte quand même pour un"... C'est principalement en vertu de ce constat de dévaloriastion que nous nous auto-limitons souvent, un individu est toujours un individu, et non une moitié d'un autre, un numéro d'identification ou une masse corporelle perdue dans une foule anonyme...
La confiance en soi vient de la reconnaissance que cette individualité, dont nous sommes dotés est une chance, et qu'elle nous donne accès à un univers dont nous sommes seuls à pouvoir en explorer les richesses et les limites...
Savoir que l'on compte "quand même" pour un, c'est se reconnaître à soi-même une importance, c'est s'autoriser une considération égale à celle que l'on a pour les autres, c'est se savoir utile à la vie...

Conscience de soi et responsabilité permettent la réalisation de beaucoup de choses...

... / LW...

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19 septembre 2011

Heureux les esprits naïfs...

" Il faut beaucoup de naïveté pour faire de grandes choses. "
R. Crevel

La naïveté a cet avantage incroyable de pouvoir passer par dessus les doutes et les obstacles... ce qui est un atout certain pour aller jusqu'au bout de ses rêves. La naïveté fait ainsi barrage aux avertissements d'impossibilité ou aux prophéties d'échec, que certains esprits lâches ou malfaisants peuvent dresser sur nos soifs d'idéaux...

La naïveté n'est pas nécessairement ignorance des réalités, elle peut se cultiver en toute connaissance des difficultés par une solide croyance, selon laquelle quand on désire très fortement une chose, on accroit les chances de la voir aboutir...
La naïveté se manifeste dès lors qu'on refuse l'évidence première des apparences, parce qu'il n'y a jamais qu'une seule façon de regarder... Ce n'est pas parce que nos souhaits sont en désaccord, total ou partiel, avec le déroulement souvent logique du cours de la vie, que cette conviction n'a pas droit d'exister...
La naïveté est une nécessité absolue pour lutter contre la morosité fataliste, qui vise à corrompre nos désirs supérieurs. Elle ne fait aucun mal tant qu'elle reste lucide sur ses probabilités à arriver là où nos espérances nous font louvoyer...

Les grandes choses ont besoin de courage et de confiance, la naïveté pousse cette confiance jusqu'à la croire non seulement possible, mais réellement indétrônable... Les grandes choses sont rarement réalisées par des esprits sceptiques et prudents... parce que l'excès de prudence et de doute ne génèrent que des piétinements harassants et improductifs...
Les "grandes choses" n'ont pas toujours une portée universelle, certaines n'ont de valeur qu'aux yeux de celui qui les tente, et parfois les rend vivantes... Il n'y a pas de définition de la grandeur dans cette optique, nous avons tous nos "grands objectifs", dont la mesure est proprement individuelle, lorsqu'elle inclut un dépassement de ses propres limites...
Il y a bien quelques "grandes choses" qui ont changé le monde en certains endroits, mais aucune qui ne se soit imposée au monde dans sa totalité. Les grandes choses ont la conséquence modeste quand on révise l'échelle à laquelle elles s'appliquent...

La naïveté, c'est aussi exprimer ses désirs et ses envies, avec naturel et spontanéité, sans chercher à tromper, sans chercher à mentir, sans vouloir se faire plus grand que ce que l'on souhaite. La naïveté est l'expression candide de la personnalité, et ne demande aucun jugement de valeur...
La naïveté donne la foi, autant que la foi peut être considérée comme naïveté de croyance... Pourquoi certaines croyances non justifiables devraient-elles être hissées bien au-dessus de nos doutes, alors que d'autres seraient d'emblée bonnes à clouer au pilori ?...
La naïveté s'affranchit des à-priori négatifs, en laissant vivre tous les possibles qu'il nous plait d'imaginer, comme alternatives tout aussi envisageables...

Dans un monde où les réalités ne nous font pas beaucoup sourire, bénis soient ceux qui ont encore la joie de connaître et de cultiver cette manière de croire à la force du rêve.
La naïveté leur confère une qualité d'être, qui s'éloigne de la jalousie et de la cupidité, en les faisant vivre dans la prescience de leur bonne étoile...
Que celle-ci les mène par delà les chemins, par delà les embûches, et que leur persévérance soit récompensée...

La naïveté, par les temps qui courent, est une sage appréciation de l'avenir, si l'on ne veut pas s'étrangler de peur...

... / LW...

 

19 septembre 2011

La dépendance inconsciente...

" Les mots sont la plus puissante drogue utilisée par l'humanité. "
Rudyard Kipling

Oui, les mots sont une drogue aux effets sans pareil, capables de porter bien plus haut que tous les euphorisants. Ils nous font voyager, rêver, oublier, croire, ressentir, planer, délirer, aimer, créer, fantasmer, et même pour quelques uns... manger !...

Les mots créent le moyen de s'évader hors de la réalité, tout en prenant leurs racines en elle. Rien n'est jamais pure invention, l'imagination produit ses fruits en puisant dans des réserves de perceptions sensorielles et extra sensorielles...
Les mots semblent détenir un pouvoir magique, puisque par l'évocation des choses, ils développent la capacité de nous transporter dans un univers à la fois partagé et unique, puisqu'ils font naître des images ou des concepts, que chacun interprète avec ses propres facultés de transposition...
Les mots sont comme des tapis volants, que l'on emprunte sans en connaître toutes les fonctionnalités. On s'embarque sur leurs dérives, tels des explorateurs, aventuriers de sens et de rêves...

Les mots sont une drogue qui peut être violente même... Ils peuvent nous aveugler et nous asservir, quand on leur donne le pouvoir de nous conditionner à croire ce que l'on a envie de croire...
Les mots sont dangereux quand ils abusent de notre bonne confiance, et nous illusionnent dans des perceptions qui nous emprisonnent ensuite. Ils se font manipulateurs de nos sensations et de nos sentiments, quand ils sont agités par des mains qui les déversent dans le but de tromper ou de leurrer...
Les mots sont traîtres parfois, quand nous passons à côté de leur sens caché, et qu'ils nous font miroiter des idées ou des buts, qui ne reflètent aucun réalité...

Les mots d'amour sont à classer parmi les drogues dures. Ils sont suceptibles de créer de véritables dépendances... et de vrais mirages aussi... On ne se méfie jamais assez des mots, surtout quand ils nous murmurent ce qu'il nous est doux d'entendre...
Les mots de harangue, sont des poisons qui tuent nos capacités de discernement, et qui peuvent entraîner des foules entières, derrière des slogans de haine ou de lutte ingrate... par leur facilité de persuasion, de ralliement à une cause, pas toujours très claire, pas toujours bien expliquée ni comprise...
Les mots qui suggèrent, commettent leurs forfaits sans laisser de traces, puisqu'ils utilisent les voies de l'inconscient pour atteindre au mieux nos cerveaux perméables à toute susurration répétitive...

La puissance des mots est un phénomène connu, mais dont on a eu du mal à mesurer concrètement les effets. Nous ne pouvons qu'être conscient du pouvoir qu'ils ont... Ils sont notre moyen le plus accessible pour décrire la réalité, lorsque l'on veut la partager.
A l'oral ou à l'écrit, ils permettent de donner corps à la pensée...

Les mots peuvent aussi être une drogue pour ceux qui les utilisent comme exutoires à leurs tourments. Il résulte de cet usage un impérieux besoin d'écrire, et de les jeter aux quatre vents, en pleine inconscience de leur destination et de leur trajet...
L'usage des mots ne peut toutefois pas être réglementé, puisqu'il appartient à chacun de savoir les décrypter à leur juste sens, en tenant compte des circonstances ayant procédé à leur naissance...
Les mots nous sont de toute manière... nécessaires... parce qu'ils expriment plus finement queles gestes ou les grognements, les détails de nos pensées...

Accessibles à tous, en vente libre, sans contre indication reconnue malgré leurs effets secondaires possibles...
Ne soyons pas trop exigeants non plus...  ...

... / LW...

19 septembre 2011

La force du désir...

" Les gens qui veulent fortement une chose sont presque toujours bien servis par le hasard. "
Honoré de Balzac

Ce n'est pas la volonté qui aide nos désirs à se réaliser, mais bien la force de la suggestion. La volonté à elle seule, n'est pas toujours source de motivation suffisante, c'est la projection de nos souhaits comme s'ils étaient déjà réalisés, qui nous aident à en prendre la mesure...

Quand on désire fortement une chose, nous y pensons très souvent...
Cet accaparement du champ de nos pensées produit son oeuvre sans que l'on en ait conscience. Là est d'ailleurs le danger, car toute pensée envahissant notre champ de conscience, tend à vouloir produire une réalité conforme à cette pensée...
Il importe donc à veiller au contenu de ses pensées.

Si nous nourrissons des pensées négatives, elles deviendront réalité au même titre que nos plus grands rêves. La force de l'optimisme n'est donc pas à prouver, car tant qu'à pousser à la réalisation de nos pensées, autant qu'elles nous soient bénéfiques ou favorables, plutôt que négatives ou destructrices...

Ainsi nomme-t-on "hasard" tout ce qui contribue à faire aboutir nos désirs dans une réalité plus concrète, alors qu'il ne s'agit que du résultat d'une suggestion active... Naturellement ce genre de raisonnement prête à sourire : comme s'il suffisait de penser pour que tous nos souhaits deviennent réalité...
Non, il ne suffit pas de penser, il faut aussi y croire !... Et là c'est plus difficile. C'est finalement la même chose que pour la religion : il y a ceux qui croient parce que cela fait partie d'une éducation qu'ils ont reçue, et ceux qui croient parce qu'ils sont intimement persuadés de l'existence de Dieu....
Chacun choisit son camp en son âme et conscience... sans oublier que l'inconscient demande sa part de reconnaissance aussi... même s'il nous semble difficile d'accès...

Le hasard n'est rien d'autre que des opportunités qui se présentent à des moments où nous ne ne les attendions pas. Parfois on sait s'en saisir, d'autres fois nous les laissons filer sans même les avoir remarquées... Cela dépend de notre degré d'attention, cela dépend des pensées du moment que l'on entretient...
Quand notre esprit est sans arrêt orienté vers le but auquel on tend, tout nous pousse à regarder les situations avec ce filtre-là. Nous sommes plus à même de distinguer ce que nous pouvons faire avec les possibilités que l'on a... comme un joueur de poker sait comment adapter ses actions au regard de son jeu, même quand celui-ci est mauvais...

Le hasard n'est pas phénomène irrationnel incompréhensible... Comment ferait-il aussi bien les choses s'il n'était pas en relation étroite avec nos souhaits profonds ?... Nous sommes sources de création du hasard en quelque sorte, mais nous ne pouvons pas consciemment activer cette créativité... Il nous faut lâcher prise avec notre rationalisme et notre cartésianisme si nous voulons accéder à nos fonctions plus élaborées...

Fariboles... peut-être... mais qu'est-ce qu'il nous en coûte d'essayer ?...
...

 

... / LW...

 

19 septembre 2011

L'accouchement impartial...

" Il faut autant de travail pour écrire un mauvais livre qu'un bon ; il sort avec la même sincérité de l'âme de l'auteur. "
Aldous Huxley

La critique est facile... mais l'art reste difficile. Que l'on accouche d'une oeuvre "majeure", ou d'un article de quai de gare, il s'agit tout de même d'un acte créateur, qui demande temps et énergie. La créativité n'est pas un acte réflexe qui s'accomplit de façon automatique, à la manière de la respiration...
Aldous Huxley parle ici de livres, mais il en est de même pour toute création, elle appelle la même sincérité, le même investissement de soi dans l'extériorisation de sensations quasiment intimes, que l'on essaie, tant bien que mal, de retranscrire au plus près du ressenti que l'on en a...
Il est aisé de voir les erreurs, les failles et les maladresses quand on se poste en observateur de l'acte fini qui a résulté de cette exploration personnelle, dont on peut constater le rendu... mais le seul fait, d'avoir le courage, l'audace et la ténacité d'accoucher d'une oeuvre, émanant de son univers intérieur propre, qu'on livre publiquement, n'est pas le fait de tout le monde... Alors que la critique, qui s'érige en jugement de valeur sur des processus qu'elle ne maîtrise souvent même pas, est à la portée de tous...
Aussi faut-il avoir, plus que le succès modeste... la critique modeste...

Toute oeuvre est don de soi, dans la mesure où elle se puise dans les abimes les plus secrets de son créateur.
On en accouche comme on accouche d'un enfant, après l'avoir porté en soi, un certain temps, variable, parfois court parfois long... On lui rêve des avenirs, on lui prête des qualités, on redoute ses défauts... On la sent grandir, se développer, nous habiter... Et puis elle finit par sortir. Le travail peut être facile, d'autres fois il sera long et douloureux, et l'expérience en ce domaine n'y a pas nécessairement la place qu'on lui suppose...
Quand le travail commence, et que chaque vague d'inspiration apporte son lot de tension et de détente dans la mise en forme qui s'opère... on sent la matière vivante, qu'il s'agisse de mots, de couleurs ou de matériaux plus rudes, qu'il faut accompagner, qui nous quittent, à la fois dans la douleur et la joie de leur futur qui devient instant présent...

La restitution ne se juge pas dans le moment où elle se fait, le recul ne peut avoir lieu que bien plus tard, à la confrontation des autres.
Dans ce regard extérieur qui perçoit, dans les émotions qu'on a voulu matérialiser, d'autres émotions, d'autres réactions, d'autres réalités... renvoie une image parfois totalement inconnue ou décalée par rapport aux intentions jetées au départ...
La critique, quelque part, juge le degré de réussite atteint, dans cet effort de transcription d'un univers singulier, complexe et subtil vers un focus plus grand, accessible au commun des mortels...

Tout créateur entretient un rapport fort avec ses créations, au moment où il leur fait prendre forme.
L'investissement du créateur est toujours sincère sinon l'oeuvre ne peut sortir de son néant. Quand elle se révèle insatisfaisante à ses yeux, il la détruit sans état d'âme plutôt que de la jeter en pâture sur la place publique...
Tout créateur a plus de courage que d'humilité devant la critique, car il connaît le prix qu'il a dû payer pour venir à bout de sa création, dans toute sa finitude... et n'est pas toujours prêt à entendre, toutes les remarques qui blesseront cette endurance à la besogne, que l'oeuvre a suscitée...
Tout créateur est lui-même le pire critique qui soit, car sont en lui une multitude d'interrogations et de recherches, qui le poussent trop fréquemment à l'auto-censure, bridant par là des ressources illimitées au lieu de les laisser évoluer en toute liberté...

Et puis... derrière tout créateur il y a un être humain... vivant,
Qui rit et qui pleure... qui vit et qui donne... de ses tripes et de son temps... ...

... / LW...

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19 septembre 2011

Faute avouée...

" Beaucoup de gens croient que l'aveu de leurs défauts les dispense de s'en corriger. "
Marie von Ebner-Eschenbach

"Faute avouée à moitié pardonnée...", dit-on, mais les proverbes on ne peut pas s'y fier!... Ils sont répétés de bouche à oreille comme des maximes d'évangile, sans être remis en cause, comme si leur ancienneté ou leur popularité pouvait leur accréditer une légitimité exemplaire... Et le plus fantastique, c'est qu'on en trouve toujours un pour contredire l'autre...

Ceci étant, on ne peut que constater la réalité de la phrase ci-dessus, comme si le fait de reconnaître ses défauts leur conférait un état de grâce sous-entendant inévitablement leur acceptation obligée, sans moyen d'y remédier...
"Tu sais bien que je suis comme ça...", est-ce que cela peut sous-entendre qu'aucune évolution n'est possible, qu'aucun changement jamais, ne peut advenir ?... Diantre ! Cela nous fait l'avenir morose si on ne peut pas tabler sur une amélioration globale de la condition humaine future... D'autant plus que chaque époque accouche de nouveaux travers...

En fait, ce n'est pas par acceptation de ses propres défauts qu'on les reconnait en général, mais souvent comme un prétexte à excuse, et pas toujours empreintes d'humilité face à ses propres faiblesses. C'est en quelque sorte une déclaration d'incapacité à trouver une autre voie...
Ce peut être aussi volonté de rester "aimable" malgré ses imperfections...
Nous ne sommes que des humains, ce statut nous autorise à faire preuve de certaines incapacités : nous avons le droit à l'erreur, mais aussi le devoir de corriger celles qui peuvent l'être par un effort conscient orienté à ce dessein...

Il y a dans l'exposition de ses défauts un désir de les entendre être relativisés par l'entourage, de faire reconnaître qu'en dépit de ces mauvais côtés, d'autres compensent largement...
Tous les défauts ne sont toutefois pas au même niveau, certains sont plus "handicapants" que d'autres... surtout pour ceux qui doivent les subir ou en faire les frais...

Certains défauts peuvent prêter à sourire, ou même éveiller une certaine tendresse à l'égard de la personne qui en est affligée ; d'autres sont proprement insupportables car ils atteignent l'irrespect ou fâchent la sensibilité d'autrui...
Mais de même que les défauts se déclinent chacun, en fonction de la personnalité qui les développe, leurs effets pervers sont inégalement ressentis. Nous ne sommes pas tous touchés par les mêmes choses...
Les défauts qui nous exaspèrent chez les autres, sont certainement ceux qui éveillent une résonance en nous, en opposition ou en écho...

Il n'est jamais aisé de corriger un défaut, et pour ce faire, il faut en premier lieu, en prendre conscience, et comprendre en quoi cette façon de se comporter, d'agir ou de penser, est négativement perçue par les autres...
La démarche de reconnaissance, puis d'acceptation, est déjà un premier pas vers une amélioration possible.
Naturellement, il y a des gens qui ne voient pas comment corriger leurs travers, ni même la nécessité de tenter d'autres moyens d'action ou de réaction, parce que la gêne occasionnée ne leur parait pas invalidante au point d'avoir à remettre en question, un édifice personnel qui leur fait tenir la barre chaque jour...
Nous n'avons pas tous les mêmes envies de "grandir"...

Mais qu'y a-t-il de pire :
- une personne qui, reconnaissant ses défauts, se sent dispensée de s'en corriger ?
- ou bien une personne, qui ne se reconnaît aucun défaut ?

Gardons-nous bien de devenir parfaits... mais continuons à tenter de nous améliorer !...

... / LW...

 

19 septembre 2011

Effeuillage sentimental...

" Les caresses sont aussi nécessaires à la vie des sentiments que les feuilles aux arbres. Sans elles, l'amour meurt par la racine. "
Nathaniel Hawthorne

L'amour platonique continue de véhiculer une espèce d'image idéalisée du sentiment amoureux, il ne correspond qu'à une intellectualisation du sentiment, qui y projette une sorte d'amour pur, dégagé de toute passion charnelle, comme si cette force du mental pouvait prétendre à une supériorité sur le physique... ???...
J'aurai tendance à penser que l'amour platonique ne peut guère se vivre de façon aussi entière et satisfaisante que dans une relation amoureuse "banale", qui allie mental et physique... car on ne peut pas faire de séparation entre les deux aspects : l'amour n'est-il pas une sorte de sentiment "absolu" qui se partage entre deux personnes ?...

On peut naturellement se caresser le nombril (et celui de l'autre), du bout de l'esprit par des paroles ou des serments qui témoignent de notre attachement, mais la chaleur du verbe ne remplace pas la chaleur du corps. Le corps a aussi son langage... et le priver de cette expression, ampute nécessairement la relation d'une part importante.
Toute personne normalement constituée, connaissant et acceptant son état d'attachement à l'égard d'une autre personne, éprouve ce besoin de proximité physique, qui va au-delà du simple désir sexuel.
Sentir la personne que l'on aime près de soi est naturel, le contraire force à s'interroger sur la nature véritable des sentiments que l'on pense avoir, non ?...

J'aime bien l'image de Nathaniel Hawthorne... je ne sais pas si l'amour meurt par la racine si on le prive de caresses, mais peut-être a-t-il raison... Ce qui "tue" beaucoup de couples, c'est le manque d'attention porté à l'autre, du fait de la vie quotidienne qui progressivement évince ces moments privilégiés que l'on s'accorde dans les débuts d'une relation.
Le temps, l'habitude et l'établissement reconnu de la relation, font que l'on devient moins attentif à la quantité et la qualité du temps que l'on passe ensemble...
On oublie que rien n'est jamais acquis, que toute plante que l'on cesse d'arroser... finit par mourir...

Les caresses sont reconnaissance que nous ne sommes pas que des êtres cérébraux, nous sommes un tout : esprit et corps. Pourquoi privilégier l'un par rapport à l'autre, en quelque sens que ce soit d'ailleurs ?... car l'amour uniquement physique, est à l'image de l'amour platonique : incomplet et frustrant.
Comme dans toute chose, l'amour a sa juste voie médiane, un équilibre qui ne se trouve pas dans les extrêmes, même si par ailleurs aucune norme ne peut être dégagée quant à l''importance que chaque part doit tenir...
Chacun selon ses besoins et envies, mais tous concernés par cette harmonie entre le "dire" et le "faire"...

Les sentiments qui ne se nourriraient que d'idées, risquent bien d'avoir à faire face à un certain nombre de carences, un manque de vitamines dû à l'effilochage tranquille des mots en répétitions qui finissent par radoter...
Allez donc embrasser quelqu'un par voie de mots !...
On peut envoyer des millions de "baisers qui volent" vers l'autre, leur fougue se perd dans les courants d'air, et ils finissent par arriver dénués de toute saveur, juste quelques lettres qui tourbillonnent comme des feuilles mortes balancées par le vent, avant de choir définitvement loin de leur arbre expéditeur...
Et même par pigeon voyageur interposé, embrasser le pigeon voyageur ne résoud rien !...
L'amour a besoin, pour être complet, de sensations et de sensibilité, de frissons et de sécurité, de nous faire exister dans toute notre dimension...
Les caresses se font aussi du bout des yeux quand les regards se font langoureux, mais comme un appel préalable... pas comme une fin en soi...

On sait par expériences, que les enfants privés de toute caresse, de tout contact physique, développent de graves troubles, et pour les cas les plus extrêmes, peuvent aller jusqu'à mourir... Mourir d'un manque caractérisé de sensations physiques de bien-être en quelque sorte... mourir de n'être pas aimés...
Nous éprouvons des manifestations physiques réactionnelles devant les personnes qui nous attirent. Nous ne sommes pas toujours à même de les contrôler, cela tend à prouver cette nécessité de laisser au corps une place qu'il réclame...
Quand les circonstances rendent inaccessibles l'autre, on peut ressentir de même une sorte de manque physique, de ne pas sentir sa chaleur, de ne pas respirer son odeur, de ne pas entendre sa voix...

Soyons attentifs aux couleurs du feuillage malgré les saisons qui passent... ...

... / LW...

 

19 septembre 2011

Carnaval et chapeau bas...

" J'ai l'ultime conviction que tous ceux qui ont mon âge sont des adultes, et que moi je ne suis que déguisée. "
Margaret Atwood

J'emploie souvent le "on" ou le "nous", pour me cacher derrière un rassemblement général et fédérant, qui m'arracherait à mes ressentis quelque peu "extra-tesrrestre" parfois... Comme si j'avais besoin de sentir une communauté d'idées à laquelle me rattacher, parce que... je me demande encore, ce que signifie cette expression qui semble familière et parlante à beaucoup : être adulte...

"Etre adulte" reste une question récurrente...

Je refuse d'être adulte, si cela signifie abandonner toutes ces choses de l'enfance qui me semblent donner sa magie à la vie : l'insouciance, la confiance, la candeur, la foi dans les "happy end", l'idée que la justice est une réalité, la poésie et la magie de l'instant, les jeux bêtes et marrants qui ne servent à rien, les petits plaisirs désuets, les semi-croyances aux légendes qui nous ont bercé... Je veux garder tout ce monde-là bien présent à ma réalité...
Et la coexistence de ces deux univers me parait être tout à fait possible...

J'accepte de devenir adulte, si cela signifie grandir en sagesse, non pas en croyances qui se sclérosent, mais au contraire en questionnements qui passent en revue sans cesse de nouveaux développements, nourris par une recherche de sens adaptée à chaque problématique qui se pose...
J'accepte de devenir adulte, si j'ai en face de moi des êtres qui ne jouent pas uniquement aux chefs de bande de la cour de récré, mais qui se comportent en responsabilité et en respect à tous niveaux de la vie...
J'accepte de devenir adulte, si je peux garder intact mon monde d'enfance sans que l'on m'en tienne rigueur, et si je peux le partager avec des gens qui auront fait de même...
J'accepte de devenir adulte, si on me permet de poursuivre mes rêves sans avoir à en subir railleries et découragement...

Je ne suis pas d'accord avec cette phrase de Margaret Atwood, je ne me sens pas déguisée face à des personnes qui seraient, elles, toutes, adultes... Je crois que, nombreux sont ceux qui se déguisent en adultes, pour se sentir appartenir à une communauté de pouvoir, mais qui restent en leur intérieur, comme des gamins orphelins de leur propre développement, et qui tentent de masquer leurs peurs des grands, par des attitudes et des manières qu'ils singent d'après les observations qu'ils font... Ils jouent aux grands... comme quand ils étaient petits, et qu'ils étaient le Papa ou la Maman, et qu'on disait qu'ils allaient au travail et qu'après ils partaient en vacances au bord de la mer, ou que Grand-Mère venait manger le dimanche...

Comme je l'ai dit, je ne sais pas ce que signifie devenir adulte... mais mon intime conviction est qu'il ne s'agit pas d'un changement d'état qui s'opérerait en nous, mais bien d'un processus d'intégration de nos évolutions multiples...
On est adultes quand on réussit à faire coexister pacifiquement, un comportement responsable et respectueux avec nos rêves et notre authenticité d'enfant... Ce qui est beaucoup plus difficile qu'il n'y parait, car la vie se charge de nous mettre à l'épreuve, et que garder ses croyances naïves et sa confiance d'heureux dénouements, est l'épreuve suprême que l'on doit passer... pour accéder au statut de personne "grandie"...

Théorie et mots qui se jettent... sur un concept qui m'échappe, même avec le lasso de Zorro, pas facile de l'attraper pour une mise en mots impossible à contredire...
Pourtant... nous jouons tous au héros de notre vie... comme quand on était "petits"... et ce que l'on veut, c'est être aimé... et puis s'en sortir bien plutôt que mal...

Nous pouvons jouer en costumes, mais méfions-nous des carapaces...
l'habit ne fait pas toujours le moine, et peut cantonner à des rôles qui nous ressemblent peu... 

... / LW...

19 septembre 2011

L'inflexibilité constructive...

" Il y a des choses pour lesquelles une position sans compromis en vaut la peine. "
Dietrich Bonhoeffer

S'il est utile de savoir se remettre en question, et de cultiver l'esprit ouvert au doute, il est aussi nécessaire d'affirmer un positionnement clair et sans compromis sur certains sujets qui nous touchent particulièrement...

Il en va par exemple, de sa propre intégrité, savoir la préserver sans compromis, même si la tâche peut être parfois difficile, est une priorité si l'on veut pouvoir conserver son estime personnelle. Rien de pire en effet, que la petite voix de la conscience qui s'élève en critique acerbe et impitoyable, quand elle juge que le dire et le faire n'ont pas été équitablement servis...
On a de temps à autre, des choix douloureux ... Nous sommes seuls à mesurer quels éléments sont pour nous les plus importants pour le respect de notre intégrité, tant morale que physique...
La douleur du choix, n'est rien face à celle du regret... sauf à être totalement dépourvu de valeurs personnelles que l'on s'est choisies comme ligne de conduite...

La liberté est un autre domaine qu'il me semble important de faire figurer au palmarès, la défendre sans la brader au nom de compromis, qui nous réduisent nos capacités d'action et de pensée...
La liberté n'a pas de prix... certes... mais elle se paie cher quand même...
Si nous ne pouvons pas toujours faire valoir nos exigences de liberté d'action autant qu'on le souhaiterait, au moins faut-il sauver sa liberté d'esprit, et ne pas être asservis à aucune pensée ou idéologie extérieure à son champ de réflexion propre...
On peut nous restreindre dans nos mouvements, mais on ne peut pas nous ôter cette liberté fondamentale de penser par soi-même... à moins de lobotomie clandestine ou forcée... On peut être contraint par la force à garder nos pensées enfermées, mais on ne peut pas les empêcher de se développer librement en nous...
Le cerveau reste un territoire largement inconnu et incontrôlable... bien que de nombreuses recherches dans le domaine du "Mind Control" (contrôle de la pensée) soient entreprises depuis quelques dizaines d'années... Ces recherches me donnent des sueurs froides, rien qu'à imaginer ce qu'il pourrait en résulter si elles pouvaient être mises en pratique à notre insu... car on ne peut se défendre que lorsqu'on a conscience de l'attaque...
(Je ne souhaite pas développer ce sujet plus avant, car je trouve ignoble que des êtres humains, quasiment comme tout le monde, puissent songer à posséder le monde de cette façon, mais il est relativement aisé via Internet, de trouver pas mal d'informations sur le sujet, en s'intéressant aux dossiers concernant les Illuminati ou les recherches des laboratoires de la CIA. Je trouve ça triste un monde où les méchants existeraient pour de vrai, et je n'ai pas besoin de morosité, réelle ou inventée, supplémentaire...)

Les choix de vie que l'on fait font aussi partie des domaines où le compromis est délicat. Quand on s'engage, dans une voie qui revêt une importance capitale pour nous, il importe de savoir se battre pour la faire avancer...
Renoncer, ou l'aligner au rabais pour ne pas heurter des sensibilités ou par manque de courage, c'est déjà oublier ses rêves... Les rêves méritent qu'on se batte pour qu'ils s'accomplissent...
Les compromis sont tels des petits coups de canif à chaque fois. L'hémorragie est mineure, jusqu'à ce qu'une veine plus grosse soit touchée...

Les sentiments vivotent dans les compromis permanents, comme s'il ne pouvait pas y avoir d'autres choix... Je ne prône pas l'égoïsme, l'égocentrisme ou le ressenti sectaire, mais je ne pense pas que le compromis soit toujours la voie qui satisfasse...
Le compromis, quelque part, c'est quand on abandonne une partie de ses envies ou besoins, au bénéfice d'un marchandage "équitable".
Parfois le compromis ne coûte rien, il s'avère juste être une autre possibilité à laquelle on n'avait pas songé... Mais quand le compromis se fait renoncement ou déni de ce dont on a besoin au profit d'autrui, il faut tout de même s'assurer que ce "service" s'exerce à double sens, et non inévitablement à notre désavantage...

Etre inflexible de temps en temps, savoir exprimer des choix arrêtés nous renforce. Il ne faut pas craindre d'affirmer ce que l'on pense être juste, légitime et sincère pour éviter l'opposition ou la déplaisir d'autrui...
Nous avons tous le droit d'être ce que nous sommes, tant que cet engagement ne lèse personne...

Et puis... si nous ne nous chargeons pas nous-même d'exprimer nos exigences... n'est-ce pas lâcheté ?... 

... / LW...

19 septembre 2011

Le malheur de l'inutile...

" Le plus grand malheur qui puisse vous arriver, c'est de n'être utile à personne, c'est que votre vie ne serve à rien. "
Raoul Follereau


On peut s'interroger, se torturer l'esprit pour se trouver un but dans la vie, mais il y a pire que vivre sans but : c'est de n'avoir aucune raison de vivre... aucune utilité, à rien, ni à personne...
On peut vivre sans but, juste pour le plaisir d'exister... même si bien sûr, il arrive toujours un moment où l'on veut plus, que vivre pour vivre, poursuivre un but donne un sens à nos existences tout autant qu'une raison de vivre...
Quand on se sent utile, à quelqu'un ou à quelque chose, cela donne un sens, qu'on veut faire grandir encore... comme un but...

Si l'amour, au sens large du terme, est un sujet si universel, c'est qu'il contient en lui tous les éléments pour nous ressentir utiles... Aimer, c'est gagner une place unique, une légitimité, une reconnaissance que nous sommes... uniques... et irremplaçables...
L'amour produit ce miracle insensé, de nous permettre de nous aimer nous-mêmes, par les échos qu'il nous renvoie... L'amour est un moyen par lequel nous accédons à notre singularité, nous invitant par là, à nous accepter tels que nous sommes, et parce que nous sommes cette personne-là précisément...

Quand personne ne vous attend, jamais... nulle part... comment voulez-vous être pressé de vous y rendre ?...
Quand personne n'a besoin de vous... ou simplement envie de votre présence... comment voulez-vous avoir envie que cela dure encore longtemps ?...
Quand personne n'est là... pour vous écouter, pour vous comprendre... comment voulez-vous être heureux ?...

Etre utile nous donne de l'importance... et cette utilité reconnue, nous témoigne le plaisir ressenti grâce à à nos actes ou à notre présence...
Nous ne sommes pas utiles de la même façon aux regards de tous ceux pour qui nous sommes utiles.
Nous le sommes par ce que nous faisons pour certains, par ce que nous sommes pour d'autres, et à d'autres encore par ce que nous permettons ou pouvons rendre possible...
Mais peu importe la nature de cette "utilité" dès lors qu'elle est avérée... Elle nous comble, parce qu'elle nous rend vivant...

Avoir la sensation que sa vie ne sert à rien, de n'être utile à personne, et que si l'on disparaissait... rien, absolument rien... ne changerait pour personne... c'est un peu comme se sentir passager clandestin de la vie...
C'est éprouver un vide effrayant... qu'aucune possession matérielle ne peut combler...
On n'achète pas de raison de vivre, ni de but... On n'achète pas l'amour ni la reconnaissance... On n'achète pas la joie ni le plaisir, le bonheur est un chemin qu'il est difficile de poursuivre entièrement seul...

Oui... le plus grand malheur est d'être inutile... mais...
Est-ce à la vie de venir nous proposer de nous joindre à elle ?... ou bien à nous-mêmes de trouver en nous, ce que nous avons à lui proposer pour qu'elle nous reconnaisse ?...
Devons-nous attendre qu'un chemin qui nous appelle, croise notre trajectoire ?... ou bien, devons-nous défricher nous-mêmes, et construire avec nos mains et nos envies, la route qui nous convient ?...
Sommes-nous en droit de nous lamenter sur ce que la vie ne sait pas nous donner ?... Ou bien, devons-nous revoir d'abord nos manières de l'accueillir ?...

Nous ne sommes jamais seulement des victimes... il est aussi utile, de savoir prendre ses responsabilités face aux comportements que nous manifestons...
Et si nous les prenons nos responsabilités, alors nous devenons, obligatoirement utiles...

Il est extrêmement rare de n'être d'aucune utilité à rien ni à personne... à moins de vouloir y croire...

... / LW...

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